Les libéraux et démocrates de l’Europe, l’Afrique, du Pacifique et des Caraïbes (Apc) étaient en cpnclave du vendredi 2 au dimanche 4 mars à Abidjan dans le cadre de leur conférence annuelle, depuis sa création en 2005. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence de SEM. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.
«La Côte d’Ivoire sous la houlette du Président Félix Houphouët Boigny a jeté les bases d’une économie libérale (…) il y a bien un demi-siècle. Vous êtes donc en terre libérale (…). Cette option dès le début de notre indépendance, a permis à la Côte d’Ivoire de réaliser des bonds spectaculaires en matière de croissance, d’avoir une infrastructure de qualité », a expliqué le président ivoirien devant ses hôtes. Avant d’indiquer que « le libéralisme économique va de pair avec le libéralisme politique ». Au cours des travaux qui ont duré trois jours, les participants ont débattu de deux thèmes principaux, à savoir « Le libéralisme, un projet humaniste » et « les proposition libérales pour l’Afrique ». Et ce, afin d’identifier les opportunités économiques et politiques pour combattre la pauvreté, assurer la bonne gouvernance. Des travaux, devra naître un manifeste : ‘’Manifeste d’Abidjan, l’Afrique, la solution libérale’’. A la suite de l’intervention d’Alassane Ouattara, par ailleurs vice-président de l’ALDEPAC, le Kenyan Musikari Kombo et le Co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, le belge Louis Michel ont appelé le président ivoirien à renforcer la réconciliation et la cohésion sociale dans son pays. Tout en insistant sur le fait que le manifeste à produire, doit consacrer un libéralisme qui “requiert un état de droit et garantit le droit des citoyens“ et non “un capitalisme aveugle“. C’est la troisième fois que les libéraux d’Europe et des ACP (Afrique Caraïbes Pacifiques) se réunissent en Afrique de l’Ouest et la première en Côte d’Ivoire aux côtés du RDR (Rassemblement des Républicains), parti politique affilié.
La leçon de Louis Michel à Wade et aux socialistes
«L’objet de notre réunion n’est pas le Sénégal ni M. Wade. J’ai regretté comme d’aucuns que M. Wade se soit engagé à un moment donné dans une voie discutable. Ceci étant, ce n’est rien de comparable avec ce qu’on a vécu ici (NDLR Abidjan). Je n’ai pas l’intention d’en dire plus pour le moment. J’espère que M. Wade redeviendra raisonnable. Nous ne cautionnons pas ce qui est en train d’être fait au Sénégal», a précisé l’honorable Louis Michel, co-président de la Délégation à la commission parlementaire paritaire ACP-UE. Toutefois, l’honorable Louis Michel a indiqué que contrairement « à la diabolisation que font leurs adversaires, en l’occurrence les socialistes, le libéralisme est un projet humaniste, une doctrine humaniste par excellence qui offre plus de démocratie pour les citoyens ». Se voulant plus convaincant, il a étayé ses propos par le bilan de la gouvernance de bien de socialistes. Puisque, estime-t-il, à la différence du socialisme, le libéralisme entend convaincre : « Nous avons pris un engagement, être au service des citoyens. Le libéralisme ne doit jamais être complaisant avec tout ce qui touche aux droits de l’Homme ». Et d’ajouter : «La plupart des dictateurs en Afrique, font partie de l’International Socialiste. Ben Ali en Tunisie, était de l’International Socialiste. Ceci étant, c’est vrai que nous sommes aussi inquiets de la manière dont évoluent un pays et une personnalité qui indiscutablement a été pendant très longtemps et encore, considérée comme quelqu’un de la famille libérale, à savoir le président Wade. Qui manifestement semble évoluer de manière un peu inquiétante. Nous n’avons pas à nous immiscer dans la campagne sénégalaise pour le moment». L’honorable Touré Idriss, qui représentait le SG du RDR, a préféré lancer un défi : «Bientôt, nous allons montrer que 10 ans de socialisme ont été du gâchis en Côte d’Ivoire».
