De façon générale, en quoi consiste le travail d’un conseiller ?
Selon la définition générale, un conseiller est une personne qui donne des conseils. Au niveau de la Présidence, vous devez savoir qu’il y a Président de la République qui été élu sur la base un Programme. Notre rôle est de veiller à ce que les activités menées par les différents ministères techniques soient conformes au Programme Présidentiel.
Vous, en votre qualité de conseiller technique, quel est concrètement votre travail au côté du Président de la République ?
Je m’occupe des questions relatives à la jeunesse et aux sports à la Présidence de la République et des dossiers y afférents.
Après des études en droit, vous vous retrouvez conseiller technique chargé de la jeunesse et des sports. Les débuts n’ont-ils pas été difficiles pour vous ?
Avant d’arriver à la Présidence, j’ai eu à occuper des responsabilités aux ministères de l’intégration Africaine, de la construction puis de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Au ministère de l’intégration ou j’ai été conseiller technique du ministre Amadou Koné, j’ai pu travailler sur plusieurs dossiers dont celui relatif l’élaboration du budget de l’UEMOA et participer, auprès du ministre, au conseil des ministres de l’UEMOA à Cotonou en décembre 2009. Au niveau associatif, j’ai dirigé ou encadré des organisations de jeunesse aussi bien en Europe qu’ici. De plus, je suis membre des comités exécutifs de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (structure de jeunesse de l’union Africaine) et du Conseil de la Jeunesse Arabo Africaine (regroupant les plus importantes organisations de jeunesse des pays africains et du monde Arabe). Je bénéficie aussi de la grande expérience et expertise des autres conseillers du Président qui ont entre 20 et 40 ans d’expériences professionnelles à de très hauts niveaux. Tous ces facteurs me permettent de continuer d’apprendre et de travailler dans une certaine sérénité.
Combien de fois avez-vous discuté de question de sport et de jeunesse avec le président depuis votre nomination?
(Rire…) Etre conseiller à la Présidence ne veut pas dire qu’on s’assoie tous les jours, matin et soir avec le Président de la République pour parler. D’ailleurs son agenda très chargé ne le permettrait pas. Nous avons plusieurs moyens de communication avec lui, soit directement ou bien par l’entremise du Secrétaire Général de la Présidence. En fonction des dossiers qu’il juge important, le Président de la République associe à certaines réunions ses conseillers, selon leurs domaines d’interventions ou de compétences.
Physiquement combien de fois voyez-vous le chef de l’Etat dans le mois ? Parce qu’il semble que des conseillers peuvent passer des mois sans le voir ni lui parler ?
(Rire…) Qui vous dit ça ? Il vient tous les matins, à des heures précises, au palais présidentiel. C’est donc l’ensemble du personnel de la présidence qui est fier de le voir tous les matins arriver au travail comme les autres travailleurs de notre pays. C’est une source de motivation supplémentaire pour nous. Pour le reste, je vous renvoie ma réponse à la question précédente.
Dans son programme de gouvernement, quelle place le président accorde t-il au sport et à la jeunesse ?
La jeunesse et le sport ont une place importante dans le programme du Président de la République. Concernant la jeunesse, elle est la cible prioritaire des actions du Président de la République et de l’ensemble de son gouvernement, ce à juste titre. Représentant près de 79% de la population, elle fait plus 80% des chômeurs de notre pays selon les statistiques de l’AGEPE.
Il est question de la construction d’un lycée sportif à Bouaké, qu’en est-il ?
Effectivement, le Président de la République a prévu la construction d’un lycée sport et étude à Bouaké dans son Programme. Il s’agit d’un établissement qui va accueillir des jeunes talents qui auront été préalablement détectés. Ce Lycée pourra leur assurer des formations aussi bien au niveau scolaire que sportif. A terme, ce projet va permettre d’avoir des sportifs de haut niveau. Les jeunes qui n’auront pas la chance de devenir des sportifs de haut niveau pourront poursuivre leurs cursus scolaires normalement.
Il faudra d’abord former ces formateurs qui auront la charge des enfants…
Les conditions de formations et d’encadrement des enfants seront déterminées par les ministères en charge du projet, à savoir celui des Sports et de l’éducation nationale.
