Pr. Traoré Flavien : “La rentrée a été arrêtée sans consulter les partenaires de l'Enseignement supérieur”
La Coordination des enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) prend acte de la période de la réouverture des universités prévue en septembre-octobre 2012.
Le Président de la République de Côte d'Ivoire a effectué au Togo, une visite d'amitié et de travail les 14 et 15 novembre 2011. Recevant les refugiés ivoiriens dans ce pays, SEM Alassane Ouattara a déclaré : « la fermeture de l'Université n'est pas une sanction » et exprimé son intention de rouvrir « l'Université entre septembre et octobre 2012 » ceci dans le but d'offrir aux étudiants un cadre propice aux études.
Le BEN de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et chercheurs (CNEC) réuni en séance extraordinaire en vue d'analyser la situation des Universités ivoiriennes a exprimé sa surprise ainsi que celle du milieu universitaire parce que cette rentrée a été arrêtée sans consulter l'administration et les partenaires de l'Enseignement Supérieur.
Cependant, le BEN de la CNEC prend acte de l'intention du Président de la République de Côte d'Ivoire et rassure le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de la présence de tous les Enseignants du Supérieur et les Chercheurs à leur poste de travail à tout moment, ce, d'autant plus que le Gouvernement, malgré quelques retards, a tenu ses engagements vis-à-vis des personnels des Universités fermées.
Les Enseignants du Supérieur et les Chercheurs, particulièrement ceux des Universités de Cocody et d'Abobo-Adjamé, soucieux de préserver la qualité de la formation universitaire en Côte d'Ivoire expriment des desideratas sous l'égide de la CNEC.
Ils demandent la mise à disposition, avant la nouvelle rentrée, qu'ils souhaitent plus proche, d'un cadre et des outils appropriés pour reconstituer l'ensemble de leurs cours, travaux dirigés et pratiques et poursuivre l'encadrement et la soutenance de mémoires et thèses de leurs étudiants. Ils demandent également la reprise des voyages d'études nécessaires à la formation continue des Enseignants et des Chercheurs.
Afin de réduire les effets négatifs de cette longue fermeture de ces deux Universités, il importe également de valider les Unités de Valeurs (UV) qui sont terminées ou en voie de l'être. Pour ce faire, les Enseignants et les Chercheurs doivent accéder à leur bureau au moins trois mois avant la date de la rentrée.
La situation des Enseignants du Supérieur dont les dossiers seront évalués aux prochaines sessions du CAMES doit être une préoccupation gouvernementale compte tenu du fait qu'ils ne dispensent plus de cours à cause de la fermeture des Universités de Cococdy et d'Abobo-Adjamé.
Par ailleurs le BEN de la CNEC demande au Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à l'occasion d'une émission de grande écoute, d'expliquer les motifs de l'intention du Chef de l'Etat et de créer un cadre de concertation regroupant les responsables des organisations d'enseignants, de personnels administratif et technique, d'élèves, d'étudiants et de parents d'élèves et d'étudiants dans le but de trouver les voies et moyens de planifier la rentrée ou mieux, d'avancer la date de la prochaine rentrée universitaire.
Le BEN de la CNEC souhaite vivement que les graves problèmes d'infrastructures, de personnel enseignants, de matériels didactiques, de centres de santé, de sécurité et d'autorité académique sur les campus universitaires ivoiriens trouvent une solution définitive.
Dans le cadre de la réconciliation nationale, les responsables des Universités, des Grandes Ecoles et Centres de Recherche doivent œuvrer au retour dans leurs Etablissements et Centres de Recherche de tous les Enseignants, les Chercheurs et les Etudiants déplacés ou exilés.
Pour le BEN de la CNEC
Le Porte-parole,le Pr. Traoré Flavien (Université de cocody -Abidjan )
La Coordination des enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC) prend acte de la période de la réouverture des universités prévue en septembre-octobre 2012.
Le Président de la République de Côte d'Ivoire a effectué au Togo, une visite d'amitié et de travail les 14 et 15 novembre 2011. Recevant les refugiés ivoiriens dans ce pays, SEM Alassane Ouattara a déclaré : « la fermeture de l'Université n'est pas une sanction » et exprimé son intention de rouvrir « l'Université entre septembre et octobre 2012 » ceci dans le but d'offrir aux étudiants un cadre propice aux études.
Le BEN de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et chercheurs (CNEC) réuni en séance extraordinaire en vue d'analyser la situation des Universités ivoiriennes a exprimé sa surprise ainsi que celle du milieu universitaire parce que cette rentrée a été arrêtée sans consulter l'administration et les partenaires de l'Enseignement Supérieur.
Cependant, le BEN de la CNEC prend acte de l'intention du Président de la République de Côte d'Ivoire et rassure le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de la présence de tous les Enseignants du Supérieur et les Chercheurs à leur poste de travail à tout moment, ce, d'autant plus que le Gouvernement, malgré quelques retards, a tenu ses engagements vis-à-vis des personnels des Universités fermées.
Les Enseignants du Supérieur et les Chercheurs, particulièrement ceux des Universités de Cocody et d'Abobo-Adjamé, soucieux de préserver la qualité de la formation universitaire en Côte d'Ivoire expriment des desideratas sous l'égide de la CNEC.
Ils demandent la mise à disposition, avant la nouvelle rentrée, qu'ils souhaitent plus proche, d'un cadre et des outils appropriés pour reconstituer l'ensemble de leurs cours, travaux dirigés et pratiques et poursuivre l'encadrement et la soutenance de mémoires et thèses de leurs étudiants. Ils demandent également la reprise des voyages d'études nécessaires à la formation continue des Enseignants et des Chercheurs.
Afin de réduire les effets négatifs de cette longue fermeture de ces deux Universités, il importe également de valider les Unités de Valeurs (UV) qui sont terminées ou en voie de l'être. Pour ce faire, les Enseignants et les Chercheurs doivent accéder à leur bureau au moins trois mois avant la date de la rentrée.
La situation des Enseignants du Supérieur dont les dossiers seront évalués aux prochaines sessions du CAMES doit être une préoccupation gouvernementale compte tenu du fait qu'ils ne dispensent plus de cours à cause de la fermeture des Universités de Cococdy et d'Abobo-Adjamé.
Par ailleurs le BEN de la CNEC demande au Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à l'occasion d'une émission de grande écoute, d'expliquer les motifs de l'intention du Chef de l'Etat et de créer un cadre de concertation regroupant les responsables des organisations d'enseignants, de personnels administratif et technique, d'élèves, d'étudiants et de parents d'élèves et d'étudiants dans le but de trouver les voies et moyens de planifier la rentrée ou mieux, d'avancer la date de la prochaine rentrée universitaire.
Le BEN de la CNEC souhaite vivement que les graves problèmes d'infrastructures, de personnel enseignants, de matériels didactiques, de centres de santé, de sécurité et d'autorité académique sur les campus universitaires ivoiriens trouvent une solution définitive.
Dans le cadre de la réconciliation nationale, les responsables des Universités, des Grandes Ecoles et Centres de Recherche doivent œuvrer au retour dans leurs Etablissements et Centres de Recherche de tous les Enseignants, les Chercheurs et les Etudiants déplacés ou exilés.
Pour le BEN de la CNEC
Le Porte-parole,le Pr. Traoré Flavien (Université de cocody -Abidjan )
