Le nouveau patron des sports motos de Côte d’Ivoire sort de ses gongs pour asséner certaines vérités au sujet de la probable suppression de sa Fédération.
Que pensez-vous de la récente visite de Jean Todt à Abidjan ?
C’était une visite très intéressante. Puisqu’il était là, à 80% pour l’insécurité routière et les 20% pour le sport. Je l’ai même eu à huis clos et nous nous sommes entendus sur plusieurs points.
Lesquels ?
Sur, par exemple, les compétitions que nous organisons et la création des Fédérations de motos et autos dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, comme le Togo, le Mali…
Cette visite a donné l’occasion à Kady Anglebert de se remettre en selle…Qu’en dites-vous ?
Pas du tout ! Jean Todt est venu, il a vu les réalités. Kady Angelbert a voulu s’inviter à la visite. Pour vous dire vrai, au niveau de la Fédération internationale d’auto (FIA) c’est la FISAM qui est encore inscrite dans les textes. Mais cela ne veut pas dire que la FMCI et la FIA ne sont pas reconnus. D’ici 2013, le ministère des Sports et loisirs fera tout pour attester les documents.
Pour le moment donc, vous n’êtes pas reconnu…
Pour le moment il faut reconnaître que c’est la FISAM qui existait depuis belle lurette et c’est le nom de Kady Angelbert qui est inscrit à la FIA et dans les textes au ministère. C’est donc de ce statut qu’elle veut se faire prévaloir le titre de présidente. Ambrosino et moi avons les Licences pour organiser les compétitions. Nous pouvons envoyer des rapports de compétitions confirmés par Philippe Légré à la FIA, or elle non.
La Fédération de motos va-t-elle disparaître, après le verdict du procès du 28 mars ?
Kady Angelbert n’aura pas gain de cause parce qu’elle est dans le faux. Et puis, quand elle dit que si la justice ivoirienne ne lui donne pas raison, elle introduira le dossier auprès de la FIA, je dis non.
Pourquoi ?
La Côte d’Ivoire est un pays souverain et la FIA ne peut s’opposer à la juridiction ivoirienne. Kady Angelbert a peut-être raison lorsqu’elle dit qu’elle est martyrisée par le nouveau régime simplement parce qu’elle était avec Laurent Gbagbo. C’est en cela que Jean Todt a dit que la politique ne doit pas s’immiscer dans le sport. Je viens dire alors que la Fédération de motos ne peut pas disparaître. Et la FIA n’a pas le droit de rayer la Côte d’Ivoire de la liste internationale puisqu’elle est devant le fait accompli. Et puis, les Fédérations de motos et autos sont reconnues par le premier magistrat du sport ivoirien, donc la question n’est plus à poser.
Le ministère des Sports et loisirs n’est-il pas impuissant devant la Fédération internationale d’auto ?
Non et non ! Jean Todt a failli avoir des problèmes aves le ministre Philippe Légré. Pendant près de 15 minutes, le ministre l’a copieusement engueulé comme un enfant. Et après ils se sont entendus. Même l’ONU ne peut pas mettre la décision du ministre Légré en cause. Il est dans ses droits car le seul décret 68-146 de l’article 3 du 13 mars 1960 régissant le code du sport civil en Côte d’Ivoire dit que le ministre des Sports et loisirs est juge en dernier de toutes les décisions prises par les Fédérations.
Interview réalisée
par S.R.(Stagiaire)
Que pensez-vous de la récente visite de Jean Todt à Abidjan ?
C’était une visite très intéressante. Puisqu’il était là, à 80% pour l’insécurité routière et les 20% pour le sport. Je l’ai même eu à huis clos et nous nous sommes entendus sur plusieurs points.
Lesquels ?
Sur, par exemple, les compétitions que nous organisons et la création des Fédérations de motos et autos dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, comme le Togo, le Mali…
Cette visite a donné l’occasion à Kady Anglebert de se remettre en selle…Qu’en dites-vous ?
Pas du tout ! Jean Todt est venu, il a vu les réalités. Kady Angelbert a voulu s’inviter à la visite. Pour vous dire vrai, au niveau de la Fédération internationale d’auto (FIA) c’est la FISAM qui est encore inscrite dans les textes. Mais cela ne veut pas dire que la FMCI et la FIA ne sont pas reconnus. D’ici 2013, le ministère des Sports et loisirs fera tout pour attester les documents.
Pour le moment donc, vous n’êtes pas reconnu…
Pour le moment il faut reconnaître que c’est la FISAM qui existait depuis belle lurette et c’est le nom de Kady Angelbert qui est inscrit à la FIA et dans les textes au ministère. C’est donc de ce statut qu’elle veut se faire prévaloir le titre de présidente. Ambrosino et moi avons les Licences pour organiser les compétitions. Nous pouvons envoyer des rapports de compétitions confirmés par Philippe Légré à la FIA, or elle non.
La Fédération de motos va-t-elle disparaître, après le verdict du procès du 28 mars ?
Kady Angelbert n’aura pas gain de cause parce qu’elle est dans le faux. Et puis, quand elle dit que si la justice ivoirienne ne lui donne pas raison, elle introduira le dossier auprès de la FIA, je dis non.
Pourquoi ?
La Côte d’Ivoire est un pays souverain et la FIA ne peut s’opposer à la juridiction ivoirienne. Kady Angelbert a peut-être raison lorsqu’elle dit qu’elle est martyrisée par le nouveau régime simplement parce qu’elle était avec Laurent Gbagbo. C’est en cela que Jean Todt a dit que la politique ne doit pas s’immiscer dans le sport. Je viens dire alors que la Fédération de motos ne peut pas disparaître. Et la FIA n’a pas le droit de rayer la Côte d’Ivoire de la liste internationale puisqu’elle est devant le fait accompli. Et puis, les Fédérations de motos et autos sont reconnues par le premier magistrat du sport ivoirien, donc la question n’est plus à poser.
Le ministère des Sports et loisirs n’est-il pas impuissant devant la Fédération internationale d’auto ?
Non et non ! Jean Todt a failli avoir des problèmes aves le ministre Philippe Légré. Pendant près de 15 minutes, le ministre l’a copieusement engueulé comme un enfant. Et après ils se sont entendus. Même l’ONU ne peut pas mettre la décision du ministre Légré en cause. Il est dans ses droits car le seul décret 68-146 de l’article 3 du 13 mars 1960 régissant le code du sport civil en Côte d’Ivoire dit que le ministre des Sports et loisirs est juge en dernier de toutes les décisions prises par les Fédérations.
Interview réalisée
par S.R.(Stagiaire)
