Le président de la République, Alassane Ouattara est véritablement un homme de rassemblement. Parvenu au pouvoir d’Etat à l’issue de la crise postélectorale, l’ancien directeur général adjoint du FMI a réussi en quelques mois, à redresser les relations tumultueuses de la Côte d’Ivoire avec son voisinage immédiat que lui a léguées son prédécesseur, Laurent Gbagbo. Sur les traces de son ‘’père’’, Félix Houphouët Boigny, homme de dialogue et de paix, le premier citoyen ivoirien a repris langue avec les pays limitrophes auxquels la Côte d’Ivoire ne parlait presque plus sous le régime belliqueux de la défunte refondation avec en mire, la résurrection du conseil de l’Entente. Il a pesé dans la balance de la reprise des activités de l’instrument de paix, de sécurité et de coopération sous-régionale créé le 29 mai 1959 sur l’initiative du premier président ivoirien. Soucieux du bon voisinage, Alassane Ouattara n’a pas, en effet, ménagé ses efforts pour faire renaître le conseil de l’Entente de ses cendres. Cet organisme qui prône la concertation sous-régionale dans le traitement des questions liées au bien-être des populations des cinq pays membres, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger, le Burkina-Faso et le Togo, était plongé dans une léthargie profonde depuis de longues années. Après une visite du nouvel homme fort d’Abidjan dans chacun des pays membres, pour certainement sensibiliser ses pairs sur la nécessité de la remise sur les rails, de l’organisation afin de garantir la stabilité politique et surtout économique de la sous-région ouest-africaine, le conseil de l’Entente a tenu le 5 décembre dernier, un sommet au Bénin. Les 5 chefs d’Etat ont, à l’issue de la rencontre, exprimé leur volonté de faire du conseil de l’Entente , un espace de paix, de cohésion et de coopération franche. Ainsi , les peuples des différents pays membres auront un destin commun sur la voie du développement et de la prospérité. Devant les bonnes perspectives dégagées par la rencontre, le Mali et la Guinée qui ont participé comme observateurs au sommet, frappent à la porte de l’organisation sous régionale. Homme d’ouverture et de paix, ADO démontre à tous qu’il n’hésite pas quand il s’agit de conjuguer les efforts pour alléger les souffrances des peuples en général et du peuple de la Côte d’Ivoire en particulier.
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