« Les enjeux de la certification face aux défis de l’AGOA dans la relance économique de la Côte d’Ivoire. » C’est autour de ce thème que la première édition des Journées Ivoiriennes des Entreprises Certifiées a ouvert ses portes. A l’occasion d’une conférence-débat, le jeudi dernier, au Pullman Hôtel, l’initiateur de l’événement, Youssouf Moussa, Directeur général de Coquillages Communication a donné les objectifs. Il s’agit de faire la promotion des entreprises certifiées, les faire connaître et inciter les autres à en faire pareil. Invité à se prononcer sur le thème, Adama Yéo du Bureau Veritas a fait l’état des lieux de la certification en Côte d’Ivoire. Selon lui, il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour amener le maximum d’entreprises à la certification car, « seulement 100 entreprises sur 3000 sont certifiées » a-t-il déploré. Pour le président du FNISCI, Joseph Désiré Biley, la certification permet à l’entreprise de fonctionner correctement, de continuer à fonctionner dans l’évolution de ses activités, améliore la performance, élimine l’incertitude, élargie le champ des offres sur le marché. « La certification reste un levier puissant dont l’entreprise se sert pour dynamiser ses activités » a-t-il résumé. Quant à Bamba Mahama, directeur de la qualité et de la normalisation au ministère de l’industrie, il a noté qu’il existe plusieurs certifications dont l’ISO 9001 pour la certification de management et l’ISO 1401 pour la certification de l’environnement. Face à l’AGOA, Assoumou N’goran, représentant le directeur de l’Apex-ci a signalé qu’avec l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA, les produits ivoiriens peuvent être exportés sans droits de douanes. L’Apex-ci, en partenariat avec l’USAID a pour mission d’encadrer les producteurs et les amener à faire des produits dans les normes de qualité requis pour le marché américain.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé