Il fallait s’y attendre. Partis au Maroc pour le championnat d’Afrique et les Jeux Olympiques qui ont eu lieu du 10 au 19 mars dernier, Tano Rosalie (48 kilos), Kouadio Marina (55 kilos), Kouadio Arnaud (-75 kilos) et Magoueu Sylvestre (96 kilos) sont rentrés bredouilles. En effet, c’est seulement un jour avant le début de la compétition que la délégation ivoirienne est arrivée à Marrakech malgré les efforts du ministère des Sports et loisirs. De plus, elle a failli être renvoyée parce qu’elle n’était pas à jour de ses cotisations auprès de la Fédération internationale de lutte et associés (Fila) et la Confédération africaine de lutte et associés (Cala) sous l’ancien président, Haïdara Siabané. Sans oublier le manque criant de compétition et de formation des athlètes. Et ce n’est pas la fermeture depuis plusieurs mois du palais des sports de Treichville, seul temple de la lutte, qui arrange les choses. «Il n’y a pas d’entraînement à cause du manque d’espace sans parler de la parafiscalité de 500 000 F CFA allouée mensuellement qui n’est pas grand-chose», explique Antoine Gueu, président de la fédération ivoirienne de lutte. Toutefois, il compte prendre à bras le corps la lutte par une formation de niveau international et l’acquisition d’infrastructures sportives. Espérons que pour les compétitions à venir la lutte aura une prise majeure. Le début du championnat est prévu en avril.
Franck Koffi
Franck Koffi