Pictoon, le premier studio de dessins animés basé en Afrique, travaille depuis de longs mois sur un projet consacré à la star mondiale du football, Didier Drogba. Pierre Sauvalle, le codirigeant de Pictoon, explique que «De Tito à Drogba» sera sur le marché dans un ou deux mois. Nous l’avons rencontré récemment à Dakar.
Vous êtes une référence dans le domaine du dessin animé, qui n’est pas trop connu en Afrique. Pourquoi le choix des dessins animés?
En regardant de bien loin, j’ai su dessiner dès l’âge de 4-5 ans. Je dirais que c’est un don. Après des études en génie civil, de communication audiovisuelle, de design cinéma et enfin en dessins animés, j’ai été rattrapé par le don que Dieu m’a fait. Je pense que c’est aussi une passion.
La passion vous a poussé à conceptualiser ‘’Kabongo le griot’’ qui vous a révélé au grand public. Aujourd’hui, quel bilan faites-vous de cette expérience ?
Le bilan de la série ‘’Kabongo le griot’’, c’est l’aventure du studio Pictoon qui a été l’un des premiers studios en production de films-dessins animés de qualité internationale. On entend par qualité internationale les films qui s’accommodent au canevas des chaînes internationales en termes de format et de qualité. Cette expérience, avec le studio Pictoon, nous a montré qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il y a de l’avenir dans ce domaine en Afrique parce qu’il n’a pas été pris à bras le corps par les Africains. Il est difficile de porter tout seul ce projet. L’aventure est belle, mais elle est lourde.
C’est certainement dans le souci de produire des œuvres majeures que vous avez accepté de travailler sur le projet consacré à la vie du footballeur ivoirien Didier Drogba ?
"De Tito à Drogba" est la première bande dessinée retraçant la vie de Didier Drogba, qui a été initiée par un jeune Ivoirien Gabin Bao. Et Drogba a eu la gentillesse de faire confiance à un Africain pour travailler sur son image. Ce n’est pas donné à tout le monde et il l’a fait. Ce jeune avec qui j’ai travaillé, m’a sollicité pour qu’on sorte quelque chose à partir de l’Afrique.
A quel stade êtes-vous aujourd’hui?
Je peux dire que la bande dessinée est terminée. Nous sommes au niveau de l’impression et de l’édition de l’œuvre. Il s’agit à travers cette œuvre de retracer la vie du joueur en mettant en relief les grands moments de sa carrière.
Pensez-vous que cette œuvre connaîtra le succès escompté ?
Je pense que le succès, c’est l’image de Drogba qui est une personnalité planétaire. Et la bande dessinée va surfer sur son image. C’est d’ailleurs bien qu’il ait pensé à camper son image dans le temps. Donc on aura certainement le succès.
Avez-vous un calendrier pour la sortie de ce dessin animé ?
Pour l’instant, c’est la bande dessinée qui va sortir en plusieurs tomes et par la suite éventuellement si le succès est au rendez-vous, on mettra en place une série d’animations avec Drogba.
A quand la sortie de l’œuvre qui est pratiquement bouclée ?
La sortie est prévue en ce début d’année. D’ici un ou deux mois, les premières bandes dessinées vont apparaître en Côte d’Ivoire. Avant d’être distribuées dans le monde entier. C’est une bande dessinée qui retrace la vie de Didier Drogba en deux ou trois tomes.
C’est quoi l’objectif visé à travers «De Tito à Drogba»
Inculquer à la jeunesse et au grand public, par cette bande dessinée, les valeurs qui sont propres au double Ballon d’or africain. C'est-à-dire, la persévérance, la combativité, le courage et l’esprit de la gagne.
Pensez-vous que le dessin animé a un avenir en Afrique ?
Le dessin animé non seulement a un avenir en Afrique mais il l’a aussi démontré sur le plan international. On ne lui donne pas les moyens de s’exprimer. On lui donne juste la possibilité d’être sous-exploité. Et, maintenant il va falloir agir et s’exprimer à travers son univers culturel imaginaire. L’Afrique recèle énormément d’œuvres littéraires et artistiques qui peuvent profiter à l’industrie audiovisuelle de la 3D.
