Sans ses super stars dont Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo, que vaut une rencontre aujourd’hui entre Le Fc Barcelone et le Real Fc de Madrid ? Rien ! Ni pour les supporters, qui hurlent et poussent à la victoire ni pour les journalistes prompts à enrichir les annales du foot. Est-il pensable aujourd’hui, un match entre les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Etalons du Burkina Faso sans Didier Drogba ou Jonathan Pitroipa ? C’est non et une douche froide pour tous.
A ces législatives du 11 décembre 2011, en effet, il manquait une partie des stars de la politique ivoirienne, mortes, en exil ou contraints à baisser les bars. Et il fallait aller les chercher, de bon cœur, dans leurs tuniques de blessures et de deuil, tant au Front populaire ivoirien (FPI) que chez ses alliés politiques, avec leurs électeurs orphelins d’ailleurs de la déportation de Laurent Gbagbo à la CPI de la Haye, via Korhogo. Hélas ! Ce ne fut pas le cas, hier, ni au Nord ni au Sud, les centres de vente n’ont vibré. L’esprit fair-play n’était pas au service du jeu politique pour faire triompher la Côte d’Ivoire. Les sièges étaient presque vides, le show n’a pas eu lieu parce que tout a été improvisé comme dans course contre la montre pour ne pas rater le but décisif. Et voilà le résultat.
Quel que soit ce qu’en diront les arbitres de la Cei, c’est la catastrophe, la plus grosse déception de toute l’histoire des élections en la Côte d’Ivoire. Parce toutes les stars n’ont pas évolué. Hélas ! Ces hommes et femmes du FPI et du Cnrd, à qui l’on reconnaît le sens de la fête et de la démocratie, n’ont pas eu le temps pour enflammer les foules par leurs prouesses techniques à l’état pur. Les Ivoiriens avaient-ils besoin de cette mascarade électorale qui a déçu, jusqu’à beaucoup des partisans du Rhdp. Ce n’est peut-être pas le dernier coup du régime Ouattara. Car d’autres élections arrivent. Mais personne n’est dans la tête de ce pouvoir qui mange tout et risque de manger ses propres fils dans une rage de vaincre à tout prix. Et dire qu’on parle de démocratie ici-bas.
Schadé Adédé
A ces législatives du 11 décembre 2011, en effet, il manquait une partie des stars de la politique ivoirienne, mortes, en exil ou contraints à baisser les bars. Et il fallait aller les chercher, de bon cœur, dans leurs tuniques de blessures et de deuil, tant au Front populaire ivoirien (FPI) que chez ses alliés politiques, avec leurs électeurs orphelins d’ailleurs de la déportation de Laurent Gbagbo à la CPI de la Haye, via Korhogo. Hélas ! Ce ne fut pas le cas, hier, ni au Nord ni au Sud, les centres de vente n’ont vibré. L’esprit fair-play n’était pas au service du jeu politique pour faire triompher la Côte d’Ivoire. Les sièges étaient presque vides, le show n’a pas eu lieu parce que tout a été improvisé comme dans course contre la montre pour ne pas rater le but décisif. Et voilà le résultat.
Quel que soit ce qu’en diront les arbitres de la Cei, c’est la catastrophe, la plus grosse déception de toute l’histoire des élections en la Côte d’Ivoire. Parce toutes les stars n’ont pas évolué. Hélas ! Ces hommes et femmes du FPI et du Cnrd, à qui l’on reconnaît le sens de la fête et de la démocratie, n’ont pas eu le temps pour enflammer les foules par leurs prouesses techniques à l’état pur. Les Ivoiriens avaient-ils besoin de cette mascarade électorale qui a déçu, jusqu’à beaucoup des partisans du Rhdp. Ce n’est peut-être pas le dernier coup du régime Ouattara. Car d’autres élections arrivent. Mais personne n’est dans la tête de ce pouvoir qui mange tout et risque de manger ses propres fils dans une rage de vaincre à tout prix. Et dire qu’on parle de démocratie ici-bas.
Schadé Adédé