Motus : Transparence

Les élections législatives viennent de s’achever dans notre pays. Le Rassemblement Des Républicains qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir, s’est taillé la part du lion. Il a carrément survolé le scrutin. En toute transparence, les républicains ont remporté la victoire. Il n’empêche que de mauvais perdants, qui n’ont pas su rallier le suffrage des électeurs, grincent des dents. Ils crient à la tricherie et à la fraude. Contre mauvaise fortune, ils refusent de faire bon cœur.

Et pourtant, le scrutin a été clair et le meilleur a gagné. Certes, chacun des protagonistes voulait remporter la manche, mais le peuple souverain, qui détient la réalité du pouvoir, s’est choisi librement des représentants au Parlement. Est-ce la faute à quelqu’un ? A notre sens, il faut arrêter ce jeu malsain qui consiste à jeter la pierre aux autres, à ternir leur victoire, juste pour des besoins politiciens. A dire vrai, la posture qui s’impose aux perdants, c’est de chercher à savoir pourquoi les électeurs, donc les populations, n’ont pas adhéré à leurs discours et propositions. Leurs déclarations étaient-elles en harmonie avec les aspirations légitimes des populations ? Leurs propositions étaient-elles en phase avec les besoins du moment ?

Autant de questions à se poser, pour se donner de grandes chances, lors des joutes à venir. Au lieu de cela, l’on choisit d’ergoter, de pinailler et de donner dans la glose inopérante. Ceux qui ont gagné avaient certainement le meilleur profil et étaient les meilleurs du moment. Un électorat, ca s’entretient ! Il ne faut pas attendre la veille du scrutin, pour venir avec des babioles et des strapontins et espérer pouvoir abuser et distraire les populations. Tous ceux qui pensaient ainsi sont à présent désillusionnés, s’ils n’ont pas été carrément renvoyés à leurs copies. Entre les candidats de poigne et les aventuriers qui viennent conter fleurette, le peuple sait parfaitement faire la différence. Le verbiage creux, les cris d’orfraie et les slogans sans saveur ne peuvent en aucun cas l’ébranler, encore moins lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Tout le monde est désormais averti