Secrétaire général sortant du Synesci, Soro Mamadou fait le bilan de son mandat et explique les conditions de déroulement du 22ème congrès.
En tant que secrétaire général sortant du Synesci, quel bilan faites-vous de vos deux mandats passés à la tête du Synesci?
Le Synesci, créé le 5 juillet 1970, organise ce 02 avril 2012 au Cafop de Yamoussoukro, son 22ème congrès ordinaire. Ce que nous pouvons globalement retenir de notre passage à la tête du Synesci, c’est l’ouverture du Synesci au plan international, d’avoir procédé à l’affiliation du Synesci à la Fédération mondiale des syndicats d’enseignants, à l’internationale de l’éducation, l’affiliation du Synesci au réseau des enseignants francophones qui est le comité syndical francophone de l’éducation et de la formation. Depuis 2008, nous sommes membres du réseau mondial syndical francophone de l’éducation et de la formation en qualité de délégué général de l’Afrique de l’ouest. Nous avons aussi procédé à l’affiliation du Synesci au centre panafricain des enseignants qui est une structure spécialisée dans le renforcement des qualités des enseignants. Aujourd’hui, nous pouvons dire que notre syndicat est ouvert sur le monde et grâce à la francophonie syndicale enseignante, nous avons un site web, www.synesci.csses.org. C’est une satisfaction pour nous au niveau des relations internationales. Le Synesci a aussi été un syndicat d’avant-garde qui a su prôner la solidarité entre travailleurs si bien que le Synesci est membre fondateur de la centrale syndicale Humanisme depuis le 23 octobre 2010 qui comporte 92 organisations syndicales dans tous les secteurs d’activités. Au niveau national, nous avons créé le mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général technique avec lequel nous avons glané des victoires sociales : l’amélioration des conditions de travail et la dignité salariale des enseignants. Nous avons pu, au niveau interne, créer ce que nous avons appelé l’internationale de l’éducation section Côte d’Ivoire qui nous a permis de créer un programme qui s’étend sur 8 ans, qui nous a permis de procéder à l’exécution d’un certain nombre de programmes comprenant la lutte contre les IST et le Vih- sida, de lutter contre les violences faites en milieu scolaire, un programme pour l’éducation pour tous…
Quelles sont les grandes victoires au niveau de vos revendications?
Il faut dire que nous avons été très actifs, et nous avons pu obtenir dès le 1er juin 2001, l’équilibre salarial avec l’abrogation des décrets 91/817 et 91/818 portant raccrochage, réduction des salaires d’enseignants et juste après cela, c’est nous qui avons initié ce vaste programme en vue d’aller à la rédaction d’un profil de carrière et de pouvoir l’obtenir. Et c’est justement un symbole pour nous d’aller faire ce congrès au Cafop de Yamoussoukro parce que c’est là-bas qu’à commencé ce combat. Pour le profil du 22 au 24 avril 2002, nous sommes allés au séminaire où nous avons présidé la commission d’élaboration du profil de carrière. Aujourd’hui, nous bénéficions du décret 2007 /695 portant profil de carrière, des arrêtés 93/84 du 13 aout 2008, de l’arrêté interministériel du 04 mars 2009, du décret 2009 /208 du 29 juin 2009 et du protocole d’accord du 1er décembre 2009. Vous avez vu les effets financiers que les enseignants ont eus sur leur salaire, c’est une véritable joie, une bouffée d’oxygène. C’est tout un symbole d’aller se ressourcer là où tout a commencé pour avoir des gains sociaux. En plus de cela, il y a le projet immobilier initié en 2008 pour permettre aux enseignants d’avoir un toit. Nous sommes en train de voir avec l’Etat comment certaines charges peuvent être prises en compte pour que le coût de ces logements puisse être profitable aux enseignants et réduit de 40%...Il y a eu des résultats mais il convient de nous retrouver, de faire ensemble le bilan et de dégager des perspectives nouvelles.
Combien de congressistes attendez-vous, ce 2 avril 2012, et quelles sont les personnalités que vous avez invitées?
