«Notre mission aujourd’hui, c’est de soulager le reste des victimes en attente de leurs 750.000 FCFA, réclamer le reliquat de 70 milliards FCFA tenus en ce moment par Trafigura, réclamer l’astreinte s’élevant à ce jour à 1,7 milliard FCFA à Leigh Day & Co d’indemniser totalement toutes les victimes de Côte d’Ivoire. Ainsi que la dépollution totale de tous les sites pollués et la réconciliation des victimes avec Trafigura ». Voici l’essentiel des propos de Motto Yao Esaïe, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (CNVDT-CI). C’était à l’occasion de la présentation du nouveau bureau, le 29 avril 2012, à Cocody. Concernant la disponibilité des montants à reverser aux victimes, M. Motto a indiqué ceci : « nous allons entrer en contact avec les banques qui ont géré le dossier, notamment la SGBCI et Access Bank, pour avoir une idée nette des montants restants » sur les 22,5 milliards FCFA. Qui ont servi à l’indemnisation des victimes, entamée le 02 mars 2010, sous la houlette de Claude Gohourou. Dans cette dynamique, le nouveau président de la CNVDT-CI «demande aux différents représentants des associations de nous communiquer les listes des victimes n’ayant pas encore perçu les 750.000FCFA, dans les jours à venir». Et a bien voulu rassurer les uns et les autres en ces termes : « Nous allons tout mettre en œuvre, en collaboration avec les autorités du pays, pour trouver la solution définitive » à l’indemnisation des victimes qui ont perçu les 750.000 FCFA, tout comme celles qui n’ont encore rien perçu. Mettant un terme à son propos, il a fait savoir que l’un des objectifs de cette mission est de « blanchir Gohourou, toujours en exil, afin de l’aider à regagner la Côte d’Ivoire ». Soro Do, Conseiller permanent ; Dr Konan Bally, Vice-présidente et Ben Fofana, Secrétaire à l’information et à l’organisation font partie des dix collaborateurs du président Motto.
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