Comme toujours, le clasico du 10 décembre 2011 entre le Real Madrid et son ennemi juré, le FC Barcelone, a été précédé d’un impressionnant battage médiatique. Chacun y est allé de son commentaire et surtout de son pronostic en faveur de l’une ou l’autre équipe. A dire vrai, nombreux sont ceux qui parié pour un succès du Real Madrid en raison de l’excellente forme affichée par les poulains de Jose Mourinho. Pour mettre fin aux spéculations ou supputations, il fallait alors attendre le jour J.
L’espace de quelques secondes, le FC Barcelone a semblé bon pour être expédié rapidement en enfer. Victor Valdes, le dernier rempart des Blaugranas, piqué par on ne sait quelle bête se dégage du pied directement dans les pieds de Di Maria. Quelle aubaine ! L’Argentin met sur orbite Mesut Ozil. Il s’en suit un jeu de billard dont tire profit Karim Benzema qui ouvre le score à la 24ème seconde. Santiago Bernabeu explose. Le FC Barcelone ne pouvait connaître un pire début de rencontre.
Pris dans le tourbillon madrilène, les Catalans peinent à trouver le bon tempo. Toutefois, Lionel Messi prend ses responsabilités à la 7ème minute. Bénéficiant d’une glissade de Sergio Ramos, il s’empare du ballon et file dans la surface de réparation des Merengues. La main droite ferme d’Iker Casillas est là pour détourner le cuir en corner. Une balle de coin qui sera improductive.
Le pressing du Real Madrid gêne énormément les hommes de Pep Guardiola. Le FC Barcelone qui sait qu’il doit rester en vie sous peine de voir définitivement le titre s’éloigner en cas de défaite se montre un peu plus besogneux. Lionel Messi qui échappe au marquage de Lassana Diarra alerte dans la profondeur Alexis Sanchez qui met Casillas au supplice à la 30ème minute. Six minutes auparavant, Cristiano Ronaldo a raté l’occasion du 2 à 0 pour le Real à la suite d’un service impeccable de Benzema.
Au retour des vestiaires, Madrid tente d’étouffer son adversaire en vain. Le FC Barcelone qui a enfin pris le pouls de la situation lance sa machine. Le Real n’y est plus. Il paie cash le laxisme de son arrière- garde. Xavi Hernandez Creus, le dépositaire du jeu catalan, est à la réception d’une balle à lui offerte par un partenaire. Sa frappe déviée au passage par Marcelo finit sa course au fond des filets adverses à la 53ème minute. Bernabeu est refroidi par cette réalisation.
L’inquiétude grandit dans le camp des supporters madrilènes car le FC Barcelone a retrouvé ses automatismes et se montre de plus en plus supérieur dans la possession de la balle et la construction des offensives. Cette inquiétude est justifiée parce qu’à la 66ème minute, Lionel Messi, encore lui, décale Dani Alvès. Le latéral droit brésilien déboule sur son côté. Le centre qu’il délivre est un modèle de précision qui trouve Cesc Fabregas au second poteau. La tête plongeante de l’ex- gunner ne laisse aucune chance à Iker Casillas et c’est le 3 à 1 pour les visiteurs. Les jeux sont faits. Le Real est au tapis. Il ne trouvera pas les moyens pour revenir à la hauteur de son adversaire.
Jose Mourinho, qui a une nouvelle fois perdu contre Pep Guardiola, et ses poulains devront attendre avril prochain pour tenter de réaliser un exploit au Nou Camp, à Barcelone.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
L’espace de quelques secondes, le FC Barcelone a semblé bon pour être expédié rapidement en enfer. Victor Valdes, le dernier rempart des Blaugranas, piqué par on ne sait quelle bête se dégage du pied directement dans les pieds de Di Maria. Quelle aubaine ! L’Argentin met sur orbite Mesut Ozil. Il s’en suit un jeu de billard dont tire profit Karim Benzema qui ouvre le score à la 24ème seconde. Santiago Bernabeu explose. Le FC Barcelone ne pouvait connaître un pire début de rencontre.
Pris dans le tourbillon madrilène, les Catalans peinent à trouver le bon tempo. Toutefois, Lionel Messi prend ses responsabilités à la 7ème minute. Bénéficiant d’une glissade de Sergio Ramos, il s’empare du ballon et file dans la surface de réparation des Merengues. La main droite ferme d’Iker Casillas est là pour détourner le cuir en corner. Une balle de coin qui sera improductive.
Le pressing du Real Madrid gêne énormément les hommes de Pep Guardiola. Le FC Barcelone qui sait qu’il doit rester en vie sous peine de voir définitivement le titre s’éloigner en cas de défaite se montre un peu plus besogneux. Lionel Messi qui échappe au marquage de Lassana Diarra alerte dans la profondeur Alexis Sanchez qui met Casillas au supplice à la 30ème minute. Six minutes auparavant, Cristiano Ronaldo a raté l’occasion du 2 à 0 pour le Real à la suite d’un service impeccable de Benzema.
Au retour des vestiaires, Madrid tente d’étouffer son adversaire en vain. Le FC Barcelone qui a enfin pris le pouls de la situation lance sa machine. Le Real n’y est plus. Il paie cash le laxisme de son arrière- garde. Xavi Hernandez Creus, le dépositaire du jeu catalan, est à la réception d’une balle à lui offerte par un partenaire. Sa frappe déviée au passage par Marcelo finit sa course au fond des filets adverses à la 53ème minute. Bernabeu est refroidi par cette réalisation.
L’inquiétude grandit dans le camp des supporters madrilènes car le FC Barcelone a retrouvé ses automatismes et se montre de plus en plus supérieur dans la possession de la balle et la construction des offensives. Cette inquiétude est justifiée parce qu’à la 66ème minute, Lionel Messi, encore lui, décale Dani Alvès. Le latéral droit brésilien déboule sur son côté. Le centre qu’il délivre est un modèle de précision qui trouve Cesc Fabregas au second poteau. La tête plongeante de l’ex- gunner ne laisse aucune chance à Iker Casillas et c’est le 3 à 1 pour les visiteurs. Les jeux sont faits. Le Real est au tapis. Il ne trouvera pas les moyens pour revenir à la hauteur de son adversaire.
Jose Mourinho, qui a une nouvelle fois perdu contre Pep Guardiola, et ses poulains devront attendre avril prochain pour tenter de réaliser un exploit au Nou Camp, à Barcelone.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr