Le port autonome d’Abidjan a effectué sa rentrée commerciale ce jeudi 1er mars. Cette infrastructure, poumon de l’économie ivoirienne, annonce de bonnes perspectives pour fin 2012.
Progressivement, le port autonome d’Abidjan deviendra la locomotive de la sous-région. Au cours de la rentrée commerciale qui s’est déroulée hier, la direction de la première infrastructure économique ivoirienne a affiché de bonnes ambitions pour fin 2012. Les prévisions pour le trafic global sont de 23. 946. 184 tonnes, soit une forte croissance de 43% par rapport à 2011 et 3,8 par rapport à 2010. Ce niveau de trafic correspond à une croissance de 34,7% de navire, soit 3. 068 navires, dont 2.412 au niveau du port de commerce et 653 au port de pêche. Cela s’explique par le niveau du Pib (8%) annoncé pour l’année 2012 et toutes les actions de développement programmées par l’Etat de Côte d’Ivoire. C'est-à-dire, la reconstruction des infrastructures et la croissance au niveau de la production agricole, l’exploitation des ressources minières, la croissance de la consommation…Toutes choses qui contribueront à atteindre ce niveau de trafic avec la mise en œuvre d’une politique commerciale agressive. Pour atteindre ce défi, le port d’Abidjan doit être compétitif. Et son directeur général, Hien Sié, le sait très bien. C’est pourquoi, lors de son intervention, il a relevé que la conjugaison de tous les efforts a permis de relancer les activités portuaires qui étaient complètement arrêtées à cause de la crise postélectorale. Entre janvier et mai 2011, le trafic portuaire était en recul de 54% par rapport à la même période en 2010. « Des actions commerciales agressives ont été menées par les uns et les autres pour amoindrir ce déficit qui, à tout point de vue, semblait s’installer dans la durée », a-t-il précisé. A l’en croire, l’engagement commun a permis de ramener ce recul à 12% sur la période de juin à décembre 2011, comparativement à la même période en 2010. Ainsi, le trafic global annuel du port s’établit à 16.642.542 tonnes, soit une baisse de 26% par rapport à la même période en 2010. Le ministre des Infrastructures économiques, Achi Patrick, a, par ailleurs, souligné que la reprise des activités, notamment avec les pays de l’hinterland, va impliquer une croissance du trafic et donc une forte demande en infrastructures économiques, notamment routières et ferroviaires. Les opérateurs économiques se sont engagés à soutenir cette infrastructure pour faire d’elle ‘’un hub portuaire’’. De leur côté, les armateurs ont exhorté les autorités à prendre les mesures idoines pour surveiller le plan d’eau ivoirien.
BENJAMIN SORO
Progressivement, le port autonome d’Abidjan deviendra la locomotive de la sous-région. Au cours de la rentrée commerciale qui s’est déroulée hier, la direction de la première infrastructure économique ivoirienne a affiché de bonnes ambitions pour fin 2012. Les prévisions pour le trafic global sont de 23. 946. 184 tonnes, soit une forte croissance de 43% par rapport à 2011 et 3,8 par rapport à 2010. Ce niveau de trafic correspond à une croissance de 34,7% de navire, soit 3. 068 navires, dont 2.412 au niveau du port de commerce et 653 au port de pêche. Cela s’explique par le niveau du Pib (8%) annoncé pour l’année 2012 et toutes les actions de développement programmées par l’Etat de Côte d’Ivoire. C'est-à-dire, la reconstruction des infrastructures et la croissance au niveau de la production agricole, l’exploitation des ressources minières, la croissance de la consommation…Toutes choses qui contribueront à atteindre ce niveau de trafic avec la mise en œuvre d’une politique commerciale agressive. Pour atteindre ce défi, le port d’Abidjan doit être compétitif. Et son directeur général, Hien Sié, le sait très bien. C’est pourquoi, lors de son intervention, il a relevé que la conjugaison de tous les efforts a permis de relancer les activités portuaires qui étaient complètement arrêtées à cause de la crise postélectorale. Entre janvier et mai 2011, le trafic portuaire était en recul de 54% par rapport à la même période en 2010. « Des actions commerciales agressives ont été menées par les uns et les autres pour amoindrir ce déficit qui, à tout point de vue, semblait s’installer dans la durée », a-t-il précisé. A l’en croire, l’engagement commun a permis de ramener ce recul à 12% sur la période de juin à décembre 2011, comparativement à la même période en 2010. Ainsi, le trafic global annuel du port s’établit à 16.642.542 tonnes, soit une baisse de 26% par rapport à la même période en 2010. Le ministre des Infrastructures économiques, Achi Patrick, a, par ailleurs, souligné que la reprise des activités, notamment avec les pays de l’hinterland, va impliquer une croissance du trafic et donc une forte demande en infrastructures économiques, notamment routières et ferroviaires. Les opérateurs économiques se sont engagés à soutenir cette infrastructure pour faire d’elle ‘’un hub portuaire’’. De leur côté, les armateurs ont exhorté les autorités à prendre les mesures idoines pour surveiller le plan d’eau ivoirien.
BENJAMIN SORO