Bouaké, 08 déc (AIP)-Le directeur de cabinet du ministre de la Justice, Fodjo Abo Kadjo, a interpellé, mercredi, les magistrats ivoiriens sur leur militantisme politique, les invitant à se départir de la politique qui est, selon lui, incompatible avec la magistrature.
‘’Le magistrat est avant tout un citoyen, et libre de faire de la politique, mais la politique et la magistrature ne vont pas ensemble’’, a-t-il expliqué à la cérémonie d’installation des magistrats de la Cour d’appel de Bouaké.
L’ex-procureur général près la Cour d’appel de Bouaké a déclaré que, de plus en plus, les magistrats prennent goût à la politique au mépris de leur serment.
‘’Cette situation ne peut que desservir la justice, car la décision peut être taxée de partialité’’, a ajouté Fodjo Abo Kadjo, non sans rappeler que les positions et les décisions de certains magistrats durant la crise postélectorale ont été préjudiciables pour la Côte d’Ivoire.
‘’Quand la justice perd sa crédibilité, elle devient la porte d’entrée du désordre’’, a-t-il averti, demandant aux magistrats d’abandonner les parjures, en se réconciliant avec leur serment et en se consacrant à la mission que le peuple leur à confiée et à œuvrer à consolider l’Etat de droit.
(AIP)
‘’Le magistrat est avant tout un citoyen, et libre de faire de la politique, mais la politique et la magistrature ne vont pas ensemble’’, a-t-il expliqué à la cérémonie d’installation des magistrats de la Cour d’appel de Bouaké.
L’ex-procureur général près la Cour d’appel de Bouaké a déclaré que, de plus en plus, les magistrats prennent goût à la politique au mépris de leur serment.
‘’Cette situation ne peut que desservir la justice, car la décision peut être taxée de partialité’’, a ajouté Fodjo Abo Kadjo, non sans rappeler que les positions et les décisions de certains magistrats durant la crise postélectorale ont été préjudiciables pour la Côte d’Ivoire.
‘’Quand la justice perd sa crédibilité, elle devient la porte d’entrée du désordre’’, a-t-il averti, demandant aux magistrats d’abandonner les parjures, en se réconciliant avec leur serment et en se consacrant à la mission que le peuple leur à confiée et à œuvrer à consolider l’Etat de droit.
(AIP)