CNCE/Les femmes prêtes pour les défis…

Ce que les femmes veulent, Dieu le veut. Les dirigeants de la Caisse nationale de crédit et d’épargne (Cnce) peuvent être sûrs que la Caisse d’épargne sera inscrite sur la liste des cinq meilleures institutions bancaires de la Côte d’Ivoire. Au cours d’une sympathique cérémonie de présentation de vœux mardi dernièr au siège de la banque au Plateau, l’Amicale des femmes de la caisse d’épargne (Amief) a pris l’engagement d’aider le Président de conseil d’administration, Yao Kouman Moïse et le Directeur général, Mamah Diabagaté, à atteindre les objectifs globaux de l’entreprise. Notamment l’amélioration de la situation nette de la trésorerie, et du coefficient d’exploitation, l’augmentation des parts de marché et la satisfaction de la clientèle. Et surtout le bien-être de l’ensemble du personnel avec des profils de carrière bien définis. Au nom des 150 femmes de l’Amief, la présidente Mme Fofana Matinnin Touré a néanmoins indiqué que «la réalisation de ces objectifs passe par le vaste mouvement de restructuration en cours au profit de tout le personnel mais de la gente féminine en particulier». Elle s’est félicitée de la promotion de plusieurs femmes à des postes de responsabilité. Ce qui devrait se poursuivre. En ordre de bataille et attendant les instructions de la hiérarchie, elles veulent donner «à l’extérieur une meilleure image de notre entreprise en termes de qualité de service et d’esprit d’équipe». Mme Fofana a profité de ces moments de convivialité pour faire quelques doléances. «Nous sollicitons une augmentation de la subvention accordée à notre amicale, la suppression de l’agio sur le compte de l’amicale et la suppression des frais de retrait déplacé», a-t-elle égrené. Les deux leaders se sont dits rassurés de pouvoir compter sur «celles qui portent le monde». Le Pca leur a demandé de rester sereines parce que la Caisse d’épargne n’est pas déficitaire. Il n’y a donc pas de nuages sur son avenir. La Cnce a un réseau de 162 agences et bureaux sur l’ensemble du territoire.

Bakayoko Youssouf