L’Ivoirien Gabriel Tiacoh était le champion de France du 400 mètres en 1983. Et aussi le meilleur athlète africain du championnat d’athlétisme français. Gabriel Tiacoh avait choisi la France en 1983 pour préparer les Jeux Olympiques aux Etats-Unis. A paris, l’Ivoirien avait suivi d’intenses séances d’entraînement physique, très suivies par la presse spécialisée devant laquelle Gabriel Tiacoh avait révélé que son pays la Côte d’Ivoire, n’avait pas d’infrastructures qui lui permettraient d’évaluer régulièrement sa performance et son niveau international. En 1983, l’athlète ivoirien était très heureux d’avoir remporté le 400 mètres et le championnat de la saison d’athlétisme français. En tout cas, Gabriel Tiacoh était un athlète complet : course de vitesse, résistance et récupération facile. Il était aussi courtois. Toutes ces qualités, Gabriel Tiacoh, l’Ivoirien champion de France, les avaient développées pendant la saison française 1983 d’athlétisme. C’est bien aussi dans cette rigueur de discipline que Gabriel Tiacoh s’était imposé au 400 mètres devenant du coup, champion de France de la discipline. Gabriel Tiacoh aimait son pays la Côte d’Ivoire. Et l’histoire retiendra que Gabriel Tiacoh avait été reçu par le président Félix Houphouët-Boigny, en compagnie du président de la fédération ivoirienne d’athlétisme à l’époque, Maurice Seri Gnoléba qui, pendant sa longue présidence à la tête de la fédération, avait fondé l’essentiel de sa mission sur la performance de l’athlétisme ivoirien. Maurice Seri Gnoléba avait eu raison : Gabriel Tiacoh affichait toujours le moral haut. Toujours souriant et aimait son pays la Côte d’Ivoire. En 1983, Gabriel Tiacoh venait d’affirmer à Paris qu’il était l’un des meilleurs de l’athlétisme africain, remportait le championnat français du 400 mètres. Mais Gabriel Tiacoh n’était pas seulement un athlète. Il avait fait des études d’économie et de science politique, de front avec sa carrière sportive. Décédé il y a quelques années, Gabriel Tiacoh était un exemple.
Ben Ismaël
Ben Ismaël