Déjà le dimanche, les délégués sont attendus à partir de 14 h et le 02 avril, débute à proprement parler le congrès. Ce congrès est placé sous la présidence effective de Mme le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Le congrès est aussi placé sous le parrainage et la présence effective du secrétaire mondial de la fédération des syndicats d’enseignants au monde, Fred Van Leuven. Nanti des expériences à travers le monde, il vient nous éclairer sur les défis de l’école nouvelle après la crise et nous faire partager son expérience acquise à travers ses nombreux voyages à travers le monde dans les pays qui ont connu des crises.
Dans quel état abordez-vous ce congrès et sous quel thème se tient-il?
C’est avec allégresse et enthousiasme que nous abordons ce 22ème congrès. Nous avons choisi pour thème, «la réconciliation et la reconstruction passent par les enseignants».
Certains dénoncent déjà des tripatouillages et disent que la liste des délégués attendus a été viciée?
Il faut dire que depuis le 10 mars 2012, la liste des délégués est close puisque, lorsque nous avons convoqués le congrès en assemblée générale le 28 décembre 2011, nous avons donné comme date butoir pour l’inscription des délégués le 10 mars 2012. Et nous sommes un peu plus de 450 délégués attendus à Yamoussoukro. Il n’y a pas de tripatouillage, des individus qui ne sont pas des enseignants à plein temps, qui travaillent dans des directions spécialisées, ne peuvent pas représenter des délégués de lycées. Ceux dont l’inscription a été rejetée ont voulu faire du faux. Il y a un nommé Douané Sidiki qui est en fonction à la Dren d’Abobo depuis 2 ans et il y a un autre qui était au lycée moderne Ehivet qui n’y est plus mais qui veut être délégué de ce lycée. Ce sont les secrétaires généraux qui ont fourni la liste de leurs délégués qui doivent prendre part au congrès et non les organisateurs du congrès. Des personnes veulent simplement faire du faux. Nous n’avons refusé personne. Nous nous sommes tous conformé au principe retenu en assemblée générale du 28 décembre dernier qui a fixé le délai des inscriptions au 10 mars.
Vous partez, certes, mais avez vous un profil que vous souhaitez pour celui qui devra conduire les destinées du Synesci?
Il revient au congrès d’indiquer le camarade qui a les critères pour le diriger et pour prendre en main tous les chantiers que j’ai laissés pour les parachever.
Interview réalisée par J.P
En tant que secrétaire général sortant du Synesci, quel bilan faites-vous de vos deux mandats passés à la tête du Synesci?
Le Synesci, créé le 5 juillet 1970, organise ce 02 avril 2012 au Cafop de Yamoussoukro, son 22ème congrès ordinaire. Ce que nous pouvons globalement retenir de notre passage à la tête du Synesci, c’est l’ouverture du Synesci au plan international, d’avoir procédé à l’affiliation du Synesci à la Fédération mondiale des syndicats d’enseignants, à l’internationale de l’éducation, l’affiliation du Synesci au réseau des enseignants francophones qui est le comité syndical francophone de l’éducation et de la formation. Depuis 2008, nous sommes membres du réseau mondial syndical francophone de l’éducation et de la formation en qualité de délégué général de l’Afrique de l’ouest. Nous avons aussi procédé à l’affiliation du Synesci au centre panafricain des enseignants qui est une structure spécialisée dans le renforcement des qualités des enseignants. Aujourd’hui, nous pouvons dire que notre syndicat est ouvert sur le monde et grâce à la francophonie syndicale enseignante, nous avons un site web, www.synesci.csses.org. C’est une satisfaction pour nous au niveau des relations internationales. Le Synesci a aussi été un syndicat d’avant-garde qui a su prôner la solidarité entre travailleurs si bien que le Synesci est membre fondateur de la centrale syndicale Humanisme depuis le 23 octobre 2010 qui comporte 92 organisations syndicales dans tous les secteurs d’activités. Au niveau national, nous avons créé le mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général technique avec lequel nous avons glané des victoires sociales : l’amélioration des conditions de travail et la dignité salariale des enseignants. Nous avons pu, au niveau interne, créer ce que nous avons appelé l’internationale de l’éducation section Côte d’Ivoire qui nous a permis de créer un programme qui s’étend sur 8 ans, qui nous a permis de procéder à l’exécution d’un certain nombre de programmes comprenant la lutte contre les IST et le Vih- sida, de lutter contre les violences faites en milieu scolaire, un programme pour l’éducation pour tous…
Quelles sont les grandes victoires au niveau de vos revendications?
