La relance économique en Côte d’Ivoire est enclenchée depuis la fin des événements post-crise, les investisseurs étrangers affluent sur les bords de la lagune Ebrié.
Il a de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire. Et depuis son accession au pouvoir, le président Ouattara ne cesse de traduire sa feuille de route en acte. Son objectif, il le répète à chaque occasion, est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, voire le ‘’Dragon d’Afrique’’. Cela passera nécessairement par le développement du secteur privé et des investissements étrangers. Et sur la question, l’on peut dire qu’il y a un véritable frémissement économique qui augure des perspectives encourageantes. Depuis avril 2011, les investisseurs et partenaires au développement se succèdent sur les bords de la lagune Ebrié avec dans leurs valises des projets d’entreprises. Nous retraçons ici quelques uns de ces contrats. Des missions d’affaires ont séjourné à Abidjan. En décembre 2011, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie ivoirienne (Ccici), une mission d’une soixantaine d’hommes d’affaires marocains a séjourné en Côte d’Ivoire. Composée d’entreprises d’agro-alimentaire, d’électronique, d’énergie, de télécommunication et de sociétés métallurgiques, ces entreprises sont venues prospecter les opportunités d’affaires. Ben Abdallah Saad, Directeur général de Maroc Export, a souligné à cette occasion que le Maroc attachait un réel espoir sur la relance économique ivoirienne. Avant cette visite, le troisième plus gros producteur de ciment au Maroc a inauguré une usine à la zone industrielle de Yopougon. D’une capacité de 500 mille tonnes de ciment par an, Ciment de l’Afrique (Cimaf) a investi 20 milliards de Fcfa dans l’installation de l’usine. Récemment, le 14 février, une autre délégation d’hommes d’affaires du Canada a posé ses valises à Abidjan à la recherche d’opportunités d’investissements. Leur mission fait suite à une mission conduite par le secrétaire national à la reconstruction et à la réinsertion, Koné Mamadou au Canada. Ces investisseurs évoluent dans les domaines de l’alimentation, des mines et des infrastructures. Koné Mamadou a souligné que ce sont 2,4 milliards de dollars (soit près de 1198,2 milliards Fcfa) que les Canadiens devraient investir dans la création d’entreprises et d’emplois. Dans le secteur de l’Hôtellerie et du tourisme ; des investisseurs sont passés.
Le groupe Azalaïl a procédé en décembre à la pose de la première pierre d’un hôtel quatre étoiles pour un montant de 13 milliards Fcfa dans la commune de Marcory. L’édifice qui comportera 180 chambres va générer, selon le président du groupe, Mossadeck Bally, plus de 2 000 emplois. Mais avant Azalaïl, un autre groupe africain Teylieum a également posé la première pierre d’un hôtel quatre étoiles dans la commune du Plateau, en présence du Premier ministre, Guillaume Soro. « L’objectif de la Côte d’Ivoire est de créer dans les 5 ans 10 à 15 nouveaux réceptifs hôteliers de niveau international », a-t-il dit. Le Directeur général de Teylieum, Higo Thiam, a annoncé à cette occasion que la construction de l’hôtel sera l’occasion de créer près de 250 emplois. Le ministre ivoirien du Tourisme, Aké Atchimou, a lui souligné que le groupe hôtelier ouvre la voie à l’investissement hôtelier en Côte d’Ivoire. Dans le secteur des mines et de l’énergie des contrats ont été signés. Devenir un pays pétrolier en Afrique de l’Ouest est une autre ambition de la Côte d’Ivoire. Les conditions et les potentiels excitant, les grands groupes pétroliers n’ont pas boudé l’occasion de venir en Côte d’Ivoire. Talaveras Energy, un des plus grands groupes pétroliers nigérians, a signé, en janvier, avec l ’Etat ivoirien un contrat d’exploration et d’exploitation portant sur six blocs pétroliers pour 36 millions de dollars (soit 18 milliards de Fcfa). Ces contrats portent sur les blocs CI-501, CI-504, CI-523, situés aux larges de Jacquesville et des côtes d’Adiaké. Récemment, le géant français du pétrole, Total, a acquis trois nouveaux permis d’exploration dans l’offshore en Côte d’Ivoire. Déjà présent dans l’exploitation de plusieurs permis avec d’autres groupes tels que l’Américain Anadar et le Canadien Natural ressources international, Total veut renforcer sa présence en Côte d’Ivoire. Les activités portuaires, quant à elles sont en hausse. Le Port autonome d’Abidjan n’a pas dérogé à la règle. Les navires ont repris la destination Côte d’Ivoire. La plateforme portuaire s’est enrichie de nouveaux venus. Et pour encourager les pays voisins qui hésitent encore à transiter par le port ivoirien, le Directeur général, Sié Hien, a mené une mission de travail les 8, 9 et 12 février à Niamey au Niger. D’où il est revenu avec l’assurance des acteurs du secteur de mettre le cap sur Abidjan. Outre ces entreprises, d’autres sont en négociations pour s’installer.
