Un monde fou. L’arrivée du Chef de l’Etat à Bouaké, à l’occasion de l’inauguration de la première usine électromécanique dans la capitale de la paix, a drainé une foultitude d’hommes, de femmes et d’enfants dans les rues de Bouaké. 10h48mn GMT, le Grumman présidentiel foule le tarmac de l’aéroport international de Bouaké, le président de la République, à sa descente de l’avion, est accueilli par le secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly avec à ses côtés le ministre de l’Industrie, Dosso Moussa et celui de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly et du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Jean-Louis Billon. Il était accompagné par une délégation composée du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Ahoussou Kouadio Jeannot et bien d’autres. C’est une foule en liesse qui, après quelques heures d’attente, n’a pu contenir sa joie de voir son Président revenir à Bouaké pour la première fois après son élection le 28 novembre 2010 à la tête du pays, dans une atmosphère plus que festive. Des danses traditionnelles, notamment, le Goli et le balafon ont agrémenté cette ambiance de fête qui régnait à l’aéroport accompagné de la fanfare municipale. Après les honneurs militaires et l’hymne national, le président de la République a reçu les honneurs militaires et salué les directeurs centraux et chefs de services publics et parapublics, le corps préfectoral des régions du centre et du nord conduit par le préfet de la région de Gbèkè, Konin Aka, les élus locaux avec à leur tête le premier magistrat de la commune de Bouaké, Fanny Ibrahim, les chefs coutumiers et religieux ainsi que les responsables de communautés et leaders de la société civile. La grande foule venue l’accueillir à l’aéroport ne cessait de lui témoigner toute sa gratitude par des ovations nourries. De l’aéroport à l’usine ’OLAM, en passant par les quartiers de Gonfreville, Habitat de la caisse, route du CHU, Koko, Commerce, Air France place de la paix, Kennedy sur la route de M’Bahiakro, des foules composées de commerçants, transporteurs, ouvriers et de badauds n’ont pu s’empêcher de braver la brume matinale, générée par une pluie la veille, jusqu’à la sortie du soleil, vers 11h30 pour réserver à l’illustre hôte du jour un accueil digne de son rang et de sa carrure. Des bandeaux aux couleurs nationales ont été exposés tout au long de son itinéraire, marquant ainsi l’attachement des populations aux valeurs et aux symboles de la nation. Pour la circonstance, des commerçants ont fermé magasins et boutiques juste pour venir acclamer le chef de l’Etat à son passage. Tout était au beau fixe sur le plan sécuritaire. A l’annonce de son arrivée, le commandant de la GSPR, le commandant Chérif Ousmane a mené une inspection visant à redorer le niveau de la sécurité, surtout à l’aéroport et sur l’ensemble de l’itinéraire. Quelques heures avant l’atterrissage de l’avion présidentiel, c’est un cordon sécuritaire on ne peut plus impressionnant qui a été donné de voir. De la GSPR au déploiement des unités en présence à Bouaké, l’on a pu constater la Garde républicaine (GR) avec à sa tête le commandant Ouattara Issiaka dit Wattao, la gendarmerie nationale avec la présence le général Kouassi Gervais, la police nationale représenté par le préfet de police, le Commissaire divisionnaire N’Guessan Kouamé et le groupement des sapeurs pompiers militaires. Ont également été remarqués le commandant de la force terrestre, le général Sékou Touré et les forces impartiales (ONUCI et Licornes). Un hélicoptère renforçait la sécurité aérienne tout le long de l’itinéraire pris par le président de la république,
appuyé par une présence massive des forces de l’ordre que l’on rencontrait à tous les coins de rue. Au passage du cortège présidentiel, toute la ville s’est immobilisée, laissant passer en toute liberté et appréciant à sa juste valeur le spectacle qu’offrait la file interminable de véhicules aux gyrophares bleus, blancs et rouges qui composaient le cortège présidentiel. Une fois sur le site de l’usine, c’est encore une marrée humaine qui a accueilli dans la ferveur le président de la République en son, en danse et cris de joie. Une fois de plus, les populations de la capitale du centre a tenu à démontrer au président Ouattara qu’il est à Bouaké chez lui.
Coulibaly Souleymane, correspondant à Bouaké
appuyé par une présence massive des forces de l’ordre que l’on rencontrait à tous les coins de rue. Au passage du cortège présidentiel, toute la ville s’est immobilisée, laissant passer en toute liberté et appréciant à sa juste valeur le spectacle qu’offrait la file interminable de véhicules aux gyrophares bleus, blancs et rouges qui composaient le cortège présidentiel. Une fois sur le site de l’usine, c’est encore une marrée humaine qui a accueilli dans la ferveur le président de la République en son, en danse et cris de joie. Une fois de plus, les populations de la capitale du centre a tenu à démontrer au président Ouattara qu’il est à Bouaké chez lui.
Coulibaly Souleymane, correspondant à Bouaké
