L’arbitrage ivoirien a été honoré à Accra (Ghana), avec la désignation de Doué Noumandiez Désiré, comme meilleur arbitre africain 2011. L’international sifflet sait qu’il n’a plus droit à l’erreur.
Après avoir régné en Côte d’Ivoire, vous planez désormais sur l’Afrique, peut-on dire…
Je voudrais d’abord exprimer ma joie après cette distinction. C’est un moment de bonheur pour ma famille et moi. C’est une marche supplémentaire qui vient d’être franchise. Je ne sais pas si c’est une consécration méritée, mais une chose est sûre, c’est que ceux qui m’ont désigné ont jugé bon ma prestation pendant toute l’année 2011.
Cela veut dire que votre distinction en Côte d’Ivoire n’a jamais été usurpée…
Bien sûr. C’est la même ardeur dans le travail sur le plan national et international. Je suis content qu’à travers ma personne, l’arbitrage ivoirien soit honoré en Afrique. C’est un gros défi. Je dois maintenir la barre à ce niveau-là.
Vous êtes venu avec votre épouse à Accra. Est-ce à dire que vous saviez le résultat auparavant ?
Le fait d’être nominé était déjà très positif. Etre parmi les trois meilleurs arbitres africains, c’est déjà grand. C’est pour cela que j’ai décidé de me déplacer avec ma petite famille.
Comment avez-vous vécu ce moment ?
Quand j’ai entendu mon nom dans la salle, j’ai explosé de joie. J’étais très content pour ma famille et surtout pour mes parents qui sont restés à Abidjan. Parce que ce n’est pas évident pour eux de me voir partir toujours à l’extérieur. Je voudrais leur dédier ce trophée pour leur dire que tous les sacrifices n’ont pas été vains.
Vous n’avez plus droit à l’erreur après cette distinction…
Absolument. Je sais que je serai de plus en plus regardé de près. Toutes mes petites erreurs seront désormais décortiquées à un détail près. C’est un gros défi. Mais, comme les défis sont faits pour être relevés, je suis prêt à tout. Je vais me battre. Je crois que cette distinction est une motivation de plus pour moi.
D’aucuns se demandent comment Doué Noumandiez, Pharmacien de profession, est arrivé à l’arbitrage…
Je suis venu à l’arbitrage par passion. Passionné de football, j’ai embrassé la carrière d’arbitre il y a 14 ans. C’est quatorze ans d’abnégation et de travail acharné. Aujourd’hui, nous récoltons les lauriers. C’est une grande satisfaction.
Quel est le plus mauvais souvenir dans votre carrière…
L’arbitrage, ce sont les difficultés quotidiennes. Les matches sont différents les uns des autres. Je pense que mon plus mauvais souvenir, c’est un match du championnat national de Ligue 1, décisif pour la qualification en Ligue des Champions entre la JCAT et le Séwé il y a deux ans. A deux minutes de la fin du match, un joueur contrôle la balle de la main et marque. Beaucoup a été dit et écrit sur ma prestation. J’ai été particulièrement touché. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu autant de méchancetés sur moi.
Et le plus beau ?
Les beaux souvenirs, il y en a beaucoup. Là, je viens fraîchement de la Coupe du monde des clubs où j’ai fait un très bon match. C’est un grand souvenir. C’est une grande première pour moi. Je rends tout simplement gloire à Dieu.
Un mot à l’endroit des arbitres ivoiriens que vous représentez dignement sur le plan africain….
Je voudrais avec beaucoup de fierté leur ramener ce trophée. Nous devons continuer à travailler. Je voudrais aussi saluer les équipes qui se sont succédé à la tête de la Commission centrale des arbitres de Côte d’Ivoire. Du président Bema Doumbia à Kouakou Ndri, dix ans durant, ils ont fait un travail extraordinaire dont nous récoltons aujourd’hui les fruits. Je voudrais leur rendre hommage. Je n’oublie pas non plus le président actuel, Déoulé Omer, qui ne ménage aucun effort pour mettre à l’aise les arbitres ivoiriens depuis son arrivée. Je remercie aussi le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo qui, à peine arrivé, a mis les bouchés doubles pour que nous puissions être à tous les rendez-vous. Je pense également, et avec beaucoup de respect, à l’ancien président de la Fif, Sem Jacques Anouma, qui a abattu un travail colossal pendant neuf ans. Enfin, je dédie ma distinction à tous les sportifs ivoiriens qui n’ont cessé de nous soutenir.
