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Faits Divers Publié le mercredi 21 mars 2012 | AIP

Divo : Un pisteur et ses acolytes condamnés à 15 mois pour détournement de fonds

Divo - Un pisteur agricole et ses deux acolytes ont été condamnés, mardi, à 15 mois d’emprisonnement ferme par la section de tribunal de Divo pour "tentative de détournement portant sur la somme de quatre millions de FCFA" destinée à l’achat de fèves de cacao.

Selon le récit du substitut du procureur résident, les faits remontent au 22 février. Ce jour là, le sieur Traoré Abdoulaye, pisteur de son état, qui a reçu de son patron, Sissoko Mamadou, la somme de quatre millions de FCFA pour lui acheter du cacao, va mettre en jeu son génie créateur pour faire main basse sur cette importante somme d’argent.

Le stratagème conçu alors par ce pisteur pour mettre à exécution son noir dessein va consister en "une vraie fausse agression" avec l’aide de deux complices, Yaya Traoré et Diarra Samakéba.

Ces deux individus venus de Gagnoa ne se font pas prier pour entrer en action en attaquant le convoi du pisteur. Ce dernier et ses accompagnateurs, notamment le conducteur du camion de ramassage de cacao et son apprenti, sont légèrement blessés à la machette dans une embuscade.

La gendarmerie de Hiré où se déroule la scène appréhende Traoré Abdoulaye sur qui pèsent de lourds soupçons, sur plainte de son patron. Tous ceux qui étaient également impliqués dans ce "simulacre d’agression" sont également interpellés par la gendarmerie et mis à la disposition de la justice, afin de répondre de leurs actes.

A l’issue des débats qui se sont déroulés, mardi lors d'une audience publique, le pisteur, Traoré Abdoulaye, et ses deux présumés complices, Yaya Traoré et Diarra Samakéba, ont été reconnus coupables de tentative de détournement de fonds.

Ils ont été condamnés chacun à 15 mois d’emprisonnement ferme et solidairement à une amende de 100.000 FCFA ainsi que 375.000 FCFA à titre de dommages et intérêts à payer à la victime, Sissoko Mamadou, qui s’est constitué partie civile.

Quant au conducteur du camion, Kiébi Bi Gohoré Jean-Louis et Bamba Salifou, son apprenti dont la culpabilité n’a pas été clairement établie, ils ont été libérés au bénéfice du doute.

(AIP)
Rkk/kp
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