C’étaient des milliers d’Abidjanais qui se sont rendus sur les plages de Grand-Bassam pour passer, à leur manière, le week-end pascal. Mais, que de difficultés. Ceux qui empruntaient les véhicules de transport en commun, ont subi beaucoup de désagréments. Les quelques compagnies de transport qui desservent Grand-Bassam à partir d’Abidjan étaient trop débordées par les milliers de passagers ‘’occasionnels’’. A ce facteur, il faut ajouter le départ des cars des grandes compagnies de transport vers les régions. Les quelques minicars appelés communément ‘’Massa’’ faisaient la liaison Adjamé-plage de Grand-Bassam à 3000 F par personne en aller-retour. A prendre ou à laisser, car la demande est forte et c’est la loi du marché. Une fois arrivé sur les plages, des jeunes gens vous accueillent et vous installent sous un hangar de fortune fait de quelques maigres feuilles de cocotiers soutenus par de frêles baguettes.
Il faut louer ces hangars à 2 ou 3000 FCFA. Les marchands ambulants proposent et vantent leurs objets. On y vend de la boisson, les fruits, des œufs, des gâteaux, de la crème, même du ‘’choucouya’’ (de la viande braisée). Pour ceux qui veulent immortaliser leur passage à la place, il y a des photographes ambulants prompts à offrir leurs services et vous remettre les photos en moins de deux heures. Sur tout le long des plages jouxtant la mairie de Grand-Bassam, ils étaient des milliers de personnes venues respirer l’air marin ou prendre un bain salé. On s’y adonnait insouciamment à cœur joie. La police maritime et des sauveteurs veillaient au grain. Pendant le dimanche de Pâques, l’ancienne capitale ivoirienne a connu une véritable ruée.
M. Ouattara
Il faut louer ces hangars à 2 ou 3000 FCFA. Les marchands ambulants proposent et vantent leurs objets. On y vend de la boisson, les fruits, des œufs, des gâteaux, de la crème, même du ‘’choucouya’’ (de la viande braisée). Pour ceux qui veulent immortaliser leur passage à la place, il y a des photographes ambulants prompts à offrir leurs services et vous remettre les photos en moins de deux heures. Sur tout le long des plages jouxtant la mairie de Grand-Bassam, ils étaient des milliers de personnes venues respirer l’air marin ou prendre un bain salé. On s’y adonnait insouciamment à cœur joie. La police maritime et des sauveteurs veillaient au grain. Pendant le dimanche de Pâques, l’ancienne capitale ivoirienne a connu une véritable ruée.
M. Ouattara