Abidjan - Cinq chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sont attendus lundi à Bissau, pour des discussions avec les autorités militaires et civiles sur une sortie de crise, née du coup d’Etat du 12 avril.
Selon une dépêche de l’Apa-news citant le porte-parole de la junte, les cinq leaders de pays membres de l’institution régionale, présidée par l’ivoirien Alassane Ouattara, se rendent dans la capitale bissau-guinéenne, pour exiger au commandement militaire de la junte et aux partis politiques ayant conclu l’accord pour la mise en place d’un conseil national de transition un retour à l’ordre constitutionnel.
Dans une déclaration du président de la Commission dont l’AIP a reçu copie, vendredi, la Cedeao a condamné "fermement" cette initiative "illégale" intervenue après l’engagement écrit pris par la junte à l’issue d’une première rencontre avec une délégation de haut niveau de la Cedeao, le 16 avril à Bissau, de se retirer pour permettre un retour immédiat à la normalité constitutionnelle, rappelle-t-on.
Au cours de cette conférence de presse, à en croire l’Agence privée, le porte-parole de la junte a menacé de "se défendre" si la Cedeao et l’Onu décidaient de l’envoi d’une force militaire d’interposition entre le pouvoir et l’armée.
''En cas d’envoi d’une force militaire en Guinée-Bissau, notre état-major général des armées va ordonner une riposte dans le cadre de sa défense de l’intégrité territoriale", aurait déclaré le lieutenant-colonel Dabana Walna.
Aux dernières nouvelles, les putschistes, en accord avec une vingtaine de partis de l’opposition, ont désigné jeudi, Manuel Shérif Nhamadjo, comme président de transition pour une période de deux ans. Candidat malheureux à la présidentielle anticipée du 18 mars, M. Nhamadjo était jusqu’ici membre du groupe de cinq candidats contestataires des résultats de ce scrutin présidentiel dont le second devait opposer, le 22 avril, le premier ministre Carlos Gomes Junior, détenu avec le président intérimaire Raimundo Pereira, et au candidat Kumba Yala, ancien président de Guinée-Bissau de 2000 à septembre 2003.
D’ailleurs, un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao est prévu pour jeudi à Abidjan, pour discuter des modalités de ce retour à l’ordre constitutionnel.
(AIP)
kp
Selon une dépêche de l’Apa-news citant le porte-parole de la junte, les cinq leaders de pays membres de l’institution régionale, présidée par l’ivoirien Alassane Ouattara, se rendent dans la capitale bissau-guinéenne, pour exiger au commandement militaire de la junte et aux partis politiques ayant conclu l’accord pour la mise en place d’un conseil national de transition un retour à l’ordre constitutionnel.
Dans une déclaration du président de la Commission dont l’AIP a reçu copie, vendredi, la Cedeao a condamné "fermement" cette initiative "illégale" intervenue après l’engagement écrit pris par la junte à l’issue d’une première rencontre avec une délégation de haut niveau de la Cedeao, le 16 avril à Bissau, de se retirer pour permettre un retour immédiat à la normalité constitutionnelle, rappelle-t-on.
Au cours de cette conférence de presse, à en croire l’Agence privée, le porte-parole de la junte a menacé de "se défendre" si la Cedeao et l’Onu décidaient de l’envoi d’une force militaire d’interposition entre le pouvoir et l’armée.
''En cas d’envoi d’une force militaire en Guinée-Bissau, notre état-major général des armées va ordonner une riposte dans le cadre de sa défense de l’intégrité territoriale", aurait déclaré le lieutenant-colonel Dabana Walna.
Aux dernières nouvelles, les putschistes, en accord avec une vingtaine de partis de l’opposition, ont désigné jeudi, Manuel Shérif Nhamadjo, comme président de transition pour une période de deux ans. Candidat malheureux à la présidentielle anticipée du 18 mars, M. Nhamadjo était jusqu’ici membre du groupe de cinq candidats contestataires des résultats de ce scrutin présidentiel dont le second devait opposer, le 22 avril, le premier ministre Carlos Gomes Junior, détenu avec le président intérimaire Raimundo Pereira, et au candidat Kumba Yala, ancien président de Guinée-Bissau de 2000 à septembre 2003.
D’ailleurs, un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao est prévu pour jeudi à Abidjan, pour discuter des modalités de ce retour à l’ordre constitutionnel.
(AIP)
kp