Le site jeuneafrique.com vient de lever le lièvre sur les négociations liées à la vente à terme de fève de cacao. Hier, ce site a révélé que les intermédiaires de la filière café-cacao et la Côte d'Ivoire ont finalement trouvé un terrain d'entente. Un fonds de garantie doté de 80 milliards de F CFA sera constitué, comme le proposait l'État. En effet, après des semaines de blocages, une solution a été trouvée entre, d'une part, le Conseil café cacao (la nouvelle structure publique qui doit gérer les ventes à terme de fèves) et, d'autre part, le groupement des exportateurs (Gepex) et celui des négociants internationaux (GNI). On le sait, les discussions achoppaient principalement sur la création d'un fonds de réserve, destiné à garantir les risques en cas de chute des cours du cacao. Le ministre de l’Agriculture Sangafowa Coulibaly et celui de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, proposaient de le doter de 80 milliards FCFA. Ce qui n’était pas du goût des exportateurs et négociants qui demandaient au moins 120 milliards FCFA. L’État avait donc menacé de négocier directement avec les traders sur les marchés internationaux. À la suite d’une réunion présidée le 20 février par Daniel Kablan Duncan, le ministre des Affaires étrangères, les exportateurs ont finalement accepté la position de l’État. Le Gepex et le GNI participeront donc à la vente anticipée de la production du cacao de la campagne 2012-2013. La reforme de la filière café-cacao est véritablement amorcée. Cette information de jeuneafrique.com va donc réjouir les producteurs.
JEA
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