L’utilisation des moyens de paiement scripturaux dans la zone Uemoa au détriment des moyens fiduciaires est au centre des préoccupations de la Bceao qui a entrepris une sensibilisation des organismes publics et privés.
Le taux de personnes non bancarisées de la zone de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa) est estimé, à ce jour, à 90% de la population et l’utilisation des moyens de paiement fiduciaires gagnent de plus en plus de terrain au détriment des moyens de paiement scripturaux dans les transactions.
C’est pour changer cette donne que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), en collaboration avec le Groupement interbancaire monétique (Gim-Uemoa), créé en 2003, ont initié le projet de sensibilisation sur l’apport de la monétique dans la zone Uemoa. Après le Sénégal, le Mali, le Burkina et le Togo, une journée de sensibilisation s’est ouverte, hier, au siège national de la Bceao à Abidjan à l’attention des acteurs publics et privés afin qu’ils évoluent vers l’utilisation de la monétique. Et favoriser à terme l’accès d’un plus grand nombre d’Ivoiriens au système bancaire. Pour le directeur national de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, Jean Baptiste Aman, la monétique interbancaire régionale constitue l’un des axes majeurs de la réforme des systèmes et moyens de paiement initié par la banque centrale. Et pour la Côte d’Ivoire, il a affiché son optimisme. Car à terme, les Ivoiriens pourront régler leurs impôts, droits de douanes et percevoir leurs bourses, pensions de retraite et autres via le téléphone mobile ou la carte bancaire Gim-Uemoa.
Quant au Directeur général du Gim-Uemoa, Blaise Ahouantchédé, il s’est réjoui de voir la Côte d’Ivoire adhérer au projet avec 17 institutions sur les 100 repartis dans les sept pays. Pour lui, ‘’le développement des échanges commerciaux ainsi que la croissance économique des Etats les plus avancés ont été toujours accompagnés par le développement des moyens de paiement électronique. C’est pourquoi l’implication des acteurs publics et privés de la zone devient déterminant dans le processus de développement ’’.
K. Anderson
Légende : Le Directeur de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, Jean-Baptiste Aman, entend œuvrer à la réduction du nombre de personnes non bancarisées en Côte d’Ivoire.
Le taux de personnes non bancarisées de la zone de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa) est estimé, à ce jour, à 90% de la population et l’utilisation des moyens de paiement fiduciaires gagnent de plus en plus de terrain au détriment des moyens de paiement scripturaux dans les transactions.
C’est pour changer cette donne que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), en collaboration avec le Groupement interbancaire monétique (Gim-Uemoa), créé en 2003, ont initié le projet de sensibilisation sur l’apport de la monétique dans la zone Uemoa. Après le Sénégal, le Mali, le Burkina et le Togo, une journée de sensibilisation s’est ouverte, hier, au siège national de la Bceao à Abidjan à l’attention des acteurs publics et privés afin qu’ils évoluent vers l’utilisation de la monétique. Et favoriser à terme l’accès d’un plus grand nombre d’Ivoiriens au système bancaire. Pour le directeur national de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, Jean Baptiste Aman, la monétique interbancaire régionale constitue l’un des axes majeurs de la réforme des systèmes et moyens de paiement initié par la banque centrale. Et pour la Côte d’Ivoire, il a affiché son optimisme. Car à terme, les Ivoiriens pourront régler leurs impôts, droits de douanes et percevoir leurs bourses, pensions de retraite et autres via le téléphone mobile ou la carte bancaire Gim-Uemoa.
Quant au Directeur général du Gim-Uemoa, Blaise Ahouantchédé, il s’est réjoui de voir la Côte d’Ivoire adhérer au projet avec 17 institutions sur les 100 repartis dans les sept pays. Pour lui, ‘’le développement des échanges commerciaux ainsi que la croissance économique des Etats les plus avancés ont été toujours accompagnés par le développement des moyens de paiement électronique. C’est pourquoi l’implication des acteurs publics et privés de la zone devient déterminant dans le processus de développement ’’.
K. Anderson
Légende : Le Directeur de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, Jean-Baptiste Aman, entend œuvrer à la réduction du nombre de personnes non bancarisées en Côte d’Ivoire.