On devrait s`en douter. Le président Alassane Ouattara n`est pas du tout content. Il est même très en colère, suite aux événements qui ont endeuillé la ville de Vavoua le dimanche 18 décembre dernier.
Le chef de l`Etat a en effet convoqué d`urgence hier lundi 19 décembre 2011, au Palais de la Présidence du Plateau, les chefs des grands commandements de l`Armée ivoirienne, ainsi que le ministre délégué à la Défense et celui de la Sécurité. Pendant une quarantaine de minutes, Alassane Ouattara s`est entretenu avec les ministres Paul Koffi Koffi, Hamed Bakayoko, et les généraux Soumaïla Bakayoko, Michel Gueu, Gervais Kouassi et Brédou M`Bia, pour analyser la situation et prendre des mesures vigoureuses.
Selon une note du département de la communication de la Présidence de la République, qui cite le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi, « le chef de l`Etat a déploré vigoureusement et est fortement écoeuré » par les événements de Vavoua, qui ont engendré des morts et ligué la population contre les Frci. Il a recommandé « la tolérance zéro » en matière d`indiscipline au sein de l`Armée, et enjoint tous les chefs militaires et les ministres à prendre leurs responsabilités afin que de telles situations ne se reproduisent plus.
L`événement de Vavoua, qui s`ajoute à la liste déjà longue de faits qui ternissent l`image de l`Armée ivoirienne, a conduit à la prise de mesures conservatoires. Sept (7) éléments impliqués dans ces événements et non identifiés dans les fichiers des Frci, ont ainsi été mis aux arrêts. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice militaire. Il a également été décidé du retour immédiat des anciens chefs d`Unités dans leurs bases d`origine, afin de procéder à l`encadrement, au désarmement et à d`éventuels regroupements de leurs éléments.
Une police militaire sera créée avec pour mission de procéder, « sous 48 heures », à l`inspection et à la traque dans les rues de Côte d`Ivoire, d`« éléments incontrôlés et de tous les véhicules et motos estampillés FRCI, mais inconnus des fichiers du parc automobile de l`Armée », afin de mettre fin « au rodéo » de ces soldats dans les rues.
Le chef de l`Etat a décidé aussi de l’envoi d’une délégation d’autorités administratives, politiques, militaires et de l’ONUCI à Vavoua pour s`enquérir de la situation sur le terrain. Faut-il le rappeler, des échauffourées entre populations et éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire, survenues le week-end dernier dans cette ville, se sont soldées par 5 morts. Les autorités ivoiriennes ont donc décidé de mettre fin aux agissements qui n`honorent pas les Frci.
Hamadou ZIAO
Le chef de l`Etat a en effet convoqué d`urgence hier lundi 19 décembre 2011, au Palais de la Présidence du Plateau, les chefs des grands commandements de l`Armée ivoirienne, ainsi que le ministre délégué à la Défense et celui de la Sécurité. Pendant une quarantaine de minutes, Alassane Ouattara s`est entretenu avec les ministres Paul Koffi Koffi, Hamed Bakayoko, et les généraux Soumaïla Bakayoko, Michel Gueu, Gervais Kouassi et Brédou M`Bia, pour analyser la situation et prendre des mesures vigoureuses.
Selon une note du département de la communication de la Présidence de la République, qui cite le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi, « le chef de l`Etat a déploré vigoureusement et est fortement écoeuré » par les événements de Vavoua, qui ont engendré des morts et ligué la population contre les Frci. Il a recommandé « la tolérance zéro » en matière d`indiscipline au sein de l`Armée, et enjoint tous les chefs militaires et les ministres à prendre leurs responsabilités afin que de telles situations ne se reproduisent plus.
L`événement de Vavoua, qui s`ajoute à la liste déjà longue de faits qui ternissent l`image de l`Armée ivoirienne, a conduit à la prise de mesures conservatoires. Sept (7) éléments impliqués dans ces événements et non identifiés dans les fichiers des Frci, ont ainsi été mis aux arrêts. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice militaire. Il a également été décidé du retour immédiat des anciens chefs d`Unités dans leurs bases d`origine, afin de procéder à l`encadrement, au désarmement et à d`éventuels regroupements de leurs éléments.
Une police militaire sera créée avec pour mission de procéder, « sous 48 heures », à l`inspection et à la traque dans les rues de Côte d`Ivoire, d`« éléments incontrôlés et de tous les véhicules et motos estampillés FRCI, mais inconnus des fichiers du parc automobile de l`Armée », afin de mettre fin « au rodéo » de ces soldats dans les rues.
Le chef de l`Etat a décidé aussi de l’envoi d’une délégation d’autorités administratives, politiques, militaires et de l’ONUCI à Vavoua pour s`enquérir de la situation sur le terrain. Faut-il le rappeler, des échauffourées entre populations et éléments des Forces républicaines de Côte d`Ivoire, survenues le week-end dernier dans cette ville, se sont soldées par 5 morts. Les autorités ivoiriennes ont donc décidé de mettre fin aux agissements qui n`honorent pas les Frci.
Hamadou ZIAO