Les femmes veulent jouer leur partition dans la relance économique ivoirienne. Au cours d’un atelier qui a eu lieu jeudi dernier à l’hôtel Novotel, autour du thème : « Quelles femmes entrepreneurs pour un développement économique durable de la Côte d’Ivoire dans le cadre du programme de relance post-crise », elles l’ont, une fois encore réaffirmée. Mme Touré Diabaté Massogbè, présidente de la Commission Développement de l’Entrepreneuriat Féminin (Cdef), a indiqué que les femmes entrepreneurs s’engagent à utiliser avec efficacité leurs compétences. A l’en croire, l’entrepreneuriat féminin qui existe dans plusieurs secteurs d’activités comme le vivrier, a besoin d’appui matériel, financier et d’encadrement pour se moderniser et se retrouver dans le secteur formel. Selon Massogbè Touré, la mise en place de la Cdef par la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) est une opportunité pour améliorer le processus d’une organisation efficiente des femmes entrepreneurs en Côte d’Ivoire. Bernard N’Doumi, premier vice - président de la Cgeci a salué la détermination de Mme Touré, membre du Conseil d’Administration de la Cgeci, et qui est à la base de la création de la Cdef. « Aujourd’hui, le monde ne peut plus se passer des femmes et les femmes entrepreneurs représentent un puissant outil de relance économique », a révélé pour sa part, lors d’un exposé, Mme Zunon Kipré, présidente du Conseil d’Administration du groupe Fraternité Matin. Pour elles, les femmes entrepreneurs, pour mieux se faire entendre, doivent mettre en place un réseau qui va faire d’elles des leaders. Invitée à prononcer une communication, Chantal de Varennes, ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, a expliqué que les Canadiennes entrepreneurs sont soutenues par leurs autorités. Ce qui a réjoui l’assistance.
Économie Publié le mardi 10 avril 2012 | Le Patriote