NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l`ONU salue les progrès accomplis en Côte d`Ivoire mais estime nécessaire de continuer à imposer un embargo sur les armes et les exportations de diamants.
Les 15 membres "soutiennent les progrès significatifs faits en Côte d`Ivoire depuis un an sous la direction du président (Alassane) Ouattara", a déclaré à la presse l`ambassadrice américaine Susan Rice, qui préside le Conseil en avril.
"Les pays membres ont cependant noté que des défis demeurent, dont des violations de l`embargo sur les armes et la contrebande de diamants", a-t-elle expliqué. Ils "s`accordent à dire que les sanctions peuvent continuer à jouer un rôle de soutien au rétablissement du pays".
Au cours d`une réunion du Conseil mercredi, "plusieurs pays membres ont souhaité que ces mesures commencent à être levées progressivement, à mesure que la situation sécuritaire s`améliorera", a indiqué Mme Rice.
Le Conseil doit se prononcer mardi prochain sur le renouvellement du régime des sanctions imposé à la Côte d`Ivoire, qui comporte un embargo sur les armes et sur les exportations de diamants ainsi que des mesures ciblées contre l`ex-président Laurent Gbagbo et son entourage.
Le Conseil a entendu un rapport d`un groupe d`experts de l`ONU qui dénonce de nombreuses violations des sanctions, y compris avec la complicité de pays voisins comme la Guinée.
Les experts ont notamment "constaté qu`en de nombreux endroits, le pouvoir continuait de revenir en définitive aux structures de commandement des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)". "L`absence de contrôle effectif (de l`Etat) continue d`être un obstacle à la bonne application" des sanctions, soulignent-ils.
Ainsi, la circulation des armes dans le nord du pays, frontalier du Mali, "demeure un grave sujet de préoccupation".
Les trafiquants d`armes ont bénéficié du soutien de responsables ivoiriens et "ont également des liens solides avec les autorités en Guinée", affirme le rapport. Ils ont "violé à de nombreuses reprises le régime de sanctions en important des armes, des munitions, des pièces détachées pour l`aviation et du matériel pour les forces de sécurité ivoiriennes et d`autres entités".
Toujours selon le rapport, la production diamantifère dans le nord du pays "n`a pas perdu de son intensité" et à Séguéla et Tortiya, deux principaux sites d`extraction, elle finance le trafic d`armes.
avz/gde
Les 15 membres "soutiennent les progrès significatifs faits en Côte d`Ivoire depuis un an sous la direction du président (Alassane) Ouattara", a déclaré à la presse l`ambassadrice américaine Susan Rice, qui préside le Conseil en avril.
"Les pays membres ont cependant noté que des défis demeurent, dont des violations de l`embargo sur les armes et la contrebande de diamants", a-t-elle expliqué. Ils "s`accordent à dire que les sanctions peuvent continuer à jouer un rôle de soutien au rétablissement du pays".
Au cours d`une réunion du Conseil mercredi, "plusieurs pays membres ont souhaité que ces mesures commencent à être levées progressivement, à mesure que la situation sécuritaire s`améliorera", a indiqué Mme Rice.
Le Conseil doit se prononcer mardi prochain sur le renouvellement du régime des sanctions imposé à la Côte d`Ivoire, qui comporte un embargo sur les armes et sur les exportations de diamants ainsi que des mesures ciblées contre l`ex-président Laurent Gbagbo et son entourage.
Le Conseil a entendu un rapport d`un groupe d`experts de l`ONU qui dénonce de nombreuses violations des sanctions, y compris avec la complicité de pays voisins comme la Guinée.
Les experts ont notamment "constaté qu`en de nombreux endroits, le pouvoir continuait de revenir en définitive aux structures de commandement des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)". "L`absence de contrôle effectif (de l`Etat) continue d`être un obstacle à la bonne application" des sanctions, soulignent-ils.
Ainsi, la circulation des armes dans le nord du pays, frontalier du Mali, "demeure un grave sujet de préoccupation".
Les trafiquants d`armes ont bénéficié du soutien de responsables ivoiriens et "ont également des liens solides avec les autorités en Guinée", affirme le rapport. Ils ont "violé à de nombreuses reprises le régime de sanctions en important des armes, des munitions, des pièces détachées pour l`aviation et du matériel pour les forces de sécurité ivoiriennes et d`autres entités".
Toujours selon le rapport, la production diamantifère dans le nord du pays "n`a pas perdu de son intensité" et à Séguéla et Tortiya, deux principaux sites d`extraction, elle finance le trafic d`armes.
avz/gde