Il faut dire que nous avons été très actifs, et nous avons pu obtenir dès le 1er juin 2001, l’équilibre salarial avec l’abrogation des décrets 91/817 et 91/818 portant raccrochage, réduction des salaires d’enseignants et juste après cela, c’est nous qui avons initié ce vaste programme en vue d’aller à la rédaction d’un profil de carrière et de pouvoir l’obtenir. Et c’est justement un symbole pour nous d’aller faire ce congrès au Cafop de Yamoussoukro parce que c’est là-bas qu’à commencé ce combat. Pour le profil du 22 au 24 avril 2002, nous sommes allés au séminaire où nous avons présidé la commission d’élaboration du profil de carrière. Aujourd’hui, nous bénéficions du décret 2007 /695 portant profil de carrière, des arrêtés 93/84 du 13 aout 2008, de l’arrêté interministériel du 04 mars 2009, du décret 2009 /208 du 29 juin 2009 et du protocole d’accord du 1er décembre 2009. Vous avez vu les effets financiers que les enseignants ont eus sur leur salaire, c’est une véritable joie, une bouffée d’oxygène. C’est tout un symbole d’aller se ressourcer là où tout a commencé pour avoir des gains sociaux. En plus de cela, il y a le projet immobilier initié en 2008 pour permettre aux enseignants d’avoir un toit. Nous sommes en train de voir avec l’Etat comment certaines charges peuvent être prises en compte pour que le coût de ces logements puisse être profitable aux enseignants et réduit de 40%...Il y a eu des résultats mais il convient de nous retrouver, de faire ensemble le bilan et de dégager des perspectives nouvelles.
Combien de congressistes attendez-vous, ce 2 avril 2012, et quelles sont les personnalités que vous avez invitées?
Déjà le dimanche, les délégués sont attendus à partir de 14 h et le 02 avril, débute à proprement parler le congrès. Ce congrès est placé sous la présidence effective de Mme le ministre de l’Education nationale, Kandia Camara. Le congrès est aussi placé sous le parrainage et la présence effective du secrétaire mondial de la fédération des syndicats d’enseignants au monde, Fred Van Leuven. Nanti des expériences à travers le monde, il vient nous éclairer sur les défis de l’école nouvelle après la crise et nous faire partager son expérience acquise à travers ses nombreux voyages à travers le monde dans les pays qui ont connu des crises.
Dans quel état abordez-vous ce congrès et sous quel thème se tient-il?
C’est avec allégresse et enthousiasme que nous abordons ce 22ème congrès. Nous avons choisi pour thème, «la réconciliation et la reconstruction passent par les enseignants».
Certains dénoncent déjà des tripatouillages et disent que la liste des délégués attendus a été viciée?
Il faut dire que depuis le 10 mars 2012, la liste des délégués est close puisque, lorsque nous avons convoqués le congrès en assemblée générale le 28 décembre 2011, nous avons donné comme date butoir pour l’inscription des délégués le 10 mars 2012. Et nous sommes un peu plus de 450 délégués attendus à Yamoussoukro. Il n’y a pas de tripatouillage, des individus qui ne sont pas des enseignants à plein temps, qui travaillent dans des directions spécialisées, ne peuvent pas représenter des délégués de lycées. Ceux dont l’inscription a été rejetée ont voulu faire du faux. Il y a un nommé Douané Sidiki qui est en fonction à la Dren d’Abobo depuis 2 ans et il y a un autre qui était au lycée moderne Ehivet qui n’y est plus mais qui veut être délégué de ce lycée. Ce sont les secrétaires généraux qui ont fourni la liste de leurs délégués qui doivent prendre part au congrès et non les organisateurs du congrès. Des personnes veulent simplement faire du faux. Nous n’avons refusé personne. Nous nous sommes tous conformé au principe retenu en assemblée générale du 28 décembre dernier qui a fixé le délai des inscriptions au 10 mars.
Vous partez, certes, mais avez vous un profil que vous souhaitez pour celui qui devra conduire les destinées du Synesci?
Il revient au congrès d’indiquer le camarade qui a les critères pour le diriger et pour prendre en main tous les chantiers que j’ai laissés pour les parachever.
Interview réalisée par J.P