Voici les critères de recrutement des futurs conseillers économiques et sociaux
La nouvelle vision du Conseil économique et social est en marche. Hier, à l'annexe de cette institution de la république, aux Deux Plateaux, Asseypo Hauhouot, porte-parole du Conseil économique et social (CES), donc du président Marcel Zadi Kessy, a dévoilé ce qui se prépare. Au niveau de la mise en place des critères de recrutement des futurs conseillers économiques et sociaux, Asseypo Hauhouot a révélé qu'ils tiendront compte de la couverture géographique du pays, de la représentativité professionnelle, de la compétence et l'expérience pour ''donner des chances à ce Conseil économique et social d'être un CES de développement''. Il a aussi évoqué l'engagement dans le service à la communauté, le genre et la jeunesse. Pour le porte-parole, les femmes et les jeunes seront bien présents dans ce Conseil. « Nous avons proposé 90 conseillers à l'Exécutif contre 120 auparavant. Le recrutement est en train de se faire. On est dans un autre cycle. Le Conseil économique et social ne sera pas un conseil de vieux. Mais de personnes compétentes. Il y aura du rythme dans le travail, de la rigueur. Et les conseillers économiques et sociaux seront évalués. L'on peut être jeune et avoir l'expérience », a expliqué Asseypo Hauhouot. Appuyé par Maurice Kacou Guikahué, également du CES, qui a précisé que la compétence n'est pas forcément le diplôme mais qu'il faille également être reconnu par ses pairs dans son domaine. « Le recrutement ne se fera plus désormais par cooptation politique mais tiendra compte des groupes socio-professionnels. Ensuite cela sera entériné par décret », a-t-il expliqué. A en croire Asseypo Hauhouot, il faudra ''abandonner son manteau de politicien''. Ils ont précisé que la rentrée du Conseil économique et social est ''imminente''. En ce qui concerne la nouvelle vision de cette institution présidée depuis le 13 mai 2011 par Marcel Zadi Kessy, son porte-parole a expliqué qu'elle sera désormais une force de proposition, un espace de rencontre et de partage. L'institution va s'adapter aux nouveaux enjeux. Au niveau de ses missions, il s'agira de créer des richesses, rechercher les bases du changement, accéder au développement participatif, réaliser le développement environnemental et durable et installer l'équilibre social et la paix. Face aux défis, l'accent sera mis sur l'expérience, l'imagination, l'éducation et la formation, les petites unités socio-démographiques (ménages, villages, villes). Le ménage devra donc devenir un acteur central du développement. En attendant de nommer les conseillers et de recevoir les saisines et organiser les sessions, le programme instauré s'est attelé à la réhabilitation du siège au Plateau, la création d'une annexe, la restructuration de l'administration, la création d'entités nouvelles, la création d'une Task Force, groupe de travail chargé de réaliser le programme dans la période allant de la prise de service du président à la première session du Conseil. La Task Force devient ainsi l'opérateur stratégique central et s'engage dans un processus de proposition active et incitative. Cela a déjà donné des résultats avec une participation à l'élaboration du nouveau code des investissements, les journées de réflexion sur '' le ménage acteur du développement'', l'élaboration de critère pour le choix des conseillers. Selon Asseypo Hauhouot, il y aura désormais un CES plus armé, de qualité, de rigueur, d'efficacité, etc. En ce qui concerne la cherté de la vie, le Conseil économique et social entend se saisir du dossier.
Jean Eric ADINGRA
La nouvelle vision du Conseil économique et social est en marche. Hier, à l'annexe de cette institution de la république, aux Deux Plateaux, Asseypo Hauhouot, porte-parole du Conseil économique et social (CES), donc du président Marcel Zadi Kessy, a dévoilé ce qui se prépare. Au niveau de la mise en place des critères de recrutement des futurs conseillers économiques et sociaux, Asseypo Hauhouot a révélé qu'ils tiendront compte de la couverture géographique du pays, de la représentativité professionnelle, de la compétence et l'expérience pour ''donner des chances à ce Conseil économique et social d'être un CES de développement''. Il a aussi évoqué l'engagement dans le service à la communauté, le genre et la jeunesse. Pour le porte-parole, les femmes et les jeunes seront bien présents dans ce Conseil. « Nous avons proposé 90 conseillers à l'Exécutif contre 120 auparavant. Le recrutement est en train de se faire. On est dans un autre cycle. Le Conseil économique et social ne sera pas un conseil de vieux. Mais de personnes compétentes. Il y aura du rythme dans le travail, de la rigueur. Et les conseillers économiques et sociaux seront évalués. L'on peut être jeune et avoir l'expérience », a expliqué Asseypo Hauhouot. Appuyé par Maurice Kacou Guikahué, également du CES, qui a précisé que la compétence n'est pas forcément le diplôme mais qu'il faille également être reconnu par ses pairs dans son domaine. « Le recrutement ne se fera plus désormais par cooptation politique mais tiendra compte des groupes socio-professionnels. Ensuite cela sera entériné par décret », a-t-il expliqué. A en croire Asseypo Hauhouot, il faudra ''abandonner son manteau de politicien''. Ils ont précisé que la rentrée du Conseil économique et social est ''imminente''. En ce qui concerne la nouvelle vision de cette institution présidée depuis le 13 mai 2011 par Marcel Zadi Kessy, son porte-parole a expliqué qu'elle sera désormais une force de proposition, un espace de rencontre et de partage. L'institution va s'adapter aux nouveaux enjeux. Au niveau de ses missions, il s'agira de créer des richesses, rechercher les bases du changement, accéder au développement participatif, réaliser le développement environnemental et durable et installer l'équilibre social et la paix. Face aux défis, l'accent sera mis sur l'expérience, l'imagination, l'éducation et la formation, les petites unités socio-démographiques (ménages, villages, villes). Le ménage devra donc devenir un acteur central du développement. En attendant de nommer les conseillers et de recevoir les saisines et organiser les sessions, le programme instauré s'est attelé à la réhabilitation du siège au Plateau, la création d'une annexe, la restructuration de l'administration, la création d'entités nouvelles, la création d'une Task Force, groupe de travail chargé de réaliser le programme dans la période allant de la prise de service du président à la première session du Conseil. La Task Force devient ainsi l'opérateur stratégique central et s'engage dans un processus de proposition active et incitative. Cela a déjà donné des résultats avec une participation à l'élaboration du nouveau code des investissements, les journées de réflexion sur '' le ménage acteur du développement'', l'élaboration de critère pour le choix des conseillers. Selon Asseypo Hauhouot, il y aura désormais un CES plus armé, de qualité, de rigueur, d'efficacité, etc. En ce qui concerne la cherté de la vie, le Conseil économique et social entend se saisir du dossier.
Jean Eric ADINGRA