La bonne gouvernance n'est pas un vain un mot pour le président Ouattara. Le ministère de l'Economie et des Finances est également en phase avec ce principe. Ainsi, Pour l'optimisation de la dépense publique, un séminaire de formation à l'intention des Directeurs des affaires administratives et financières (Daaf) des départements ministériels ainsi que des institutions se tient à grand-Bassam. Thème, «Exécution des dépenses publiques dans un contexte post-crise». Avec pour objectif, l'amélioration de la performance des gestionnaires de la dépense publique dans la conduite des opérations liées à la préparation et à l'exécution du budget de l'Etat. Selon Koffi Ahoutou, Directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, les Daaf doivent renforcer leurs engagements, dans le strict respect des dispositions réglementaires en vigueur en matière de gestion des finances publiques. Selon lui, trois défis sont à relever. D'abord la réorganisation personnelle et administrative destinée à apporter une réponse adéquate à la hausse sensible au niveau des dépenses publiques. «Le gouvernement a décidé d'augmenter significativement les dépenses publiques, tout en créant les conditions d'accompagnement du secteur privé. Ainsi, les dépenses budgétaires hors service de la dette devraient passer de 57,7% des dotations budgétaires en 2011 à plus de 70% en 2012, représentant respectivement 15,8% et 18,4% du PIB. Le relèvement de l'investissement public est également significatif, en passant de 2,9% du PIB en 2011 à 5% du PIB en 2012. Le volume d'opérations de l'Etat, conduites par les Daaf devient important, pour permettre de faire face aux besoins des populations », a-t-il indiqué. Ensuite l'amélioration de la capacité d'absorption de l'Etat et enfin, la nécessité de s'approprier les dispositions réglementaires en matière de préparation et d'exécution budgétaire, résidant dans l'extension du principe d'évaluation des Daaf.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA