Abidjan – Quarante-cinq experts ivoiriens issus des Comités nationaux de politique économique (CNPE) et Comités nationaux de coordination (CNC) sont réunis de lundi à mercredi à Grand-Bassam, dans le cadre d’un séminaire de formation sur les mécanismes de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques de l’UEMOA et de la CEDEAO.
A l’ouverture du séminaire organisé par la Direction générale de l’économie (DGE), avec l’appui du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI), la chef de cabinet représentant le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bamba Véronique a expliqué la nécessité de la surveillance multilatérale dans le cadre du processus de constitution d’une union monétaire, comme c’est le cas notamment de la CEDEAO.
L’émissaire du ministre Charles Diby Koffi a fait observer également que l’appartenance à une zone économique et monétaire commune, comme c’est le cas de l’UEMOA, commande un suivi particulier de la mise en œuvre de la politique économique, à travers les mécanismes de la surveillance multilatérale pour éviter les comportements de free-rider préjudiciables à l’ensemble de l’Union.
Aussi, les deux institutions communautaires ont-elles institué chacune un mécanisme de surveillance multilatérale à travers deux actes aux termes desquels les CNPE et CNC constituent les chevilles ouvrières des dispositifs de surveillance multilatérale.
Le séminaire vise donc à outiller les membres des CNPE/CNC afin d’assurer la mise en œuvre efficace de la surveillance multilatérale. La formation portant sur le mécanisme de la surveillance multilatérale entend sensibiliser, informer et former les techniciens nationaux impliqués dans l’élaboration des rapports nationaux de la surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Selon Mme Bamba, l’objectif principal du séminaire est d’outiller les participants en vue de la production par le CNPE de rapports nationaux de qualité, étant entendu que ces techniciens sont, chacun dans son domaine, les rédacteurs de ces rapports. Il s’agira aussi pour eux de mieux appréhender le bien-fondé de la surveillance multilatérale au plan théorique, de se familiariser avec les cadres institutionnels et réglementaires de référence de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Le but est également de clarifier le contenu exact de chacun des indicateurs de la surveillance multilatérale ainsi que la question des métadonnées et à l’utilisation des bases de données de la surveillance multilatérale BDSM de l’UEMOA et ECOAMC de la CEDEAO; de permettre aux techniciens nationaux de comprendre les attentes des deux institutions tant en matière de données à fournir que d’analyse de celles-ci dans les rapports nationaux, de disposer et de maîtriser la méthodologie d’élaboration des rapports.
Il s’agit en outre d’édifier les bénéficiaires de la formation sur la position de la Côte d’Ivoire dans le processus de convergence régionale et de les sensibiliser sur leur propre engagement. Les échanges sur le fonctionnement du CNPE-Côte d’Ivoire devraient aboutir à l’adoption d’un "gentleman agreement" entre les membres statutaires et ceux du groupe technique CNPE en vue de la réussite de leur mission commune d’acteurs nationaux clés de la surveillance multilatérale.
Auparavant, le directeur général de l’Economie par intérim, Sain Oguié avait également situé le cadre et le contexte de la rencontre de Grand-Bassam, estimant que le renforcement des compétences des acteurs en charge de ce dispositif constitue un point clé de son succès.
(AIP)
cmas
A l’ouverture du séminaire organisé par la Direction générale de l’économie (DGE), avec l’appui du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI), la chef de cabinet représentant le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bamba Véronique a expliqué la nécessité de la surveillance multilatérale dans le cadre du processus de constitution d’une union monétaire, comme c’est le cas notamment de la CEDEAO.
L’émissaire du ministre Charles Diby Koffi a fait observer également que l’appartenance à une zone économique et monétaire commune, comme c’est le cas de l’UEMOA, commande un suivi particulier de la mise en œuvre de la politique économique, à travers les mécanismes de la surveillance multilatérale pour éviter les comportements de free-rider préjudiciables à l’ensemble de l’Union.
Aussi, les deux institutions communautaires ont-elles institué chacune un mécanisme de surveillance multilatérale à travers deux actes aux termes desquels les CNPE et CNC constituent les chevilles ouvrières des dispositifs de surveillance multilatérale.
Le séminaire vise donc à outiller les membres des CNPE/CNC afin d’assurer la mise en œuvre efficace de la surveillance multilatérale. La formation portant sur le mécanisme de la surveillance multilatérale entend sensibiliser, informer et former les techniciens nationaux impliqués dans l’élaboration des rapports nationaux de la surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Selon Mme Bamba, l’objectif principal du séminaire est d’outiller les participants en vue de la production par le CNPE de rapports nationaux de qualité, étant entendu que ces techniciens sont, chacun dans son domaine, les rédacteurs de ces rapports. Il s’agira aussi pour eux de mieux appréhender le bien-fondé de la surveillance multilatérale au plan théorique, de se familiariser avec les cadres institutionnels et réglementaires de référence de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Le but est également de clarifier le contenu exact de chacun des indicateurs de la surveillance multilatérale ainsi que la question des métadonnées et à l’utilisation des bases de données de la surveillance multilatérale BDSM de l’UEMOA et ECOAMC de la CEDEAO; de permettre aux techniciens nationaux de comprendre les attentes des deux institutions tant en matière de données à fournir que d’analyse de celles-ci dans les rapports nationaux, de disposer et de maîtriser la méthodologie d’élaboration des rapports.
Il s’agit en outre d’édifier les bénéficiaires de la formation sur la position de la Côte d’Ivoire dans le processus de convergence régionale et de les sensibiliser sur leur propre engagement. Les échanges sur le fonctionnement du CNPE-Côte d’Ivoire devraient aboutir à l’adoption d’un "gentleman agreement" entre les membres statutaires et ceux du groupe technique CNPE en vue de la réussite de leur mission commune d’acteurs nationaux clés de la surveillance multilatérale.
Auparavant, le directeur général de l’Economie par intérim, Sain Oguié avait également situé le cadre et le contexte de la rencontre de Grand-Bassam, estimant que le renforcement des compétences des acteurs en charge de ce dispositif constitue un point clé de son succès.
(AIP)
cmas