Okou Rosvitha a quitté la Côte d’Ivoire à l’âge de 2 ans. 23 ans après, elle retrouve son pays. Spécialiste de 100m haie, elle vient de participer à la 19ème édition du Meeting international Tiacoh où elle a triomphé de ses adversaires au 100m haie. Okou Rosvitha sera l’une des athlètes qui vont représenter la Côte d’Ivoire aux jeux de Londres 2012. Avant son départ pour la France, Notre Voie l’a rencontrée.
Notre Voie : Vous arrivez pour la première fois en Côte d’Ivoire après l’avoir quittée à l’âge de 2 ans. Quelles sont vos impressions au moment où vous terminez la 19ème édition du Meeting international Tiacoh ?
Okou Rosvitha : C’est avec une grande émotion que je retrouve mon pays après l’avoir quitté à l’âge de 2 ans. C’est une très bonne impression qui se dégage en moi. J’ai été bien accueillie. Et j’ai été très encouragée ce soir (ndlr, samedi soir). Merci à tous ceux qui ont cru en moi. Je suis vraiment heureuse.
N.V. : Pourquoi avez-vous choisi de courir pour la Côte d’Ivoire aux prochains jeux de Londres 2012 ?
O.R. : J’aime mon pays. C’est la fierté d’être Ivoirienne et de porter les couleurs de mon pays qui m’ont guidée dans mon choix.
N.V. : Vous serez aux jeux olympiques en compagnie d’une autre compatriote, Murielle Ahouré, qui vient de remporter le 60m en salle au championnat du monde de Turquie. Quels sont vos rapports ?
O.R. : On ne se connaît pas encore. Mais je lui dis déjà bravo pour sa performance en Turquie. Je crois que nous serons quatre filles à représenter la Côte d’Ivoire. Nous présenterons une équipe de taille dans l’épreuve de relai. Je ne veux pas m’aventurer dans des pronostics. Nous irons chercher une finale aux jeux olympiques. Et je pense que nous y parviendrons si nous nous préparons en conséquence.
N.V. : Comment vous vous entraînez en France ?
O.R. : Quand je vais rentrer en France, je prendrai un repos. Et, lorsque je reprendrai, l’objectif sera de descendre mon chrono. Je travaille sous la houlette de Patricia Gérard, médaillée des jeux olympiques d’Atlanta 96. C’est elle qui me suit depuis le 22 août 2010.
C’est grâce à elle que j’ai pu réaliser le minima B qui m’a permis d’obtenir le ticket des jeux de Londres. Le travail va se poursuivre.
N.V. : Maintenant que vous allez courir pour la Côte d’Ivoire, qu’attendez-vous des Ivoiriens ?
O.R. : Il y a beaucoup d’espoir pour les Ivoiriens. Nous avons besoin de leur soutien et des encouragements dans toutes les disciplines confondues. Que nos compatriotes croient en nous ! Nous allons montrer que nous avons les capacités de faire de belles choses. Cette année, le public ivoirien ne sera pas déçu au niveau international.
N.V. : Que faites-vous en dehors du sport ?
O.R. : Je suis dans le sport. Je suis étudiante dans le métier du sport. Je prépare mes diplômes pour devenir coach sportif et préparateur physique. Je rêve de venir faire sortir de futurs champions en Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
Notre Voie : Vous arrivez pour la première fois en Côte d’Ivoire après l’avoir quittée à l’âge de 2 ans. Quelles sont vos impressions au moment où vous terminez la 19ème édition du Meeting international Tiacoh ?
Okou Rosvitha : C’est avec une grande émotion que je retrouve mon pays après l’avoir quitté à l’âge de 2 ans. C’est une très bonne impression qui se dégage en moi. J’ai été bien accueillie. Et j’ai été très encouragée ce soir (ndlr, samedi soir). Merci à tous ceux qui ont cru en moi. Je suis vraiment heureuse.
N.V. : Pourquoi avez-vous choisi de courir pour la Côte d’Ivoire aux prochains jeux de Londres 2012 ?
O.R. : J’aime mon pays. C’est la fierté d’être Ivoirienne et de porter les couleurs de mon pays qui m’ont guidée dans mon choix.
N.V. : Vous serez aux jeux olympiques en compagnie d’une autre compatriote, Murielle Ahouré, qui vient de remporter le 60m en salle au championnat du monde de Turquie. Quels sont vos rapports ?
O.R. : On ne se connaît pas encore. Mais je lui dis déjà bravo pour sa performance en Turquie. Je crois que nous serons quatre filles à représenter la Côte d’Ivoire. Nous présenterons une équipe de taille dans l’épreuve de relai. Je ne veux pas m’aventurer dans des pronostics. Nous irons chercher une finale aux jeux olympiques. Et je pense que nous y parviendrons si nous nous préparons en conséquence.
N.V. : Comment vous vous entraînez en France ?
O.R. : Quand je vais rentrer en France, je prendrai un repos. Et, lorsque je reprendrai, l’objectif sera de descendre mon chrono. Je travaille sous la houlette de Patricia Gérard, médaillée des jeux olympiques d’Atlanta 96. C’est elle qui me suit depuis le 22 août 2010.
C’est grâce à elle que j’ai pu réaliser le minima B qui m’a permis d’obtenir le ticket des jeux de Londres. Le travail va se poursuivre.
N.V. : Maintenant que vous allez courir pour la Côte d’Ivoire, qu’attendez-vous des Ivoiriens ?
O.R. : Il y a beaucoup d’espoir pour les Ivoiriens. Nous avons besoin de leur soutien et des encouragements dans toutes les disciplines confondues. Que nos compatriotes croient en nous ! Nous allons montrer que nous avons les capacités de faire de belles choses. Cette année, le public ivoirien ne sera pas déçu au niveau international.
N.V. : Que faites-vous en dehors du sport ?
O.R. : Je suis dans le sport. Je suis étudiante dans le métier du sport. Je prépare mes diplômes pour devenir coach sportif et préparateur physique. Je rêve de venir faire sortir de futurs champions en Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
