Que fait l’Onuci avec les armes récupérées aux mains des ex-combattants ?
Nous les gardons, en attendant de voir ce qu’il faudra en faire après. On verra s’il faut les détruire ou pas. Mais dans un premier temps, nous les gardons.
Pourquoi ne les remettez-vous pas aux Frci, à la police, et à la gendarmerie qui en ont besoin pour le maintien de l’ordre et la sécurité des biens et des personnes ?
La procédure ne veut pas que les choses se passent comme vous le dites.
Quelle est donc la procédure qui sied en la matière ?
La procédure, c’est lorsqu’on nous les remet, nous les gardons d’abord, avant de voir le statut à adopter. Vous savez que le pays est sous embargo. Et c’est quand l’embargo sera levé que le pays sera autorisé à recevoir des armes. Pour les armes dont vous parlez, on les prend, on les garde, on regarde et on répertorie. On voit aussi si ce sont des armes qui ont été acquises avant ou après l’embargo.
Comment peut-on le savoir ?
Nous avons des experts. Une arme a un nom, je veux dire qu’elle a des spécificités. En clair, la date à laquelle elle a été achetée, la date de son entrée sur le territoire. Nous ne faisons que ce travail. C’est après que leur destination finale sera déterminée.
Propos recueillis par Ouattara Abdoul Karim
Nous les gardons, en attendant de voir ce qu’il faudra en faire après. On verra s’il faut les détruire ou pas. Mais dans un premier temps, nous les gardons.
Pourquoi ne les remettez-vous pas aux Frci, à la police, et à la gendarmerie qui en ont besoin pour le maintien de l’ordre et la sécurité des biens et des personnes ?
La procédure ne veut pas que les choses se passent comme vous le dites.
Quelle est donc la procédure qui sied en la matière ?
La procédure, c’est lorsqu’on nous les remet, nous les gardons d’abord, avant de voir le statut à adopter. Vous savez que le pays est sous embargo. Et c’est quand l’embargo sera levé que le pays sera autorisé à recevoir des armes. Pour les armes dont vous parlez, on les prend, on les garde, on regarde et on répertorie. On voit aussi si ce sont des armes qui ont été acquises avant ou après l’embargo.
Comment peut-on le savoir ?
Nous avons des experts. Une arme a un nom, je veux dire qu’elle a des spécificités. En clair, la date à laquelle elle a été achetée, la date de son entrée sur le territoire. Nous ne faisons que ce travail. C’est après que leur destination finale sera déterminée.
Propos recueillis par Ouattara Abdoul Karim