Les générations futures ne doivent pas pâtir de l’endettement des générations antérieures.
Tel est le leitmotiv du président de la République, Alassane Ouattara au sujet du fardeau que pourrait constituer, à l’avenir, la dette ivoirienne. A la question de savoir ce qui sera mis en œuvre pour éviter que les futures générations héritent d’une dette colossale, le président Ouattara a répondu sans ambages : « Je n’irai plus emprunter dans des institutions publiques. Je vais aller sur les marchés financiers. Si j’ai besoin d’un milliard d’euros pour faire un chemin de fer, parce que j’ai un déficit quasiment nul, parce que le taux d’inflation est bas, parce que le pays est bien géré, je vais emprunter sur les marchés internationaux. Ce ne sera plus nécessaire d’aller au Fonds monétaire international ou d’aller à la Banque mondiale. ». En bon économiste doublé d’un banquier, Alassane Ouattara, est conscient de ce que pourrait engendrer l’impact d’une dette colossale. D’où la sollicitation désormais des marchés internationaux. Ceux-ci en effet, ont l’avantage de procurer en un temps relativement court, des montants importants. En attestent les emprunts obligataires sur les marchés financiers qui permettent d’obtenir de l’argent en un mois, durée de l’opération. En plus, c’est le pays qui sollicite le marché qui fixe ses conditions (taux d’intérêt, montant demandé, etc.), à ce niveau. Des créanciers privés seront aussi sollicités. La voie de l’endettement auprès du Fmi et de la Banque mondiale va donc s’estomper petit à petit. Outre la rapidité liée à cette nouvelle forme d’endettement, l’autre avantage, c’est la cible des dépenses. L’argent demandé sera affecté à une ressource bien précise. Il ne s’agira plus d’emprunter des sommes colossales et engendrer des dépenses inutiles. Celui qui acceptera de souscrire à un emprunt sait la finalité de cet emprunt et est situé sur la garantie de son remboursement. En plus, l’Etat ne sera pas obligé de subir des pressions politiques, ce qui était très souvent le cas avec le Fmi et la Banque mondiale. Tous ceux qui vont souscrire ne vont se préoccuper que de la rentabilité de leur ‘‘ business’’. Cependant, l’Etat qui ne sera plus soumis à un quelconque programme, sera obligé de crédibiliser sa signature, par sa bonne gestion des finances publiques. Toute chose qui devait lui permettre de bénéficier davantage de l’estime des hommes d’affaires qui verront en la Côte d’Ivoire, un pays avec un taux d’inflation maîtrisée, un niveau d’endettement maîtrisé. Cette nouvelle politique d’endettement, le président Ouattara l’avait en projet en 1990, lorsqu’il était à la Primature. Il la connaît au point de préciser que ‘‘ce sont des prêts qui sont affectés à des projets et que ces projets financent le remboursement du prêt. Ce n’est plus un endettement pour l’Ivoirien, ni pour nos enfants’’. Il s’agit donc d’un endettement intelligent où l’Etat ne sera plus asphyxié. Les générations futures peuvent dormir tranquille. Surtout que l’obtention du Point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés) va permettre l’annulation de 80% de la dette ivoirienne actuelle.
Jean Eric ADINGRA
Tel est le leitmotiv du président de la République, Alassane Ouattara au sujet du fardeau que pourrait constituer, à l’avenir, la dette ivoirienne. A la question de savoir ce qui sera mis en œuvre pour éviter que les futures générations héritent d’une dette colossale, le président Ouattara a répondu sans ambages : « Je n’irai plus emprunter dans des institutions publiques. Je vais aller sur les marchés financiers. Si j’ai besoin d’un milliard d’euros pour faire un chemin de fer, parce que j’ai un déficit quasiment nul, parce que le taux d’inflation est bas, parce que le pays est bien géré, je vais emprunter sur les marchés internationaux. Ce ne sera plus nécessaire d’aller au Fonds monétaire international ou d’aller à la Banque mondiale. ». En bon économiste doublé d’un banquier, Alassane Ouattara, est conscient de ce que pourrait engendrer l’impact d’une dette colossale. D’où la sollicitation désormais des marchés internationaux. Ceux-ci en effet, ont l’avantage de procurer en un temps relativement court, des montants importants. En attestent les emprunts obligataires sur les marchés financiers qui permettent d’obtenir de l’argent en un mois, durée de l’opération. En plus, c’est le pays qui sollicite le marché qui fixe ses conditions (taux d’intérêt, montant demandé, etc.), à ce niveau. Des créanciers privés seront aussi sollicités. La voie de l’endettement auprès du Fmi et de la Banque mondiale va donc s’estomper petit à petit. Outre la rapidité liée à cette nouvelle forme d’endettement, l’autre avantage, c’est la cible des dépenses. L’argent demandé sera affecté à une ressource bien précise. Il ne s’agira plus d’emprunter des sommes colossales et engendrer des dépenses inutiles. Celui qui acceptera de souscrire à un emprunt sait la finalité de cet emprunt et est situé sur la garantie de son remboursement. En plus, l’Etat ne sera pas obligé de subir des pressions politiques, ce qui était très souvent le cas avec le Fmi et la Banque mondiale. Tous ceux qui vont souscrire ne vont se préoccuper que de la rentabilité de leur ‘‘ business’’. Cependant, l’Etat qui ne sera plus soumis à un quelconque programme, sera obligé de crédibiliser sa signature, par sa bonne gestion des finances publiques. Toute chose qui devait lui permettre de bénéficier davantage de l’estime des hommes d’affaires qui verront en la Côte d’Ivoire, un pays avec un taux d’inflation maîtrisée, un niveau d’endettement maîtrisé. Cette nouvelle politique d’endettement, le président Ouattara l’avait en projet en 1990, lorsqu’il était à la Primature. Il la connaît au point de préciser que ‘‘ce sont des prêts qui sont affectés à des projets et que ces projets financent le remboursement du prêt. Ce n’est plus un endettement pour l’Ivoirien, ni pour nos enfants’’. Il s’agit donc d’un endettement intelligent où l’Etat ne sera plus asphyxié. Les générations futures peuvent dormir tranquille. Surtout que l’obtention du Point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés) va permettre l’annulation de 80% de la dette ivoirienne actuelle.
Jean Eric ADINGRA