Sous l’ancien régime, la professionnalisation du sport a échoué d’un poil au parlement. Est-ce que sous l’actuel président, on a des chances de voir aboutir cette loi ?
Le programme présidentiel est sans ambigüité sur ce point. La Côte d’Ivoire doit avoir une politique sportive. Pour ce que je sais, le gouvernement à travers le ministre Légré , y travaille.
Il y avait un ancien projet sur le sport, allez vous en faire un nouveau ?
Comme je vous l’ai dit, le ministre des sports y travaille. Vous pourrez le consulter pour avoir plus de détails.
Avez-vous des rapports avec les fédérations sportives, si oui lesquels ? Si non pourquoi ?
Notre fonction nous oblige à être en contact avec l’ensemble des partenaires travaillant dans le domaine des sports y compris les fédérations. J’ai déjà rencontré la majorité d’entre elle. Je rencontrerai les autres chaque fois que mon agenda le permettra.
Concernant les fédérations de sport auto et moto, le ministre avait tranché, comment se fait-il que le problème demeure et arrive même à la présidence de la République?
Mme Kady Angelbert nous a adressé un courrier au Président de la République pour le saisir du litige. Le dossier m’a été imputé. J’en ai parlé avec le Ministre des Sports. Après avoir reçu et entendu Mme Angelbert de la FISAM, j’ai reçu également M. Alain Ambrosino de la fédération automobile et M. Mamadou Soumahoro de la fédération Motocyclisme de Côte d’Ivoire. Je ferai mon rapport.
Quel rapport avez-vous avec le ministère des sports ?
J’ai de très bons rapports avec le ministère des sports. Entre le ministre et moi Il y a une estime réciproque. Il me considère pratiquement comme son fils. A chaque fois que j’ai eu besoin de lui ou de ses collaborateurs dans le cadre du traitement de certains dossiers, il fait toujours preuve de sollicitudes. Il fait un travail remarquable à la tête du ministère des Sports et des loisirs, Je suis en tout cas heureux de travailler avec lui.
A l’approche d’une échéance importante comme la Coupe d’Afrique des nations, vous arrive-t-il d’en discuter avec le président ?
J’ai eu une séance de travail préalable avec le président de la FIF M. Sidi Diallo puis avec son Vice Président M. Sory Diabaté. Ces séances m’ont permis d’avoir un maximum d’informations sur l’évolution des préparatifs de la CAN et bien d’autres choses que je transmettrai au Président de la République.
A voir le calendrier du président de la République à l’échelle internationale, est-ce qu’il a le temps de s’occuper de questions sportives ?
Tout dépend de la conception qu’on a du fonctionnement des institutions. Le Président de la République a collaborateurs, qui sont des ministres, des directeurs, des conseillers et autres. Ces personnes sont les prolongements du Président dans la coordination et le suivi du travail ou des dossiers selon les secteurs ou domaines. Cela ne l’empêche de s’impliquer personnellement quand cela est nécessaire. A preuve, dans le domaine du sport, il a reçu les nouveaux dirigeants de la Fédération Ivoirienne de Football et notre équipe nationale.
Il semble que le président a un penchant pour le Basket-ball. Le pratique-t-il toujours ?
(Rire…) Là vous parlez de la vie privée du Président de la République et je ne crois pas être la personne la mieux indiquée pour vous en parler. Pendant la campagne électorale, il a révélé aux ivoiriens que le tennis de table, le basketball et la natation étaient ses sports favoris.
Le président a reçu récemment les Eléphants. Didier Drogba lui a passé le brassard de capitaine. Qu’est-ce que la Can représente pour lui ?
Un challenge, je pense. Après avoir remporté la coupe d’Afrique des nations au Sénégal en 1992 quand le Président de la république était premiers ministre, notre pays n’a plus rien remporté depuis bientôt 20 ans. Il est tout à fait normal qu’il souhaite, avec son arrivée à la tête de la Côte d’Ivoire et la nouvelle dynamique qui s’est engagée, que notre pays remporte sa deuxième CAN. La fédération et les joueurs lui en ont fait la promesse.
