Les Sénégalais, pour le second tour de l’élection présidentielle, se sont rendus, hier, dans les urnes pour élire leur futur président. Il est 08 heures lorsque les différents présidents de bureaux de vote à Treichville s’activent à ouvrir les salles de classe de l’ « école du pont ».
Dans cette école primaire, il y a 12 bureaux de vote pour 200 électeurs inscrits. Trente minutes plus tard, tout est fin prêt pour le début du scrutin. La cour intérieure de l’école est déjà remplie de monde. Devant chaque classe, des hommes, des femmes et des jeunes attendent dans le plus grand calme. Le premier électeur a fini de voter. Il sort de son bureau, un grand sourire aux lèvres : « je viens de voter. Je suis vraiment content de participer à la vie politique de mon pays. Je retourne chez moi et cet après-midi, je vais regarder en famille la télévision pour attendre le résultat du scrutin. C’est aussi simple que cela ». Moustapha
Sèye, démarche lente et corps tremblant, s’est présenté, lui, dans un autre bureau du centre.
Après vérification de son identité, il lui a été remis une enveloppe et le bulletin unique, une feuille blanche avec les photos des candidats. « Je suis venu voter parce que le pays a besoin de tranquillité. Je suis malade, il faut que le pays soit tranquille pour que je puisse me soigner », dit-il. Il a fait son choix derrière un isoloir en carton, puis est venu glisser son enveloppe dans une urne transparente. Sa carte d’électeur plastifiée a été perforée et il a trempé un doigt dans l’encre indélébile. Pour Lam Thierno, coordonnateur général du Parti démocratique sénégalais en Côte d’Ivoire, il y a eu plus d’affluence qu’au premier tour. Il demande, par ailleurs, à ses compatriotes d’accepter la vérité des urnes : « nous sommes avant tout des démocrates. Notre souhait, c’est que notre candidat gagne. Mais nous voulons que le Sénégal sorte gagnant par la maturité des électeurs ». Contrairement à Treichville, qui est le fief des ressortissants sénégalais, dans certains quartiers comme Adjamé, Yopougon, Abobo, Marcory et Koumassi, il n’y avait pas grande affluence. Selon Alassane N’diaye, président du bureau de vote 01, du Groupe scolaire des lacs à Koumassi, le vote a commencé à 08h 30 mn. «Les électeurs viennent au compte-gouttes, mais dans la journée, ça va aller », a-t-il affirmé. Installé sur la dalle, devant une salle de classe, « ce vote est très important pour moi et pour mon pays », déclare Lamine Dieng, commerçant de 46 ans, après avoir voté au bureau numéro 01, sans préciser son choix. On compte au total 42 bureaux de vote dans le district d’Abidjan avec en moyenne 200 électeurs inscrits par bureau. Le vote pour cette journée de dimanche, a pris fin à 18 heures.
K. D. (stagiaire)
Dans cette école primaire, il y a 12 bureaux de vote pour 200 électeurs inscrits. Trente minutes plus tard, tout est fin prêt pour le début du scrutin. La cour intérieure de l’école est déjà remplie de monde. Devant chaque classe, des hommes, des femmes et des jeunes attendent dans le plus grand calme. Le premier électeur a fini de voter. Il sort de son bureau, un grand sourire aux lèvres : « je viens de voter. Je suis vraiment content de participer à la vie politique de mon pays. Je retourne chez moi et cet après-midi, je vais regarder en famille la télévision pour attendre le résultat du scrutin. C’est aussi simple que cela ». Moustapha
Sèye, démarche lente et corps tremblant, s’est présenté, lui, dans un autre bureau du centre.
Après vérification de son identité, il lui a été remis une enveloppe et le bulletin unique, une feuille blanche avec les photos des candidats. « Je suis venu voter parce que le pays a besoin de tranquillité. Je suis malade, il faut que le pays soit tranquille pour que je puisse me soigner », dit-il. Il a fait son choix derrière un isoloir en carton, puis est venu glisser son enveloppe dans une urne transparente. Sa carte d’électeur plastifiée a été perforée et il a trempé un doigt dans l’encre indélébile. Pour Lam Thierno, coordonnateur général du Parti démocratique sénégalais en Côte d’Ivoire, il y a eu plus d’affluence qu’au premier tour. Il demande, par ailleurs, à ses compatriotes d’accepter la vérité des urnes : « nous sommes avant tout des démocrates. Notre souhait, c’est que notre candidat gagne. Mais nous voulons que le Sénégal sorte gagnant par la maturité des électeurs ». Contrairement à Treichville, qui est le fief des ressortissants sénégalais, dans certains quartiers comme Adjamé, Yopougon, Abobo, Marcory et Koumassi, il n’y avait pas grande affluence. Selon Alassane N’diaye, président du bureau de vote 01, du Groupe scolaire des lacs à Koumassi, le vote a commencé à 08h 30 mn. «Les électeurs viennent au compte-gouttes, mais dans la journée, ça va aller », a-t-il affirmé. Installé sur la dalle, devant une salle de classe, « ce vote est très important pour moi et pour mon pays », déclare Lamine Dieng, commerçant de 46 ans, après avoir voté au bureau numéro 01, sans préciser son choix. On compte au total 42 bureaux de vote dans le district d’Abidjan avec en moyenne 200 électeurs inscrits par bureau. Le vote pour cette journée de dimanche, a pris fin à 18 heures.
K. D. (stagiaire)
