Les autorités ivoiriennes veulent une presse crédible pour la Côte d’Ivoire. Pour y parvenir, elles mettent à la disposition des entreprises et organisations professionnelles de la presse des moyens et du matériel nécessaire dans leur fonctionnement. C’est dans cette optique que, hier à la Maison de la presse au Plateau, le Fonds de soutien au développement de la presse (FSDP) a procédé à la remise officielle de dons et subventions. Les heureux récipiendaires sont des entreprises de presse et de communication et des organisations professionnelles au titre de l’année 2011.
Pour Léandre Anoma Kanié, Directeur de Cabinet qui représentait le ministre de la Communication, « avec ces dons et subventions, le FSDP entame ainsi sa vitesse de croisière». En le disant, Anoma Kanié qui reconnaît qu’il reste « encore beaucoup à faire » ne manque pas de rasséréner les acteurs du monde des médias. «Vous avez besoin de nous (Etat), nous avons aussi besoin de vous. Les appuis multiformes de l’Etat aux médias ne doivent pas être perçus comme une volonté de contrôler leurs lignes éditoriales, mais, une détermination à les aider à consolider la liberté de la presse», a-t-il évoqué en dévoilant que les autorités envisagent de maintenir le cap de l’amélioration de la viabilité et de la professionnalisation des entreprises de presse. Et c’est à juste titre qu’il a également annoncé la tenue, dans les prochains jours, des Etats généraux de la presse dont le Comité scientifique sera dirigé par Samba Koné, une icône de la presse ivoirienne et africaine. Avant Anoma Kanié, Mme Bernise N’Guessan, Directrice exécutif du FSDP, a donné les conditions d’éligibilité des entreprises et organisations bénéficiaires. Elle a, en outre, énuméré les différents appuis que le FSDP a apportés à des entreprises et organisations dans les domaines de « la formation, études et conseils, la diffusion». Selon Mme N’Guessan, la vision de sa structure est de « permettre aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle de vivre, de se développer et de se professionnaliser». Selon les statistiques dressées par la responsable du FSDP, quinze (15) quotidiens et deux (2) hebdomadaires, qui ont également reçu des chèques, ont bénéficié d’une subvention d’impression directement versée à l’imprimeur indiqué par l’entreprise bénéficiaire. Mayama Editions et Production, société éditrice du Patriote ; Groupe Olympe (Soir info et l’Inter), Gbich Editions, pour ne citer qu’elles, sont au nombre des bénéficiaires.
Aussi, vingt-deux (22) radios privées non commerciales ont-elles réceptionné des microphones, des tables de mixage, des ordinateurs de bureau. La réhabilitation de la Maison de la presse, la dotation du centre médical "Soro Guillaume" de la MPA en médicaments de première nécessité, l’envoi de 15 rédacteurs en chef en formation et voyage d’immersion à l’école de journalisme de Lille en France et dans des rédactions françaises sont aussi au nombre des actions du FSDP. Avec ces dons et subventions, l’Etat de Côte d’Ivoire entend soutenir le pluralisme, la viabilité et la liberté des médias afin que ceux-ci apportent leur contribution au processus de réconciliation. Mais, selon Mam Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) il faut encore « une nette amélioration du budget du FSDP » qui a mis en place un fonds de garantie auprès de la Banque régionale de solidarité (Brs-CI). Ce qui permettra, aux entreprises du secteur des médias, de financer leurs activités. JAD
Pour Léandre Anoma Kanié, Directeur de Cabinet qui représentait le ministre de la Communication, « avec ces dons et subventions, le FSDP entame ainsi sa vitesse de croisière». En le disant, Anoma Kanié qui reconnaît qu’il reste « encore beaucoup à faire » ne manque pas de rasséréner les acteurs du monde des médias. «Vous avez besoin de nous (Etat), nous avons aussi besoin de vous. Les appuis multiformes de l’Etat aux médias ne doivent pas être perçus comme une volonté de contrôler leurs lignes éditoriales, mais, une détermination à les aider à consolider la liberté de la presse», a-t-il évoqué en dévoilant que les autorités envisagent de maintenir le cap de l’amélioration de la viabilité et de la professionnalisation des entreprises de presse. Et c’est à juste titre qu’il a également annoncé la tenue, dans les prochains jours, des Etats généraux de la presse dont le Comité scientifique sera dirigé par Samba Koné, une icône de la presse ivoirienne et africaine. Avant Anoma Kanié, Mme Bernise N’Guessan, Directrice exécutif du FSDP, a donné les conditions d’éligibilité des entreprises et organisations bénéficiaires. Elle a, en outre, énuméré les différents appuis que le FSDP a apportés à des entreprises et organisations dans les domaines de « la formation, études et conseils, la diffusion». Selon Mme N’Guessan, la vision de sa structure est de « permettre aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle de vivre, de se développer et de se professionnaliser». Selon les statistiques dressées par la responsable du FSDP, quinze (15) quotidiens et deux (2) hebdomadaires, qui ont également reçu des chèques, ont bénéficié d’une subvention d’impression directement versée à l’imprimeur indiqué par l’entreprise bénéficiaire. Mayama Editions et Production, société éditrice du Patriote ; Groupe Olympe (Soir info et l’Inter), Gbich Editions, pour ne citer qu’elles, sont au nombre des bénéficiaires.
Aussi, vingt-deux (22) radios privées non commerciales ont-elles réceptionné des microphones, des tables de mixage, des ordinateurs de bureau. La réhabilitation de la Maison de la presse, la dotation du centre médical "Soro Guillaume" de la MPA en médicaments de première nécessité, l’envoi de 15 rédacteurs en chef en formation et voyage d’immersion à l’école de journalisme de Lille en France et dans des rédactions françaises sont aussi au nombre des actions du FSDP. Avec ces dons et subventions, l’Etat de Côte d’Ivoire entend soutenir le pluralisme, la viabilité et la liberté des médias afin que ceux-ci apportent leur contribution au processus de réconciliation. Mais, selon Mam Camara, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) il faut encore « une nette amélioration du budget du FSDP » qui a mis en place un fonds de garantie auprès de la Banque régionale de solidarité (Brs-CI). Ce qui permettra, aux entreprises du secteur des médias, de financer leurs activités. JAD