Les deux prochaines éditions ont déjà été attribuées à l’Afrique du Sud(2013) et 2015 au Maroc. La Côte d’Ivoire sera certainement candidate en 2017…
L’organisation d’une CAN un projet qui figure dans le programme présidentiel. Selon ce qu’il m’a dit le Président de la fédération M. Sidi Diallo, la FIF y travaille.
L’ancien président, Laurent Gbagbo, avait une bonne culture générale en sport. Est-ce pareil pour le président Ouattara ?
Concernant l’ex président je ne sais pas.
Je vous le confirme…
Je vous ai dis plus tôt que le tennis de table sport, le basketball et la natation étaient ses sports favoris. On ne peut avoir aimé et pratiqué trois sports différents sans avoir une culture du sport. Mais au delà de la simple culture du sport, le Président de la République à de grandes ambitions pour le développement du sport dans notre pays et c’est ce qui est le plus important.
La Côte d’Ivoire manque cruellement d’infrastructures sportives. Que prévoit d’ici à quatre ans ?
La réhabilitation des infrastructures sportives existantes et la construction de nouvelles. D’ailleurs les travaux de réhabilitation de certaines infrastructures sportives ont commencé.
Nous sommes quasiment en fin d’année, une adresse aux jeunes parce que c’est pour eux vous êtes auprès du chef de l’Etat…
J’ai reçu bon nombre d’entre eux afin d’établir un pont permanent entre eux et nous, qu’ils soient politiques ou apolitiques. Nous savons qu’ils ont été particulièrement éprouvés par ces années de crise et ont beaucoup d’attentes. Malgré la situation désastreuse dans laquelle le Président de la République a trouvé pays après le 11 avril derniers, il a beaucoup travaillé durant ces 8 derniers mois avec l’ensemble de son gouvernement pour redresser cette situation. Jamais la jeunesse n’a été autant au centre des préoccupations dans notre pays. Le fruit de ce travail sera perceptible dès 2012 pour elle. Avec l’embellie économique confirmée par toutes les institutions financières internationales, bon nombre de projets vont rentrer dans leurs phases de réalisation, avec à la clé des milliers d’emplois qui seront crées. L’année 2012 va certainement marquer un nouveau départ pour eux.
Réalisée par Tibet Kipré
Selon la définition générale, un conseiller est une personne qui donne des conseils. Au niveau de la Présidence, vous devez savoir qu’il y a Président de la République qui été élu sur la base un Programme. Notre rôle est de veiller à ce que les activités menées par les différents ministères techniques soient conformes au Programme Présidentiel.
Vous, en votre qualité de conseiller technique, quel est concrètement votre travail au côté du Président de la République ?
Je m’occupe des questions relatives à la jeunesse et aux sports à la Présidence de la République et des dossiers y afférents.
Après des études en droit, vous vous retrouvez conseiller technique chargé de la jeunesse et des sports. Les débuts n’ont-ils pas été difficiles pour vous ?
Avant d’arriver à la Présidence, j’ai eu à occuper des responsabilités aux ministères de l’intégration Africaine, de la construction puis de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Au ministère de l’intégration ou j’ai été conseiller technique du ministre Amadou Koné, j’ai pu travailler sur plusieurs dossiers dont celui relatif l’élaboration du budget de l’UEMOA et participer, auprès du ministre, au conseil des ministres de l’UEMOA à Cotonou en décembre 2009. Au niveau associatif, j’ai dirigé ou encadré des organisations de jeunesse aussi bien en Europe qu’ici. De plus, je suis membre des comités exécutifs de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (structure de jeunesse de l’union Africaine) et du Conseil de la Jeunesse Arabo Africaine (regroupant les plus importantes organisations de jeunesse des pays africains et du monde Arabe). Je bénéficie aussi de la grande expérience et expertise des autres conseillers du Président qui ont entre 20 et 40 ans d’expériences professionnelles à de très hauts niveaux. Tous ces facteurs me permettent de continuer d’apprendre et de travailler dans une certaine sérénité.
Combien de fois avez-vous discuté de question de sport et de jeunesse avec le président depuis votre nomination?
