Avec la crise que la Côte d’Ivoire vient de traverser, l’Etat ivoirien n’est pas en mesure de financer à 100% les différents projets de réhabilitation et de construction de réceptifs hôteliers. Or, pour atteindre l’objectif de 500.000 touristes, il faut des réceptifs hôteliers avenants.
Sur les 25.000 lits que compte le pays, plus de la moitié ont besoin de rénovation. C’est la précision faite vendredi dernier, au cours d’un point de presse, par Yao Grégoire, sous-directeur de la Promotion extérieure à Côte d’Ivoire Tourisme. Ce constat est sans appel et il y a urgence, car les établissements ont besoin de travaux de rénovation et de mise à niveau pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante sur la qualité des prestations. A en croire Yao Grégoire, un état des lieux des établissements hôteliers, patrimoine de l’Etat, à l’intérieur du pays, a révélé que 09 complexes ont besoin d’être rénovés, pour un coût estimé à 5.120.599.661 FCFA. Il s’agit des hôtels Renaissance de Dimbokro, Ran hôtel de Bouaké, Hambol à Katiola, Mont Korhogo, Les Frontières d’Odienné, Les Fromagers de Gagnoa, Les Ambassadeurs de Daloa, Le Dala de Boundiali et Le Campement du Parc d’Azagny. Pour trouver ces financements, plusieurs actions sont entreprises.Depuis samedi dernier, une délégation de 6 personnes du ministère du Tourisme a quitté Abidjan pour les Emirats Arabes unis. Leur mission: faire de la prospection en vue d’inciter, d’une part, les opérateurs économiques émiratis à venir saisir les opportunités d’affaires qui s’offrent à eux et, d’autre part, accroitre le flux de visiteurs vers la Côte d’Ivoire. Cette mission qui est conduite par un représentant du ministre et le Directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Kouamé Kouassi Pierre, doit être de retour le 6 mai. Par ailleurs, ce voyage coïncide avec la tenue de trois évènements majeurs devant rassembler d’importants acteurs du secteur touristique. Il s’agit de l’ ‘’Arabian Hôtel Investment conference 2012’’ ou ‘’Conférence sur l’investissement hôtelier 2012’’. La seconde activité est un atelier qui regroupera des opérateurs économiques des Emirats et des Ivoiriens pour échanger et discuter, avec pour point focal la présentation des potentialités touristiques de notre pays. La dernière activité sera la tenue du ATM ou Arabian Travel Market, une vaste plate-forme d’activités de voyages.
BENJAMIN SORO
Sur les 25.000 lits que compte le pays, plus de la moitié ont besoin de rénovation. C’est la précision faite vendredi dernier, au cours d’un point de presse, par Yao Grégoire, sous-directeur de la Promotion extérieure à Côte d’Ivoire Tourisme. Ce constat est sans appel et il y a urgence, car les établissements ont besoin de travaux de rénovation et de mise à niveau pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante sur la qualité des prestations. A en croire Yao Grégoire, un état des lieux des établissements hôteliers, patrimoine de l’Etat, à l’intérieur du pays, a révélé que 09 complexes ont besoin d’être rénovés, pour un coût estimé à 5.120.599.661 FCFA. Il s’agit des hôtels Renaissance de Dimbokro, Ran hôtel de Bouaké, Hambol à Katiola, Mont Korhogo, Les Frontières d’Odienné, Les Fromagers de Gagnoa, Les Ambassadeurs de Daloa, Le Dala de Boundiali et Le Campement du Parc d’Azagny. Pour trouver ces financements, plusieurs actions sont entreprises.Depuis samedi dernier, une délégation de 6 personnes du ministère du Tourisme a quitté Abidjan pour les Emirats Arabes unis. Leur mission: faire de la prospection en vue d’inciter, d’une part, les opérateurs économiques émiratis à venir saisir les opportunités d’affaires qui s’offrent à eux et, d’autre part, accroitre le flux de visiteurs vers la Côte d’Ivoire. Cette mission qui est conduite par un représentant du ministre et le Directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Kouamé Kouassi Pierre, doit être de retour le 6 mai. Par ailleurs, ce voyage coïncide avec la tenue de trois évènements majeurs devant rassembler d’importants acteurs du secteur touristique. Il s’agit de l’ ‘’Arabian Hôtel Investment conference 2012’’ ou ‘’Conférence sur l’investissement hôtelier 2012’’. La seconde activité est un atelier qui regroupera des opérateurs économiques des Emirats et des Ivoiriens pour échanger et discuter, avec pour point focal la présentation des potentialités touristiques de notre pays. La dernière activité sera la tenue du ATM ou Arabian Travel Market, une vaste plate-forme d’activités de voyages.
BENJAMIN SORO