Les personnes qui ont péri à Abobo (Abidjan), le 31 décembre dernier, dans un curieux incendie attribué officiellement à une explosion de pétards, ont toutes été inhumées, hier jeudi 5 janvier, à Badasso et Elibou, dans la sous-préfecture de Sikensi. Les defunts Akadjé Ayo Martine et Akadjé Abena Marc ont été inhumés à Elibou et dame Akadjé Euphrasie, sœur des deux premiers ainsi que ses enfants Kéri Krey Christ, Kéri Christ-Yoane et Kéri Christ Pablola ont été enterrés à Badasso d’où sont toutes originaires les victimes. Selon des témoins des cérémonies funéraires joints par téléphone, le gouvernement ivoirien a ignoré cette douloureuse séparation d’avec ces personnes décédées de façon atroce.
L’Etat s’est, dit-on, contenté de prendre en charge la conservation et le transfert des 6 corps. Aussi, nos sources rapportent-elles que le corbillard qui transportait le corps de dame Akadjé Euphrasie a pris feu au moment où le véhicule funèbre arrivait dans la cour familiale. Les mêmes sources indiquent qu’on a pu sortir le corps, mais le moteur du corbillard est irrécupérable. Au dire des témoins, les populations de Sikensi ne croient pas à la version officielle qui attribue l’origine de l’incendie de la maison à des pétards. Les populations pensent que ce qui a occasionné la mort de cette famille est à rechercher ailleurs. Soulignons qu’une des victimes des récents affrontements de Sikensi a succombé à ses blessures, hier jeudi, à Gomon. Il s’agit de Kadjo Koï Clément, un autochtone Abidji qui avait pris des balles, le jour des tragiques faits.
Benjamin Koré
L’Etat s’est, dit-on, contenté de prendre en charge la conservation et le transfert des 6 corps. Aussi, nos sources rapportent-elles que le corbillard qui transportait le corps de dame Akadjé Euphrasie a pris feu au moment où le véhicule funèbre arrivait dans la cour familiale. Les mêmes sources indiquent qu’on a pu sortir le corps, mais le moteur du corbillard est irrécupérable. Au dire des témoins, les populations de Sikensi ne croient pas à la version officielle qui attribue l’origine de l’incendie de la maison à des pétards. Les populations pensent que ce qui a occasionné la mort de cette famille est à rechercher ailleurs. Soulignons qu’une des victimes des récents affrontements de Sikensi a succombé à ses blessures, hier jeudi, à Gomon. Il s’agit de Kadjo Koï Clément, un autochtone Abidji qui avait pris des balles, le jour des tragiques faits.
Benjamin Koré