(Rire…) Etre conseiller à la Présidence ne veut pas dire qu’on s’assoie tous les jours, matin et soir avec le Président de la République pour parler. D’ailleurs son agenda très chargé ne le permettrait pas. Nous avons plusieurs moyens de communication avec lui, soit directement ou bien par l’entremise du Secrétaire Général de la Présidence. En fonction des dossiers qu’il juge important, le Président de la République associe à certaines réunions ses conseillers, selon leurs domaines d’interventions ou de compétences.
Physiquement combien de fois voyez-vous le chef de l’Etat dans le mois ? Parce qu’il semble que des conseillers peuvent passer des mois sans le voir ni lui parler ?
(Rire…) Qui vous dit ça ? Il vient tous les matins, à des heures précises, au palais présidentiel. C’est donc l’ensemble du personnel de la présidence qui est fier de le voir tous les matins arriver au travail comme les autres travailleurs de notre pays. C’est une source de motivation supplémentaire pour nous. Pour le reste, je vous renvoie ma réponse à la question précédente.
Dans son programme de gouvernement, quelle place le président accorde t-il au sport et à la jeunesse ?
La jeunesse et le sport ont une place importante dans le programme du Président de la République. Concernant la jeunesse, elle est la cible prioritaire des actions du Président de la République et de l’ensemble de son gouvernement, ce à juste titre. Représentant près de 79% de la population, elle fait plus 80% des chômeurs de notre pays selon les statistiques de l’AGEPE.
Il est question de la construction d’un lycée sportif à Bouaké, qu’en est-il ?
Effectivement, le Président de la République a prévu la construction d’un lycée sport et étude à Bouaké dans son Programme. Il s’agit d’un établissement qui va accueillir des jeunes talents qui auront été préalablement détectés. Ce Lycée pourra leur assurer des formations aussi bien au niveau scolaire que sportif. A terme, ce projet va permettre d’avoir des sportifs de haut niveau. Les jeunes qui n’auront pas la chance de devenir des sportifs de haut niveau pourront poursuivre leurs cursus scolaires normalement.
Il faudra d’abord former ces formateurs qui auront la charge des enfants…
Les conditions de formations et d’encadrement des enfants seront déterminées par les ministères en charge du projet, à savoir celui des Sports et de l’éducation nationale.
Sous l’ancien régime, la professionnalisation du sport a échoué d’un poil au parlement. Est-ce que sous l’actuel président, on a des chances de voir aboutir cette loi ?
Le programme présidentiel est sans ambigüité sur ce point. La Côte d’Ivoire doit avoir une politique sportive. Pour ce que je sais, le gouvernement à travers le ministre Légré , y travaille.
Il y avait un ancien projet sur le sport, allez vous en faire un nouveau ?
Comme je vous l’ai dit, le ministre des sports y travaille. Vous pourrez le consulter pour avoir plus de détails.
Avez-vous des rapports avec les fédérations sportives, si oui lesquels ? Si non pourquoi ?
Notre fonction nous oblige à être en contact avec l’ensemble des partenaires travaillant dans le domaine des sports y compris les fédérations. J’ai déjà rencontré la majorité d’entre elle. Je rencontrerai les autres chaque fois que mon agenda le permettra.
Concernant les fédérations de sport auto et moto, le ministre avait tranché, comment se fait-il que le problème demeure et arrive même à la présidence de la République?
Mme Kady Angelbert nous a adressé un courrier au Président de la République pour le saisir du litige. Le dossier m’a été imputé. J’en ai parlé avec le Ministre des Sports. Après avoir reçu et entendu Mme Angelbert de la FISAM, j’ai reçu également M. Alain Ambrosino de la fédération automobile et M. Mamadou Soumahoro de la fédération Motocyclisme de Côte d’Ivoire. Je ferai mon rapport.
Quel rapport avez-vous avec le ministère des sports ?
J’ai de très bons rapports avec le ministère des sports. Entre le ministre et moi Il y a une estime réciproque. Il me considère pratiquement comme son fils. A chaque fois que j’ai eu besoin de lui ou de ses collaborateurs dans le cadre du traitement de certains dossiers, il fait toujours preuve de sollicitudes. Il fait un travail remarquable à la tête du ministère des Sports et des loisirs, Je suis en tout cas heureux de travailler avec lui.
A l’approche d’une échéance importante comme la Coupe d’Afrique des nations, vous arrive-t-il d’en discuter avec le président ?
