Je voudrais tout d’abord m’acquitter de l’agréable devoir de vous présenter mes voeux les meilleurs pour l’année 2012 et souhaiter que cette année apporte à chacun d’entre vous, santé et paix profonde.
2011 a été une année difficile certes, mais elle aurait pu être pire pour les populations des pays dont mon équipe et moi avons la charge au nom de la Banque mondiale. La Côte d’Ivoire aurait pu s’embraser, les hoquets sociaux et les mouvements d’humeurs dans les rangs de l’armée auraient pu faire vaciller le Burkina Faso, l’élection présidentielle au Bénin était annoncée comme étant celle de tous les dangers, les grands chantiers de la transformation économique, sociale et politique du Togo restent ouverts bien que ce pays soit redevenu attractif comme nous le montrons en pages 25-27 de votre magazine.
2012 sera, selon certains experts, bien plus difficile encore. La crise de la zone Euro qui n’a pas fini de révéler son ampleur, nous interpelle tous et singulièrement les dirigeants de nos pays.
En pages 4 et 5, nous appelons à l’urgence de la pensée et de l’action en vue de prévenir certaines externalités de cette crise qualifiée de « la plus grave depuis la seconde guerre mondiale ». Au-delà de son caractère inouï, cette crise pourrait être
une opportunité pour certains pays africains ayant des liens particuliers avec la zone Euro.
Plus spécifiquement, la Côte d’Ivoire qui polarise encore les attentions du fait entre autres, de son rôle moteur en Afrique de l’Ouest, est engagée dans un ardu processus de normalisation dont l’une des dimensions, sans doute la plus prégnante et la plus complexe, est la réconciliation nationale. Nous y consacrons un
volumineux dossier de 12 pages avec à la clé une interview de M. Charles Konan Banny, Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR). Ce dossier est une contribution à la réflexion et n’a aucune prétention à l’exhaustivité tant la réconciliation, loin d’être de la seule responsabilité d’un individu ou d’une institution, est une quête multidimensionnelle qui requière la somme de toutes les intelligences, de toutes les compétences et de toutes les bonnes volontés.
L’aboutissement de cette quête témoignera de la capacité ou non des Ivoiriens à transformer une décennie de crise en une formidable opportunité de création d’une nation.
Paru dans l’Espoir 6, magazine publié par le bureau régional de la Banque mondiale à Abidjan. Janvier 2012.
2011 a été une année difficile certes, mais elle aurait pu être pire pour les populations des pays dont mon équipe et moi avons la charge au nom de la Banque mondiale. La Côte d’Ivoire aurait pu s’embraser, les hoquets sociaux et les mouvements d’humeurs dans les rangs de l’armée auraient pu faire vaciller le Burkina Faso, l’élection présidentielle au Bénin était annoncée comme étant celle de tous les dangers, les grands chantiers de la transformation économique, sociale et politique du Togo restent ouverts bien que ce pays soit redevenu attractif comme nous le montrons en pages 25-27 de votre magazine.
2012 sera, selon certains experts, bien plus difficile encore. La crise de la zone Euro qui n’a pas fini de révéler son ampleur, nous interpelle tous et singulièrement les dirigeants de nos pays.
En pages 4 et 5, nous appelons à l’urgence de la pensée et de l’action en vue de prévenir certaines externalités de cette crise qualifiée de « la plus grave depuis la seconde guerre mondiale ». Au-delà de son caractère inouï, cette crise pourrait être
une opportunité pour certains pays africains ayant des liens particuliers avec la zone Euro.
Plus spécifiquement, la Côte d’Ivoire qui polarise encore les attentions du fait entre autres, de son rôle moteur en Afrique de l’Ouest, est engagée dans un ardu processus de normalisation dont l’une des dimensions, sans doute la plus prégnante et la plus complexe, est la réconciliation nationale. Nous y consacrons un
volumineux dossier de 12 pages avec à la clé une interview de M. Charles Konan Banny, Président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR). Ce dossier est une contribution à la réflexion et n’a aucune prétention à l’exhaustivité tant la réconciliation, loin d’être de la seule responsabilité d’un individu ou d’une institution, est une quête multidimensionnelle qui requière la somme de toutes les intelligences, de toutes les compétences et de toutes les bonnes volontés.
L’aboutissement de cette quête témoignera de la capacité ou non des Ivoiriens à transformer une décennie de crise en une formidable opportunité de création d’une nation.
Paru dans l’Espoir 6, magazine publié par le bureau régional de la Banque mondiale à Abidjan. Janvier 2012.