Il n’en est rien, absolument rien». C’est la réponse claire et nette apportée par Dagobert Banzio, ministre du Commerce, aux différents débats sur la flambée généralisée des prix des denrées alimentaires sur le marché. A l’occasion de la journée mondiale du consommateur, tenue le 16 mars dernier, le ministre Banzio s’est voulu rassurant face aux consommateurs que représentaient à son cabinet la Facaci (Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire), l’Aubefci (Association des usagers des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire), l’Ugcci (Union générale des associations des consommateurs de Côte d’Ivoire), la Facci (Fédération des associations des consommateurs de Côte d’Ivoire). «Le coût de la vie, il faut le prendre de façon globale. C’est l’importation et la production locale qui donnent le coût global. Nous sommes dans une économie libérale, et notre fonction est de veiller au comportement des uns et des autres au niveau du commerce intérieur», a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : «On dit que les prix ont grimpé, il n’en est absolument rien. Jusqu’à la semaine dernière encore, le kilo du riz de grande consommation était à 250 F Cfa. Le riz de luxe et semi luxe coûtait, avant 2008, entre 350 et 450F Cfa, alors qu’aujourd’hui, il coûte 340 F Cfa», a expliqué le ministre Banzio. Il a, en outre, révélé que «le ministre de l’Agriculture a proposé un plan pour réduire notre dépendance en exportation de riz», avant d’indiquer que «le taux de fraude sur les produits importés qui inondent le marché intérieur est actuellement de 40%». Et qu’il faut mener un combat drastique, dans tous les secteurs, contre ceux qui veulent «tuer» l’économie nationale, et arriver à l’affichage généralisé des prix sur le marché. Notons que le thème choisi, cette année pour célébrer la journée mondiale du consommateur, est : «Notre argent, nos droits».
S.T.
S.T.