Correspondance particulière : J-C Djakus à Accra
Après avoir régné en Côte d’Ivoire, vous planez désormais sur l’Afrique, peut-on dire…
Je voudrais d’abord exprimer ma joie après cette distinction. C’est un moment de bonheur pour ma famille et moi. C’est une marche supplémentaire qui vient d’être franchise. Je ne sais pas si c’est une consécration méritée, mais une chose est sûre, c’est que ceux qui m’ont désigné ont jugé bon ma prestation pendant toute l’année 2011.
Cela veut dire que votre distinction en Côte d’Ivoire n’a jamais été usurpée…
Bien sûr. C’est la même ardeur dans le travail sur le plan national et international. Je suis content qu’à travers ma personne, l’arbitrage ivoirien soit honoré en Afrique. C’est un gros défi. Je dois maintenir la barre à ce niveau-là.
Vous êtes venu avec votre épouse à Accra. Est-ce à dire que vous saviez le résultat auparavant ?
Le fait d’être nominé était déjà très positif. Etre parmi les trois meilleurs arbitres africains, c’est déjà grand. C’est pour cela que j’ai décidé de me déplacer avec ma petite famille.
Comment avez-vous vécu ce moment ?
Quand j’ai entendu mon nom dans la salle, j’ai explosé de joie. J’étais très content pour ma famille et surtout pour mes parents qui sont restés à Abidjan. Parce que ce n’est pas évident pour eux de me voir partir toujours à l’extérieur. Je voudrais leur dédier ce trophée pour leur dire que tous les sacrifices n’ont pas été vains.
Vous n’avez plus droit à l’erreur après cette distinction…
Absolument. Je sais que je serai de plus en plus regardé de près. Toutes mes petites erreurs seront désormais décortiquées à un détail près. C’est un gros défi. Mais, comme les défis sont faits pour être relevés, je suis prêt à tout. Je vais me battre. Je crois que cette distinction est une motivation de plus pour moi.
D’aucuns se demandent comment Doué Noumandiez, Pharmacien de profession, est arrivé à l’arbitrage…
Je suis venu à l’arbitrage par passion. Passionné de football, j’ai embrassé la carrière d’arbitre il y a 14 ans. C’est quatorze ans d’abnégation et de travail acharné. Aujourd’hui, nous récoltons les lauriers. C’est une grande satisfaction.
Quel est le plus mauvais souvenir dans votre carrière…
L’arbitrage, ce sont les difficultés quotidiennes. Les matches sont différents les uns des autres. Je pense que mon plus mauvais souvenir, c’est un match du championnat national de Ligue 1, décisif pour la qualification en Ligue des Champions entre la JCAT et le Séwé il y a deux ans. A deux minutes de la fin du match, un joueur contrôle la balle de la main et marque. Beaucoup a été dit et écrit sur ma prestation. J’ai été particulièrement touché. Je ne comprends pas pourquoi il y a eu autant de méchancetés sur moi.
Et le plus beau ?
Les beaux souvenirs, il y en a beaucoup. Là, je viens fraîchement de la Coupe du monde des clubs où j’ai fait un très bon match. C’est un grand souvenir. C’est une grande première pour moi. Je rends tout simplement gloire à Dieu.
Un mot à l’endroit des arbitres ivoiriens que vous représentez dignement sur le plan africain….
Je voudrais avec beaucoup de fierté leur ramener ce trophée. Nous devons continuer à travailler. Je voudrais aussi saluer les équipes qui se sont succédé à la tête de la Commission centrale des arbitres de Côte d’Ivoire. Du président Bema Doumbia à Kouakou Ndri, dix ans durant, ils ont fait un travail extraordinaire dont nous récoltons aujourd’hui les fruits. Je voudrais leur rendre hommage. Je n’oublie pas non plus le président actuel, Déoulé Omer, qui ne ménage aucun effort pour mettre à l’aise les arbitres ivoiriens depuis son arrivée. Je remercie aussi le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo qui, à peine arrivé, a mis les bouchés doubles pour que nous puissions être à tous les rendez-vous. Je pense également, et avec beaucoup de respect, à l’ancien président de la Fif, Sem Jacques Anouma, qui a abattu un travail colossal pendant neuf ans. Enfin, je dédie ma distinction à tous les sportifs ivoiriens qui n’ont cessé de nous soutenir.
Correspondance particulière : J-C Djakus à Accra