ABIDJAN, L`attaque perpétrée mercredi par des hommes armés contre un village du Sud-Ouest ivoirien a fait sept morts, et non huit comme indiqué précédemment, et a provoqué le déplacement de quelque 6.300 personnes, a annoncé vendredi l`ONU.
"Sept personnes ont été tuées durant l`attaque" contre le village de Sakré, près de la frontière avec le Liberia, et six personnes ont été blessées, dont deux enfants et une femme, indique le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) dans un communiqué.
Le bilan fourni jeudi par l`armée faisait état de huit morts et deux blessés au cours de cette attaque survenue dans la nuit de mardi à mercredi près de la forêt ivoirienne de Taï, une région parmi les plus dangereuses du pays.
Sept cas de viols ont été enregistrés et une dizaine de maisons "auraient été incendiées" et d`autres pillées, précise Ocha.
"Environ 6.300 individus se sont déplacés" après les violences, depuis Sakré et des villages environnants, poursuit l`agence onusienne. Dans un climat de "psychose", la majorité ont trouvé refuge devant la mairie de Taï, ville à une trentaine de kilomètres au nord, où des organisations humanitaires leur portent secours, ajoute-t-elle.
Une source militaire interrogée par l`AFP avait attribué cette attaque à "des miliciens" favorables à l`ex-président Laurent Gbagbo et "basés au Liberia".
Selon Ocha, 39 personnes ont été tuées dans cinq incidents dans cette zone depuis septembre 2011, majoritairement des "allogènes" (Ivoiriens venus d`autres régions), sur fond de fortes tensions avec les ethnies autochtones attisées par la crise politico-militaire de 2010-2011.
"Sept personnes ont été tuées durant l`attaque" contre le village de Sakré, près de la frontière avec le Liberia, et six personnes ont été blessées, dont deux enfants et une femme, indique le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) dans un communiqué.
Le bilan fourni jeudi par l`armée faisait état de huit morts et deux blessés au cours de cette attaque survenue dans la nuit de mardi à mercredi près de la forêt ivoirienne de Taï, une région parmi les plus dangereuses du pays.
Sept cas de viols ont été enregistrés et une dizaine de maisons "auraient été incendiées" et d`autres pillées, précise Ocha.
"Environ 6.300 individus se sont déplacés" après les violences, depuis Sakré et des villages environnants, poursuit l`agence onusienne. Dans un climat de "psychose", la majorité ont trouvé refuge devant la mairie de Taï, ville à une trentaine de kilomètres au nord, où des organisations humanitaires leur portent secours, ajoute-t-elle.
Une source militaire interrogée par l`AFP avait attribué cette attaque à "des miliciens" favorables à l`ex-président Laurent Gbagbo et "basés au Liberia".
Selon Ocha, 39 personnes ont été tuées dans cinq incidents dans cette zone depuis septembre 2011, majoritairement des "allogènes" (Ivoiriens venus d`autres régions), sur fond de fortes tensions avec les ethnies autochtones attisées par la crise politico-militaire de 2010-2011.