Addis Abéba - Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, qui continue de suivre de près l’évolution de la situation en Guinée Bissau, constate, avec
un profond regret, que les derniers développements intervenus dans ce pays confirment les
préoccupations exprimées par l’UA quant à la remise en cause de la légalité constitutionnelle.
Il relève à cet égard la tentative des Forces armées bissau‐guinéennes de mettre en place une prétendue « nouvelle architecture politique », qui constitue une violation flagrante de la
Constitution bissau‐guinéenne et vise à arrêter arbitrairement le processus électoral en cours.
Face à cette situation dangereuse, le Président de la Commission lance un appel pressant à
tous les acteurs politiques bissau‐guinéens, pour que, dans l’intérêt supérieur de leur pays,
ils refusent de se prêter à une manipulation visant à maquiller un coup d’Etat avéré, qui remettrait en cause les efforts déployés ces dernières années pour créer les conditions d’une stabilisation durable de la Guinée Bissau. Il réaffirme le rejet par l’UA de la remise en cause de l’ordre constitutionnel quelle qu’en soit la forme.
Le Président de la Commission est en contact avec les dirigeants de la CEDEAO et les
partenaires de l’UA pour promouvoir une réponse ferme et coordonnée aux développements
actuels en Guinée Bissau. Dans cette perspective, il soumettra incessamment un rapport au
Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour lui permettre de prendre, conformément aux
instruments pertinents de l’UA, les mesures qu’appelle la situation en vue de la restauration
immédiate de la légalité constitutionnelle et du parachèvement du processus électoral.
un profond regret, que les derniers développements intervenus dans ce pays confirment les
préoccupations exprimées par l’UA quant à la remise en cause de la légalité constitutionnelle.
Il relève à cet égard la tentative des Forces armées bissau‐guinéennes de mettre en place une prétendue « nouvelle architecture politique », qui constitue une violation flagrante de la
Constitution bissau‐guinéenne et vise à arrêter arbitrairement le processus électoral en cours.
Face à cette situation dangereuse, le Président de la Commission lance un appel pressant à
tous les acteurs politiques bissau‐guinéens, pour que, dans l’intérêt supérieur de leur pays,
ils refusent de se prêter à une manipulation visant à maquiller un coup d’Etat avéré, qui remettrait en cause les efforts déployés ces dernières années pour créer les conditions d’une stabilisation durable de la Guinée Bissau. Il réaffirme le rejet par l’UA de la remise en cause de l’ordre constitutionnel quelle qu’en soit la forme.
Le Président de la Commission est en contact avec les dirigeants de la CEDEAO et les
partenaires de l’UA pour promouvoir une réponse ferme et coordonnée aux développements
actuels en Guinée Bissau. Dans cette perspective, il soumettra incessamment un rapport au
Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour lui permettre de prendre, conformément aux
instruments pertinents de l’UA, les mesures qu’appelle la situation en vue de la restauration
immédiate de la légalité constitutionnelle et du parachèvement du processus électoral.