J’ai eu une séance de travail préalable avec le président de la FIF M. Sidi Diallo puis avec son Vice Président M. Sory Diabaté. Ces séances m’ont permis d’avoir un maximum d’informations sur l’évolution des préparatifs de la CAN et bien d’autres choses que je transmettrai au Président de la République.
A voir le calendrier du président de la République à l’échelle internationale, est-ce qu’il a le temps de s’occuper de questions sportives ?
Tout dépend de la conception qu’on a du fonctionnement des institutions. Le Président de la République a collaborateurs, qui sont des ministres, des directeurs, des conseillers et autres. Ces personnes sont les prolongements du Président dans la coordination et le suivi du travail ou des dossiers selon les secteurs ou domaines. Cela ne l’empêche de s’impliquer personnellement quand cela est nécessaire. A preuve, dans le domaine du sport, il a reçu les nouveaux dirigeants de la Fédération Ivoirienne de Football et notre équipe nationale.
Il semble que le président a un penchant pour le Basket-ball. Le pratique-t-il toujours ?
(Rire…) Là vous parlez de la vie privée du Président de la République et je ne crois pas être la personne la mieux indiquée pour vous en parler. Pendant la campagne électorale, il a révélé aux ivoiriens que le tennis de table, le basketball et la natation étaient ses sports favoris.
Le président a reçu récemment les Eléphants. Didier Drogba lui a passé le brassard de capitaine. Qu’est-ce que la Can représente pour lui ?
Un challenge, je pense. Après avoir remporté la coupe d’Afrique des nations au Sénégal en 1992 quand le Président de la république était premiers ministre, notre pays n’a plus rien remporté depuis bientôt 20 ans. Il est tout à fait normal qu’il souhaite, avec son arrivée à la tête de la Côte d’Ivoire et la nouvelle dynamique qui s’est engagée, que notre pays remporte sa deuxième CAN. La fédération et les joueurs lui en ont fait la promesse.
Les deux prochaines éditions ont déjà été attribuées à l’Afrique du Sud(2013) et 2015 au Maroc. La Côte d’Ivoire sera certainement candidate en 2017…
L’organisation d’une CAN un projet qui figure dans le programme présidentiel. Selon ce qu’il m’a dit le Président de la fédération M. Sidi Diallo, la FIF y travaille.
L’ancien président, Laurent Gbagbo, avait une bonne culture générale en sport. Est-ce pareil pour le président Ouattara ?
Concernant l’ex président je ne sais pas.
Je vous le confirme…
Je vous ai dis plus tôt que le tennis de table sport, le basketball et la natation étaient ses sports favoris. On ne peut avoir aimé et pratiqué trois sports différents sans avoir une culture du sport. Mais au delà de la simple culture du sport, le Président de la République à de grandes ambitions pour le développement du sport dans notre pays et c’est ce qui est le plus important.
La Côte d’Ivoire manque cruellement d’infrastructures sportives. Que prévoit d’ici à quatre ans ?
La réhabilitation des infrastructures sportives existantes et la construction de nouvelles. D’ailleurs les travaux de réhabilitation de certaines infrastructures sportives ont commencé.
Nous sommes quasiment en fin d’année, une adresse aux jeunes parce que c’est pour eux vous êtes auprès du chef de l’Etat…
J’ai reçu bon nombre d’entre eux afin d’établir un pont permanent entre eux et nous, qu’ils soient politiques ou apolitiques. Nous savons qu’ils ont été particulièrement éprouvés par ces années de crise et ont beaucoup d’attentes. Malgré la situation désastreuse dans laquelle le Président de la République a trouvé pays après le 11 avril derniers, il a beaucoup travaillé durant ces 8 derniers mois avec l’ensemble de son gouvernement pour redresser cette situation. Jamais la jeunesse n’a été autant au centre des préoccupations dans notre pays. Le fruit de ce travail sera perceptible dès 2012 pour elle. Avec l’embellie économique confirmée par toutes les institutions financières internationales, bon nombre de projets vont rentrer dans leurs phases de réalisation, avec à la clé des milliers d’emplois qui seront crées. L’année 2012 va certainement marquer un nouveau départ pour eux.
Réalisée par Tibet Kipré