OTTAWA, 2 mai 2012 (AFP) - Le chef de la diplomatie canadienne s'est dit "extrêmement préoccupé" mercredi par le regain de violence au Mali et a pressé l'ensemble de la population malienne à "appuyer" le gouvernement de transition afin de favoriser le retour au calme dans ce pays d'Afrique de l'ouest.
"Le Canada est extrêmement préoccupé par les actes de violence" dans la capitale Bamako qui ont fait 22 morts et des dizaines de blessés au cours des derniers jours, a déclaré dans un communiqué le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird.
Un coup d'Etat fin mars contre le président Amadou Toumani Touré a précipité la crise dans le Nord du Mali, passé depuis entre les mains des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du groupe islamiste armé Ansar Dine appuyé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Un accord-cadre signé par les putschistes et une médiation des pays ouest-africains a permis d'amorcer un retour à l'ordre. Mais de nouveaux affrontements meurtriers ont opposé au cours des derniers jours les forces loyales au régime déchu et des ex-putschistes.
"Nous demandons instamment à tous les Maliens de respecter l'intention et la lettre de l'entente conclue... et d'appuyer le gouvernement transitoire dans ses efforts en vue de rétablir la démocratie et l'ordre constitutionnel au Mali", a souligné M. Baird.
"Le Canada exhorte les forces militaires à ne pas détenir arbitrairement des citoyens, à permettre aux médias de fonctionner librement et à laisser les autorités civiles provisoires gouverner dans l'intérêt du peuple", a-t-il ajouté.
Ottawa est disposé à "collaborer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)" et "d'autres partenaires".
"Le Canada est extrêmement préoccupé par les actes de violence" dans la capitale Bamako qui ont fait 22 morts et des dizaines de blessés au cours des derniers jours, a déclaré dans un communiqué le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird.
Un coup d'Etat fin mars contre le président Amadou Toumani Touré a précipité la crise dans le Nord du Mali, passé depuis entre les mains des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du groupe islamiste armé Ansar Dine appuyé par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Un accord-cadre signé par les putschistes et une médiation des pays ouest-africains a permis d'amorcer un retour à l'ordre. Mais de nouveaux affrontements meurtriers ont opposé au cours des derniers jours les forces loyales au régime déchu et des ex-putschistes.
"Nous demandons instamment à tous les Maliens de respecter l'intention et la lettre de l'entente conclue... et d'appuyer le gouvernement transitoire dans ses efforts en vue de rétablir la démocratie et l'ordre constitutionnel au Mali", a souligné M. Baird.
"Le Canada exhorte les forces militaires à ne pas détenir arbitrairement des citoyens, à permettre aux médias de fonctionner librement et à laisser les autorités civiles provisoires gouverner dans l'intérêt du peuple", a-t-il ajouté.
Ottawa est disposé à "collaborer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)" et "d'autres partenaires".