Oser le pari de faire une rentrée commerciale après les douloureux événements de notre pays, est un signe fort de la confiance retrouvée entre le port d’Abidjan et ses partenaires, et aussi de son repositionnement au sein de la communauté maritime internationale…C’est le symbole du nouveau dynamisme économique voulu par le gouvernement", a révélé, hier, à Treichville, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi. Qui, à cette rentrée commerciale du port d’Abidjan, a invité les opérateurs du secteur portuaire à poser le diagnostic optimal : "L’année 2011 a été, certes, difficile, mais il est de notre devoir aujourd’hui de poser les bases de notre destin commun et plus particulièrement du port d’Abidjan et de la communauté portuaire.
Ce programme passe impérativement par une analyse objective de son bilan et par la fixation d’objectifs ambitieux et réalistes intégrant l’évolution de l’environnement national et international". Patrick Achi fait de la réhabilitation des infrastructures économiques, une nécessité. Il a d’ailleurs apporté son soutien total et celui du gouvernement aux actions de l’Autorité portuaire et a exprimé le vœu du chef de l’Etat : "Le président Ouattara et le Premier ministre Soro sont plus que jamais déterminés à repositionner le port d’Abidjan comme le hub portuaire de la sous-région". Patrick Achi a félicité les responsables du port et singulièrement le directeur général, Hien Sié pour le travail abattu en quelques mois. Hien Sié, a salué les efforts de la communauté portuaire qui ont permis une relance du trafic qui "avait connu un recul de 54% entre janvier et mai 2011 par rapport à la même période en 2010". En 2011, c’est donc une baisse de 26% du trafic du fait de la crise postélectorale. Qui a conduit à un embargo sur les navires et l’interdiction de la vente du cacao. Pour l’année écoulée, c’est un trafic global de 16,6 millions de tonnes contre 22,5 millions en 2010."
Toutefois, l’a souligné Hien Sié, "des actions commerciales agressives ont permis d’amoindrir ce déficit" indiqué plus haut. Le port autonome d’Abidjan (Paa), selon son directeur général, va faire preuve d’inventivité pour associer pleinement le secteur privé dans le développement de ses infrastructures et respecter l’équité de traitement des acteurs portuaires. Des défis sont à relever : un second terminal à conteneurs moderne avec un fort tirant d’eau ; un port de pêche modernisé ; des quais pour navires vraquiers solides…Et la construction d’"une compétitivité dans un environnement sécurisé et sûr", comme le recommande le directeur général des Affaires maritimes et portuaires, le Colonel Bertin Tano Koffi. Pour 2012, le Paa prévoit un trafic de 24 millions de tonnes pour "une forte hausse de 43% par rapport à 2011" relativement à une "croissance élevée" de du produit intérieur brut (Pib) de 8,5% à réaliser. Des organisations professionnelles du secteur privé ont fait des propositions.
Parfait Tadjau
Ce programme passe impérativement par une analyse objective de son bilan et par la fixation d’objectifs ambitieux et réalistes intégrant l’évolution de l’environnement national et international". Patrick Achi fait de la réhabilitation des infrastructures économiques, une nécessité. Il a d’ailleurs apporté son soutien total et celui du gouvernement aux actions de l’Autorité portuaire et a exprimé le vœu du chef de l’Etat : "Le président Ouattara et le Premier ministre Soro sont plus que jamais déterminés à repositionner le port d’Abidjan comme le hub portuaire de la sous-région". Patrick Achi a félicité les responsables du port et singulièrement le directeur général, Hien Sié pour le travail abattu en quelques mois. Hien Sié, a salué les efforts de la communauté portuaire qui ont permis une relance du trafic qui "avait connu un recul de 54% entre janvier et mai 2011 par rapport à la même période en 2010". En 2011, c’est donc une baisse de 26% du trafic du fait de la crise postélectorale. Qui a conduit à un embargo sur les navires et l’interdiction de la vente du cacao. Pour l’année écoulée, c’est un trafic global de 16,6 millions de tonnes contre 22,5 millions en 2010."
Toutefois, l’a souligné Hien Sié, "des actions commerciales agressives ont permis d’amoindrir ce déficit" indiqué plus haut. Le port autonome d’Abidjan (Paa), selon son directeur général, va faire preuve d’inventivité pour associer pleinement le secteur privé dans le développement de ses infrastructures et respecter l’équité de traitement des acteurs portuaires. Des défis sont à relever : un second terminal à conteneurs moderne avec un fort tirant d’eau ; un port de pêche modernisé ; des quais pour navires vraquiers solides…Et la construction d’"une compétitivité dans un environnement sécurisé et sûr", comme le recommande le directeur général des Affaires maritimes et portuaires, le Colonel Bertin Tano Koffi. Pour 2012, le Paa prévoit un trafic de 24 millions de tonnes pour "une forte hausse de 43% par rapport à 2011" relativement à une "croissance élevée" de du produit intérieur brut (Pib) de 8,5% à réaliser. Des organisations professionnelles du secteur privé ont fait des propositions.
Parfait Tadjau