La Côte d’Ivoire devra se mettre à niveau dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. C’est justement dans ce cadre que le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (Giaba), organise, du 5 au 7 mars 2012 à Abidjan, un séminaire préparatoire de l’évaluation du dispositif national LBA/FT de la Côte d’Ivoire. L’objectif du séminaire est de sensibiliser les principaux acteurs nationaux sur l’intérêt de l’exercice d’évaluation mutuelle et de les aider à mettre à jour la réponse au Questionnaire d’évaluation mutuelle (Qem) de la Côte d’Ivoire afin de faciliter la visite sur place des experts évaluateurs prévue en mai 2012. Conformément à un calendrier, la Côte d’Ivoire fera l’objet d’une visite sur place des experts aux fins de l’évaluation de son dispositif national en mai 2012. Cet exercice d’évaluation consiste à vérifier le degré de conformité du dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme d’un pays aux normes et standards internationaux, en l’occurrence aux Recommandations du Gafi (Groupe d’action financière). Il est mené par des experts régionaux des Etats membres du Giaba formés à la méthodologie d’évaluation du Gafi. La finalité de cette évaluation mutuelle est de ressortir les lacunes existantes dans le dispositif institutionnel et juridique du pays en vue de formuler les recommandations adéquates à leur amélioration. Tel que prévu par les textes en vigueur, le calendrier des missions d’évaluation mutuelle est validé par la Commission Technique du GIABA et approuvé par son Comité Ministériel. Toute chose qui implique nécessairement une préparation en amont, dont la mise à jour de la réponse au Questionnaire d’évaluation mutuelle (QEM) date de 2009. Une soixantaine de participants prend part au séminaire. Et la mise à jour de la réponse au QEM est fortement attendue.
Jean-Eric ADINGRA
Jean-Eric ADINGRA