Kuyo Anderson
Il a de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire. Et depuis son accession au pouvoir, le président Ouattara ne cesse de traduire sa feuille de route en acte. Son objectif, il le répète à chaque occasion, est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, voire le ‘’Dragon d’Afrique’’. Cela passera nécessairement par le développement du secteur privé et des investissements étrangers. Et sur la question, l’on peut dire qu’il y a un véritable frémissement économique qui augure des perspectives encourageantes. Depuis avril 2011, les investisseurs et partenaires au développement se succèdent sur les bords de la lagune Ebrié avec dans leurs valises des projets d’entreprises. Nous retraçons ici quelques uns de ces contrats. Des missions d’affaires ont séjourné à Abidjan. En décembre 2011, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie ivoirienne (Ccici), une mission d’une soixantaine d’hommes d’affaires marocains a séjourné en Côte d’Ivoire. Composée d’entreprises d’agro-alimentaire, d’électronique, d’énergie, de télécommunication et de sociétés métallurgiques, ces entreprises sont venues prospecter les opportunités d’affaires. Ben Abdallah Saad, Directeur général de Maroc Export, a souligné à cette occasion que le Maroc attachait un réel espoir sur la relance économique ivoirienne. Avant cette visite, le troisième plus gros producteur de ciment au Maroc a inauguré une usine à la zone industrielle de Yopougon. D’une capacité de 500 mille tonnes de ciment par an, Ciment de l’Afrique (Cimaf) a investi 20 milliards de Fcfa dans l’installation de l’usine. Récemment, le 14 février, une autre délégation d’hommes d’affaires du Canada a posé ses valises à Abidjan à la recherche d’opportunités d’investissements. Leur mission fait suite à une mission conduite par le secrétaire national à la reconstruction et à la réinsertion, Koné Mamadou au Canada. Ces investisseurs évoluent dans les domaines de l’alimentation, des mines et des infrastructures. Koné Mamadou a souligné que ce sont 2,4 milliards de dollars (soit près de 1198,2 milliards Fcfa) que les Canadiens devraient investir dans la création d’entreprises et d’emplois. Dans le secteur de l’Hôtellerie et du tourisme ; des investisseurs sont passés.
Le groupe Azalaïl a procédé en décembre à la pose de la première pierre d’un hôtel quatre étoiles pour un montant de 13 milliards Fcfa dans la commune de Marcory. L’édifice qui comportera 180 chambres va générer, selon le président du groupe, Mossadeck Bally, plus de 2 000 emplois. Mais avant Azalaïl, un autre groupe africain Teylieum a également posé la première pierre d’un hôtel quatre étoiles dans la commune du Plateau, en présence du Premier ministre, Guillaume Soro. « L’objectif de la Côte d’Ivoire est de créer dans les 5 ans 10 à 15 nouveaux réceptifs hôteliers de niveau international », a-t-il dit. Le Directeur général de Teylieum, Higo Thiam, a annoncé à cette occasion que la construction de l’hôtel sera l’occasion de créer près de 250 emplois. Le ministre ivoirien du Tourisme, Aké Atchimou, a lui souligné que le groupe hôtelier ouvre la voie à l’investissement hôtelier en Côte d’Ivoire. Dans le secteur des mines et de l’énergie des contrats ont été signés. Devenir un pays pétrolier en Afrique de l’Ouest est une autre ambition de la Côte d’Ivoire. Les conditions et les potentiels excitant, les grands groupes pétroliers n’ont pas boudé l’occasion de venir en Côte d’Ivoire. Talaveras Energy, un des plus grands groupes pétroliers nigérians, a signé, en janvier, avec l ’Etat ivoirien un contrat d’exploration et d’exploitation portant sur six blocs pétroliers pour 36 millions de dollars (soit 18 milliards de Fcfa). Ces contrats portent sur les blocs CI-501, CI-504, CI-523, situés aux larges de Jacquesville et des côtes d’Adiaké. Récemment, le géant français du pétrole, Total, a acquis trois nouveaux permis d’exploration dans l’offshore en Côte d’Ivoire. Déjà présent dans l’exploitation de plusieurs permis avec d’autres groupes tels que l’Américain Anadar et le Canadien Natural ressources international, Total veut renforcer sa présence en Côte d’Ivoire. Les activités portuaires, quant à elles sont en hausse. Le Port autonome d’Abidjan n’a pas dérogé à la règle. Les navires ont repris la destination Côte d’Ivoire. La plateforme portuaire s’est enrichie de nouveaux venus. Et pour encourager les pays voisins qui hésitent encore à transiter par le port ivoirien, le Directeur général, Sié Hien, a mené une mission de travail les 8, 9 et 12 février à Niamey au Niger. D’où il est revenu avec l’assurance des acteurs du secteur de mettre le cap sur Abidjan. Outre ces entreprises, d’autres sont en négociations pour s’installer.
Kuyo Anderson