Daoukro - Les populations de Zanzansou, village de plus de 5000 âmes, dans la sous-préfecture d’Ettrokro, département de Daoukro, ont exprimé, mardi, leur opposition à être rattachés à la commune de Samaza, dans le cadre du projet de communalisation initié par l’Etat.
Lors d’une réunion à la préfecture de Daoukro, destinée à recueillir les avis et suggestions des populations locales sur le découpage administratif projeté par l’Etat dans le cadre de la création de nouvelles communes dans le département, le porte-parole de Zanzansou, Dr Firmin Kouassi, soutenu par les élus et les cadres, a mis en avant les difficultés de communication entre les deux localités.
"De Zanzansou à Samanza en passant par Ettrokro, il faut parcourir plus de 80 km. L’autre possibilité passant par Koffi-Amonkro, dans le département de Prikro, fait une cinquantaine de km et les pistes sont impraticables. Comment peut-on demander à une population de plus de 8000 habitants de braver tous ces obstacles pour établir par exemple un simple acte d’état civil ?", s’est interrogé Dr Firmin Kouassi avant de plaider pour l’érection de Zanzansou en commune.
Selon lui, le village de Zanzansou, pôle de développement économique et agricole, relié au réseau électrique national et à la téléphonie mobile, bénéficiant de l’adduction en eau potable grâce à un château d’eau, doté d’un centre de santé et abritant plus de 8000 âmes, remplit tous les critères définis par l’Etat pour mériter d’être érigé en chef-lieu de commune.
Le préfet Djezou Konan a promis, en réponse, transmettre les doléances des populations de Zanzansou à la hiérarchie.
En plus des sept communes retenues par l’Etat, les populations de Daoukro souhaitent la création de cinq autres communes pour rapprocher davantage l’administration des administrés, note-t-on.
(AIP)
Kk/kam/kp
Lors d’une réunion à la préfecture de Daoukro, destinée à recueillir les avis et suggestions des populations locales sur le découpage administratif projeté par l’Etat dans le cadre de la création de nouvelles communes dans le département, le porte-parole de Zanzansou, Dr Firmin Kouassi, soutenu par les élus et les cadres, a mis en avant les difficultés de communication entre les deux localités.
"De Zanzansou à Samanza en passant par Ettrokro, il faut parcourir plus de 80 km. L’autre possibilité passant par Koffi-Amonkro, dans le département de Prikro, fait une cinquantaine de km et les pistes sont impraticables. Comment peut-on demander à une population de plus de 8000 habitants de braver tous ces obstacles pour établir par exemple un simple acte d’état civil ?", s’est interrogé Dr Firmin Kouassi avant de plaider pour l’érection de Zanzansou en commune.
Selon lui, le village de Zanzansou, pôle de développement économique et agricole, relié au réseau électrique national et à la téléphonie mobile, bénéficiant de l’adduction en eau potable grâce à un château d’eau, doté d’un centre de santé et abritant plus de 8000 âmes, remplit tous les critères définis par l’Etat pour mériter d’être érigé en chef-lieu de commune.
Le préfet Djezou Konan a promis, en réponse, transmettre les doléances des populations de Zanzansou à la hiérarchie.
En plus des sept communes retenues par l’Etat, les populations de Daoukro souhaitent la création de cinq autres communes pour rapprocher davantage l’administration des administrés, note-t-on.
(AIP)
Kk/kam/kp