Interview réalisée à Dakar par
Bakayoko Youssouf
Vous êtes une référence dans le domaine du dessin animé, qui n’est pas trop connu en Afrique. Pourquoi le choix des dessins animés?
En regardant de bien loin, j’ai su dessiner dès l’âge de 4-5 ans. Je dirais que c’est un don. Après des études en génie civil, de communication audiovisuelle, de design cinéma et enfin en dessins animés, j’ai été rattrapé par le don que Dieu m’a fait. Je pense que c’est aussi une passion.
La passion vous a poussé à conceptualiser ‘’Kabongo le griot’’ qui vous a révélé au grand public. Aujourd’hui, quel bilan faites-vous de cette expérience ?
Le bilan de la série ‘’Kabongo le griot’’, c’est l’aventure du studio Pictoon qui a été l’un des premiers studios en production de films-dessins animés de qualité internationale. On entend par qualité internationale les films qui s’accommodent au canevas des chaînes internationales en termes de format et de qualité. Cette expérience, avec le studio Pictoon, nous a montré qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il y a de l’avenir dans ce domaine en Afrique parce qu’il n’a pas été pris à bras le corps par les Africains. Il est difficile de porter tout seul ce projet. L’aventure est belle, mais elle est lourde.
C’est certainement dans le souci de produire des œuvres majeures que vous avez accepté de travailler sur le projet consacré à la vie du footballeur ivoirien Didier Drogba ?
"De Tito à Drogba" est la première bande dessinée retraçant la vie de Didier Drogba, qui a été initiée par un jeune Ivoirien Gabin Bao. Et Drogba a eu la gentillesse de faire confiance à un Africain pour travailler sur son image. Ce n’est pas donné à tout le monde et il l’a fait. Ce jeune avec qui j’ai travaillé, m’a sollicité pour qu’on sorte quelque chose à partir de l’Afrique.
A quel stade êtes-vous aujourd’hui?
Je peux dire que la bande dessinée est terminée. Nous sommes au niveau de l’impression et de l’édition de l’œuvre. Il s’agit à travers cette œuvre de retracer la vie du joueur en mettant en relief les grands moments de sa carrière.
Pensez-vous que cette œuvre connaîtra le succès escompté ?
Je pense que le succès, c’est l’image de Drogba qui est une personnalité planétaire. Et la bande dessinée va surfer sur son image. C’est d’ailleurs bien qu’il ait pensé à camper son image dans le temps. Donc on aura certainement le succès.
Avez-vous un calendrier pour la sortie de ce dessin animé ?
Pour l’instant, c’est la bande dessinée qui va sortir en plusieurs tomes et par la suite éventuellement si le succès est au rendez-vous, on mettra en place une série d’animations avec Drogba.
A quand la sortie de l’œuvre qui est pratiquement bouclée ?
La sortie est prévue en ce début d’année. D’ici un ou deux mois, les premières bandes dessinées vont apparaître en Côte d’Ivoire. Avant d’être distribuées dans le monde entier. C’est une bande dessinée qui retrace la vie de Didier Drogba en deux ou trois tomes.
C’est quoi l’objectif visé à travers «De Tito à Drogba»
Inculquer à la jeunesse et au grand public, par cette bande dessinée, les valeurs qui sont propres au double Ballon d’or africain. C'est-à-dire, la persévérance, la combativité, le courage et l’esprit de la gagne.
Pensez-vous que le dessin animé a un avenir en Afrique ?
Le dessin animé non seulement a un avenir en Afrique mais il l’a aussi démontré sur le plan international. On ne lui donne pas les moyens de s’exprimer. On lui donne juste la possibilité d’être sous-exploité. Et, maintenant il va falloir agir et s’exprimer à travers son univers culturel imaginaire. L’Afrique recèle énormément d’œuvres littéraires et artistiques qui peuvent profiter à l’industrie audiovisuelle de la 3D.
Interview réalisée à Dakar par
Bakayoko Youssouf