Le chef de l’Etat a reçu, mercredi à Abidjan, le président d’Air France. Au menu des échanges, la finalisation des modalités de démarrage de la nouvelle flotte nationale.
Ça y est, Air Côte d’Ivoire va pouvoir enfin se positionner sur la piste de décollage. L’Etat ivoirien et Air France ont bouclé les ultimes détails du dossier. A cet effet, le président Alassane Ouattara et le président directeur général du géant français, Alexandre de Juniac, ont eu mercredi une audience au cours de laquelle ils ont donné le feu vert au démarrage des activités. En filigrane, les deux personnalités ont entériné la création de la nouvelle compagnie aérienne nationale qui prend la place de la défunte Air Ivoire, mise en liquidation en juillet et dont la flotte était clouée au sol avec un passif de 23,7 milliards de Fcfa. Cette compagnie opérait avec trois Boeing 737-500 et un Airbus A321 et 400 salariés en surnombre par rapport au standard de l’industrie, selon les experts en aéronautique. Quant à la nouvelle compagnie, le capital est de 25 milliards de Fcfa reparti à 35% pour Air France, 51% pour l’Etat de Côte d’Ivoire et 14 % pour le secteur privé. Mais l’Etat ivoirien prévoit une dotation annuelle de fonctionnement de 10,9 milliards de Fcfa afin de permettre à la compagnie d’atteindre la rentabilité. Selon M. de Juniac, le protocole d’accord signé par son prédécesseur, Jean-Cyril Spinetta, a été formellement approuvé par le conseil d'administration. Les retards successifs avaient été justifiés par les changements à la tête de la compagnie nationale française. Selon nos sources, Air Côte d’Ivoire qui démarrera ses opérations avec deux Airbus A319 pris en leasing, un troisième appareil devant rejoindre sa flotte en 2013 selon des sources proches des échanges, devrait prendre les airs fin avril. Autant dire qu’elle ne reprendra pas les appareils d’Air Ivoire. En ce qui concerne le réseau, la compagnie débutera sur l’aéroport d’Abidjan avec des liaisons régionales non opérées par son actionnaire français. Une rude concurrence en perspective dans le ciel d’Afrique de l’ouest où volent entre autres Senegal Airlines, Air Mali, Mauritanian Airlines, Ethiopian Airlines, Asky Airlines, Kenya Airways, sans oublier Brussels Airlines ou Emirates Airlines.
Lanciné Bakayoko
Ça y est, Air Côte d’Ivoire va pouvoir enfin se positionner sur la piste de décollage. L’Etat ivoirien et Air France ont bouclé les ultimes détails du dossier. A cet effet, le président Alassane Ouattara et le président directeur général du géant français, Alexandre de Juniac, ont eu mercredi une audience au cours de laquelle ils ont donné le feu vert au démarrage des activités. En filigrane, les deux personnalités ont entériné la création de la nouvelle compagnie aérienne nationale qui prend la place de la défunte Air Ivoire, mise en liquidation en juillet et dont la flotte était clouée au sol avec un passif de 23,7 milliards de Fcfa. Cette compagnie opérait avec trois Boeing 737-500 et un Airbus A321 et 400 salariés en surnombre par rapport au standard de l’industrie, selon les experts en aéronautique. Quant à la nouvelle compagnie, le capital est de 25 milliards de Fcfa reparti à 35% pour Air France, 51% pour l’Etat de Côte d’Ivoire et 14 % pour le secteur privé. Mais l’Etat ivoirien prévoit une dotation annuelle de fonctionnement de 10,9 milliards de Fcfa afin de permettre à la compagnie d’atteindre la rentabilité. Selon M. de Juniac, le protocole d’accord signé par son prédécesseur, Jean-Cyril Spinetta, a été formellement approuvé par le conseil d'administration. Les retards successifs avaient été justifiés par les changements à la tête de la compagnie nationale française. Selon nos sources, Air Côte d’Ivoire qui démarrera ses opérations avec deux Airbus A319 pris en leasing, un troisième appareil devant rejoindre sa flotte en 2013 selon des sources proches des échanges, devrait prendre les airs fin avril. Autant dire qu’elle ne reprendra pas les appareils d’Air Ivoire. En ce qui concerne le réseau, la compagnie débutera sur l’aéroport d’Abidjan avec des liaisons régionales non opérées par son actionnaire français. Une rude concurrence en perspective dans le ciel d’Afrique de l’ouest où volent entre autres Senegal Airlines, Air Mali, Mauritanian Airlines, Ethiopian Airlines, Asky Airlines, Kenya Airways, sans oublier Brussels Airlines ou Emirates Airlines.
Lanciné Bakayoko