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Art et Culture Publié le jeudi 2 février 2012 | Le Democrate

Burida : A quand la fin des palabres?

© Le Democrate Par Le Boss
Fêtes de fins d`année : Salle archi comble pour DJ Arafat
Lundi 26 décembre 2011. Abidjan, Treichville. Dj Arafat a donné un concert mémorable dans une salle bondée de monde.
Le Burida ou encore «la Maison des artistes» est devenu célèbre pour ses nombreuses contradictions, les querelles, les déchirements et palabres incessants entre ses membres et leur direction. Samedi dernier lors de l’assemblée générale extraordinaire, les sociétaires de cette structure n’ont pas dérogé à la règle. Ils n’ont pu épuiser l’ordre du jour de ces assises qui était de dresser le bilan financier et moral et de procéder à l’élection de deux nouveaux administrateurs. L’interprétation d’un simple article (notamment l’article 13 relatif à la qualité de l’organe habilitée à convoquer la réunion), a failli tourner au pugilat. Il a fallu plusieurs heures pour regler cette question. Et quand vint l’heure pour le directeur Général par intérim du Burida, Irène Viéra de présenter le bilan financier, des contestataires commencèrent à vociférer comme de «vieilles casseroles ». Préalables par ci, démission exigée par là. Une scène véritablement honteuse et indigne de personnes chargées de réfléchir et de trouver des solutions aux questions essentielles des activités de cette maison. C’est pourquoi, beaucoup ont mal compris que certains sociétaires reviennent encore sur le dossier du débarquement de l’ancien directeur général, Florent Assiélou, alors qu’il a bel et bien déjà été réglé par le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandama. Pourrait-on laisser perdurer une situation d’illégalité et de désordre dans une structure comme le Burida à laquelle, les autorités ont décidé de conférer une nouvelle crédibilité ? Certainement non! Comment peut-il être encore possible que des individus s’acharnent sur la durée de l’intérim d’Irène Viéra qui selon eux, ne devrait pas excéder 6 mois ? Comme si les problèmes récurrents du Burida datent de l’avènement d’Irène Viéra aux commandes de la « Maison des artistes ». Le comble est qu’il se trouve des personnes qui accusent le ministre Bandama de manœuvrer pour arracher le Burida aux artistes. Il y a décidemment de quoi sourire. Admettons que ce soit le cas. Le ministre n’aurait t-il pas raison d’agir ainsi, d’autant que les artistes eux-mêmes ne parviennent jamais à s’entendre sur l’essentiel? Si ces derniers ne sont pas capables d’harmoniser leurs points de vue sur le strict minimum et que les uns et les autres voient partout, des problèmes de personne ainsi des questions d’ordre politique là où ils doivent traiter des problèmes de la corporation, il n’est point surprenant que le ministre prenne les dispositions idoines pour remettre le Burida sur les rails du développement. En somme, tant que les sociétaires du Burida ne tairont pas leurs querelles de personnes et leur égo, il est tout à fait clair que la tutelle se donnera les moyens de sauver cette maison pour permettre aux artistes de vivre des fruits de leurs œuvres. Autrement dit, si les artistes veulent demeurer dans les basses manœuvres et les tripatouillages dont les conséquences ont jeté ces dernières années, le discrédit sur les artistes ivoiriens, le ministre Bandama n’a pas d’autres choix que de leur imposer la rigueur et les principes indispensables à l’émergence du nouveau Burida. A bon entendeur…
Francis Kouamé (stg)
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