Le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) est en pleins travaux à Grand-Bassam, depuis hier. Il s’agit d’améliorer le Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, élaboré en 2010.
Mal classée par les indices Mo Ibrahim et de Transparency international, gangrénée par la corruption…la Côte d’Ivoire va mal. En tous cas, c’est le constat que Méité Sindou, Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) a fait, hier, du pays. C’était lors du lancement de l’atelier sur l’actualisation et la finalisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption de 2010, à Grand-Bassam. Au terme de trois jours de travaux, la Sngrc veut apporter quelque chose pour l’amélioration de ce sombre tableau. L’atelier va sortir une nouvelle mouture du plan de 2010 qui tienne compte de la crise postélectorale et de ses conséquences au niveau de l’administration et des institutions de la République. Le contexte a changé. Conscient de cela, Méité Sindou a demandé aux séminaristes de tenir compte des urgences du moment. Ce sont entre autres, la réconciliation, les réformes dans les domaines de la Santé, de l’Education nationale, les droits de la femme et de l’enfant, les questions environnementales... En gros, les questions sur lesquelles le pays est en retard. Le but principal pour le secrétaire national, c’est de permettre, dans la période 2012-2015, à la Côte d’Ivoire, d’amorcer tout un schéma de modernisation, d’amélioration de la gouvernance et de son indice de corruption. Il est clair, selon lui, que les actions ne suffisent plus. Il faut définir un cadre stratégique qui permette d’obtenir des résultats ; il faut mettre en place un plan, le décliner sur le terrain, en actions concrètes. Comme il le dit bien, « nous, les opérationnels, devons muscler nos actions ». Mais ces actions doivent être musclées en tenant compte de la vision du Premier ministre et du président de la République. Il ne faut pas oublier également la communauté internationale qui insiste sur ces deux termes : bonne gouvernance, lutte contre la corruption. Toutefois, M. Méité précise que le Sngrc n’a qu’un rôle en amont. C'est-à-dire, faire un diagnostic de la situation et suggérer des propositions de réformes. Qui vont être par la suite mises sur la table du Premier ministre pour examen avant d’être acheminées sur le bureau du chef de l’Etat. Mme Kouamé Flore qui représentait le Premier ministre à la cérémonie a insisté pour que les travaux tiennent compte du programme présidentiel. Et aussi du plan national de développement 2012-2015 même si celui-ci n’est pas encore adopté. Nul doute pour elle, que le Sngrc a une lourde responsabilité dans l’amélioration de la gouvernance économique du pays. Déjà conscient de cela, le plan de 2010 s’était articulé autour de six axes. Le renforcement du fonctionnement des institutions et la promotion des droits fondamentaux. Il s’agissait également de renforcer la participation et la gestion durable du développement et, surtout, le renforcement de l’efficacité et de la transparence de l’administration publique. A côté de cela, le plan tenait à assurer l’efficacité du processus de décentralisation et promouvoir le développement local. Sans oublier le renforcement de la gouvernance économique et du contrôle ainsi que la promotion de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.
Raphaël Tanoh
Mal classée par les indices Mo Ibrahim et de Transparency international, gangrénée par la corruption…la Côte d’Ivoire va mal. En tous cas, c’est le constat que Méité Sindou, Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc) a fait, hier, du pays. C’était lors du lancement de l’atelier sur l’actualisation et la finalisation du Plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption de 2010, à Grand-Bassam. Au terme de trois jours de travaux, la Sngrc veut apporter quelque chose pour l’amélioration de ce sombre tableau. L’atelier va sortir une nouvelle mouture du plan de 2010 qui tienne compte de la crise postélectorale et de ses conséquences au niveau de l’administration et des institutions de la République. Le contexte a changé. Conscient de cela, Méité Sindou a demandé aux séminaristes de tenir compte des urgences du moment. Ce sont entre autres, la réconciliation, les réformes dans les domaines de la Santé, de l’Education nationale, les droits de la femme et de l’enfant, les questions environnementales... En gros, les questions sur lesquelles le pays est en retard. Le but principal pour le secrétaire national, c’est de permettre, dans la période 2012-2015, à la Côte d’Ivoire, d’amorcer tout un schéma de modernisation, d’amélioration de la gouvernance et de son indice de corruption. Il est clair, selon lui, que les actions ne suffisent plus. Il faut définir un cadre stratégique qui permette d’obtenir des résultats ; il faut mettre en place un plan, le décliner sur le terrain, en actions concrètes. Comme il le dit bien, « nous, les opérationnels, devons muscler nos actions ». Mais ces actions doivent être musclées en tenant compte de la vision du Premier ministre et du président de la République. Il ne faut pas oublier également la communauté internationale qui insiste sur ces deux termes : bonne gouvernance, lutte contre la corruption. Toutefois, M. Méité précise que le Sngrc n’a qu’un rôle en amont. C'est-à-dire, faire un diagnostic de la situation et suggérer des propositions de réformes. Qui vont être par la suite mises sur la table du Premier ministre pour examen avant d’être acheminées sur le bureau du chef de l’Etat. Mme Kouamé Flore qui représentait le Premier ministre à la cérémonie a insisté pour que les travaux tiennent compte du programme présidentiel. Et aussi du plan national de développement 2012-2015 même si celui-ci n’est pas encore adopté. Nul doute pour elle, que le Sngrc a une lourde responsabilité dans l’amélioration de la gouvernance économique du pays. Déjà conscient de cela, le plan de 2010 s’était articulé autour de six axes. Le renforcement du fonctionnement des institutions et la promotion des droits fondamentaux. Il s’agissait également de renforcer la participation et la gestion durable du développement et, surtout, le renforcement de l’efficacité et de la transparence de l’administration publique. A côté de cela, le plan tenait à assurer l’efficacité du processus de décentralisation et promouvoir le développement local. Sans oublier le renforcement de la gouvernance économique et du contrôle ainsi que la promotion de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.
Raphaël Tanoh