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Showbizz Publié le jeudi 15 mars 2012 | Le Democrate

Musiques religieuse : L’argent et le plaisir tuent les églises

«Kwassa! Kwassa! Kwassa!, no tchéni bi no tchéniba, pardon madame, pardon monsieur…», un refrain qui aura bercé les mélomanes des années 90 dont l’auteur est l’un des plus célèbres et brillants artistes chanteurs de la musique Soukouss. Né en 1955 à Inongo en République du Zaïre (actuelle République démocratique du Congo), cet artiste est l’une des figures de proue de la musique congolaise. Il démarre sa carrière solo à la fin des années 70 après avoir déménagé à Paris en 1979 année au cours de laquelle, sa musique commence à incorporer des éléments de l’époque (dynamique Zouk et les musiques originaires des Antilles françaises). Mais bien avant de faire cavalier seul, le créateur du Kwasa kwasa a fait partie de l’orchestre Belle Mambo au sein duquel, il tenait le micro en tant que chanteur lead à partir de 1973. C’est donc après une belle aventure avec ce groupe que Kanda entame une carrière solo. Il est de ceux qui ont donné à la musique congolaise ses lettres de noblesse. Célèbre pour les changements structurels qu’il a apportés au Soukouss, Kanda est considéré comme celui qui a révolutionné ce genre musical. En effet, au lieu de chanter plusieurs couplets et d'avoir un solo de guitare à la fin de la chanson comme il est de coutume chez les faiseurs du Soukouss, Kanda Bongo man préfère les solos de guitare après chaque couplet et même parfois, au début de la chanson. C’est justement cette révolution dans la pratique du Soukouss qui a donné naissance au fameux Kwassa Kwassa, un rythme de danse où les hanches se déplacent d'avant en arrière tandis que les mains suivent le mouvement des hanches. Sa musique a toujours été emprunte d’optimisme et de bonheur. Ses performances exaltantes sont en mouvement rapide. Les combinaisons intéressantes de la musique et de la danse sont profondément enracinées dans la tradition congolaise. A l’instar de plusieurs de ses devanciers de la Rumba congolaise, Kanda a également eu un entourage de musiciens qui ont mené une carrière solo. Diblo Dibala, connu sous le nom "Machine gun", l’une des pièces maîtresses de la bande à Kanda Bongo man qui a pu se faire un nom. Avec à son actif près de 17 albums, cette star de son époque, a été un personnage clé dans la percée de la musique africaine dans le show-biz international.
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