K. Hyacinthe
«La Côte d’Ivoire sous la houlette du Président Félix Houphouët Boigny a jeté les bases d’une économie libérale (…) il y a bien un demi-siècle. Vous êtes donc en terre libérale (…). Cette option dès le début de notre indépendance, a permis à la Côte d’Ivoire de réaliser des bonds spectaculaires en matière de croissance, d’avoir une infrastructure de qualité », a expliqué le président ivoirien devant ses hôtes. Avant d’indiquer que « le libéralisme économique va de pair avec le libéralisme politique ». Au cours des travaux qui ont duré trois jours, les participants ont débattu de deux thèmes principaux, à savoir « Le libéralisme, un projet humaniste » et « les proposition libérales pour l’Afrique ». Et ce, afin d’identifier les opportunités économiques et politiques pour combattre la pauvreté, assurer la bonne gouvernance. Des travaux, devra naître un manifeste : ‘’Manifeste d’Abidjan, l’Afrique, la solution libérale’’. A la suite de l’intervention d’Alassane Ouattara, par ailleurs vice-président de l’ALDEPAC, le Kenyan Musikari Kombo et le Co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, le belge Louis Michel ont appelé le président ivoirien à renforcer la réconciliation et la cohésion sociale dans son pays. Tout en insistant sur le fait que le manifeste à produire, doit consacrer un libéralisme qui “requiert un état de droit et garantit le droit des citoyens“ et non “un capitalisme aveugle“. C’est la troisième fois que les libéraux d’Europe et des ACP (Afrique Caraïbes Pacifiques) se réunissent en Afrique de l’Ouest et la première en Côte d’Ivoire aux côtés du RDR (Rassemblement des Républicains), parti politique affilié.
La leçon de Louis Michel à Wade et aux socialistes
«L’objet de notre réunion n’est pas le Sénégal ni M. Wade. J’ai regretté comme d’aucuns que M. Wade se soit engagé à un moment donné dans une voie discutable. Ceci étant, ce n’est rien de comparable avec ce qu’on a vécu ici (NDLR Abidjan). Je n’ai pas l’intention d’en dire plus pour le moment. J’espère que M. Wade redeviendra raisonnable. Nous ne cautionnons pas ce qui est en train d’être fait au Sénégal», a précisé l’honorable Louis Michel, co-président de la Délégation à la commission parlementaire paritaire ACP-UE. Toutefois, l’honorable Louis Michel a indiqué que contrairement « à la diabolisation que font leurs adversaires, en l’occurrence les socialistes, le libéralisme est un projet humaniste, une doctrine humaniste par excellence qui offre plus de démocratie pour les citoyens ». Se voulant plus convaincant, il a étayé ses propos par le bilan de la gouvernance de bien de socialistes. Puisque, estime-t-il, à la différence du socialisme, le libéralisme entend convaincre : « Nous avons pris un engagement, être au service des citoyens. Le libéralisme ne doit jamais être complaisant avec tout ce qui touche aux droits de l’Homme ». Et d’ajouter : «La plupart des dictateurs en Afrique, font partie de l’International Socialiste. Ben Ali en Tunisie, était de l’International Socialiste. Ceci étant, c’est vrai que nous sommes aussi inquiets de la manière dont évoluent un pays et une personnalité qui indiscutablement a été pendant très longtemps et encore, considérée comme quelqu’un de la famille libérale, à savoir le président Wade. Qui manifestement semble évoluer de manière un peu inquiétante. Nous n’avons pas à nous immiscer dans la campagne sénégalaise pour le moment». L’honorable Touré Idriss, qui représentait le SG du RDR, a préféré lancer un défi : «Bientôt, nous allons montrer que 10 ans de socialisme ont été du gâchis en Côte d’Ivoire».
K. Hyacinthe